Tu seras un homme : les secrets du tournage

Avec Tu seras un homme, Benoît Cohen retrouve la comédienne, qui partage également sa vie, Eléonore Pourriat pour la cinquième fois sur grand écran, après Les Acteurs anonymes, Nos enfants chéris, Qui m'aime me suive et Les Violette.

Aurelio Cohen joue pour la troisième fois sous l'objectif de son père Benoît Cohen, après Nos enfants chéris et Qui m'aime me suive.

Les French Cowboys ont signé une grande partie de la BO de Tu seras un homme : "J’ai commencé à travailler sur le film alors qu’il était déjà monté et habillé par certaines de mes compositions. Benoit m’a ensuite confié une version comprenant certains silences qu’il fallait relever avec de la musique. Il s’était reposé sur des mélodies assez mélancoliques, j’ai continué en ce sens, d’ailleurs les quelques tonalités plus puissantes que j’ai incorporées il ne les a pas conservées", explique Fédérico Pellegrini, leader du groupe. Auparavant, Les French Cowboys avaient déjà composé des chansons originales pour le film d'animation Panique au village.

Habitué au théâtre, Grégoire Monsaingeon s'est vu confier son premier rôle au cinéma dans Tu seras un homme. Celui d'un père surprotecteur et rigide traumatisé par l'accident de son fils.

Benoît Cohen a dédié ce dernier film à son père décédé peu de temps avant le tournage : "Ce film, de par son sujet et la manière dont nous l’avons tourné, crée un lien incroyable entre mon père, moi et mon propre fils", raconte le cinéaste. Rappelons qu'Aurélio Cohen, fils du réalisateur, interprète le personnage principal dans Tu seras un homme.

Jules Sagot, qui interprète le personnage de Théo, connaissait son partenaire de jeu Aurélio Cohen bien avant le tournage du film. A une époque, il a même été son baby-sitter, rôle qu'il occupe maintenant au cinéma. C'est lui qui est à l'origine du projet Tu seras un homme : il en a écrit les quarante premières pages avant que Benoit Cohen et Eléonore Pourriat ne reprennent le flambeau.

Aurélio Cohen, qui interprète le personnage de Léo, a dû changer sa manière de parler et de marcher pour incarner l'esprit de cet enfant un peu autiste. Il avoue : "J'ai eu parfois un peu de mal à apprendre le texte, il y en avait beaucoup. Du mal aussi à me mettre en colère ou a pleurer d'un seul coup."