Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
pfloyd1
129 abonnés
2 109 critiques
Suivre son activité
3,5
Publiée le 28 août 2021
Beau petit film sur la Jeunesse torturée Suédoise (dans la ville d'Amal) à une époque (1999) où l’homosexualité était encore tabou et honteuse. Même s'il faut reconnaître que certains plans à la camera sont dépassés et ringards (comme le gros zoom soudain quand le personnage découvre ou fait quelques chose), les acteurs sont vraiment représentatifs de la jeunesse de ce pays, sans sur-jouer, une jeunesse un peu perdue sexuellement, sans vulgarité. Les 2 personnages principales sont deux filles très belles qui mettront en lumière l'homosexualité féminine. Une belle morale pour finir pour un film agréable à regarder et plein d'espoir.
4 554 abonnés
18 103 critiques
Suivre son activité
2,5
Publiée le 2 février 2021
Le réalisateur et le scénariste de ce film a certainement saisi l'esprit de la vie d'adolescent dans une petite ville ajoutez à cette formule, un bon jeu d'acteur et un excellent travail de la caméra fait de manière semi-guérilla avec des caméras à main. L'histoire est celle de la vie d'un adolescent dans une petite ville de Suède et l'intrigue secondaire autour de laquelle tourne le film est celle de deux jeunes filles qui par hasard s'impliquent l'une dans l'autre. Comme tous les personnages du film sont des adolescents l'histoire d'amour des deux jeunes filles est étrange et n'est pas vraiment accepté par la société. Les dialogues du film sont brillants. Ce type de dialogue d'adolescent surpasse même celui de Génération rebelle. C'est un bon film sur l'adolescence qui est plein de nostalgie...
Après avoir vu Le dernier voyage de Tanya, ce sont décidément des films bien autophobes que je visionne. Le titre original, « Fucking Åmål » (changé en Show me Love pour courir l’Academy Award), laisse bien voir le ressentiment envers le « trou perdu » natal.
Tourné à l’amateur, avec un grain sur l’image (je ne dirais pas qu’il est de beauté), de la même manière et sur le même thème que Ils mourront tous sauf moi (Valeriya Gay Germanika, 2008), le film donne malheureusement l’impression d’avoir chassé la gentille controverse : par son titre et ses dialogues piqués de vulgarité adolescente, c’est comme s’il cherchait à se faire bien voir d’une communauté jeune et perdue qu’il explore pourtant par l’obvious ; les noms des groupes de musique en bien gros sur les posters dans les chambres, le machisme sans nuances d’un antagoniste mou qui tient lieu de bouc émissaire : des accrocs. On croirait que le réalisateur est le parent maladroit qui s’efforce de comprendre son ado.
L’image étouffe, serrée sur ses gros plans, mais ils vont servir à s’ouvrir sur l’intérieur de ces personnages mal à l’aise dont les émotions prennent de l’épaisseur à chaque mouvement de caméra, toujours tel un mouvement d’œil. Ils ont quelque chose de naïf, ces personnages qui savent à quoi s’attendre mais pas comment le vivre, ces gens qui souffrent gentiment de tout.
Peut-être y avait-il mieux à faire, pourtant ce n’est pas un sentiment de vacuité qui en ressort ; plutôt un lien plus fort entre eux et nous, toute une poésie de la douleur. Des ressentis similaires qui sont la lumière réfractée par des prismes variés, jouant un peu pour eux-mêmes mais sans se fermer ; un arc-en-ciel dans la pluie de l’adolescence.
Réalisation simple mais terriblement efficace.Très belle interprétation des 2 actrices pleine de sincérité.On est plongé dans le monde et dans les sentiments de ces 2 deux adolescentes dont la première est amoureuse de la deuxième qui elle a du mal à assumer ses nouveaux sentiments naissants. Une belle histoire touchante.Un must. A voir et revoir.
Je ne suis pas allé voir ce film suite à la signature à l'O.M., la semaine de sa sortie, d'un joueur suédois (Klas Ingesson) mais parce que je poursuis mon exploration cinématographique de l'Europe et que j'avais lu des critiques élogieuses sur ce film. Ce film contient de très bons gags spoiler: : une fille qui va faire ses essayages de vêtements dans l'ascenseur car c'est là qu'il y a l'unique grande glace, l'alibi-chips ... où comment manger le plus rapidement possible un maximum de chips pour faire croire qu'on a passé la soirée devant la télé, deux mecs qui parlent de leur engin (leur téléphone portable pardi !... normal pour des suédois !!) "à qui aura le plus petit", etc.
Le film se laisse regarder mais il n'y a rien de transcendant dans cette histoire à la réalisation classique mais à l'interprétation remarquable. J'aurais pu me contenter de la diffusion télé, d'autant plus que j'ai subi (c'est le terme exact) la v.o. en suédois et la séance dans une salle indépendante puisque UGC ne diffusait pas ce film.
Un petit film bien sympa, pas génial, mais un bon film quand même. ça m'a pas mal fait penser à Thirteen dans le genre, ou encore la Naissance des pieuvres (sans le côté cinéma d'auteur), avec la découverte de la sexualité, la quête d'identité, le regard des autres. C'est facile de tomber dans le teen movie abrutissant mais le film ne le fait pas, il montre des situations vraies, des réactions vraies. L'actrice qui joue Elin est particulièrement juste. Bon c'est complètement subjectif mais le film est très très sombre, un peu trop même, tu ne vois pas la lueur arriver pendant 1h30. De même, il y a une vraie barrière culturelle à franchir, au niveau de la langue déjà (vu en VO), qui rebute un peu. Ce n'est pas un indispensable mais les film arrivant à traiter de l'adolescence avec justesse sont rares, et celui-ci est à signaler !
Un jolie petit film sur l’homosexualité, mais aussi sur une ville paumée, où les jeunes s'ennuient. Les 2 actrices sont excellentes, et on suit avec un vrai plaisir cette histoire d'amour difficile à vivre pour ces 2 adolescentes. A voir.
Un "teen movie" suédois plutôt sympathique qui se laisse regarder mais que je trouve tout de même un peu sage. Il a le mérite d'avoir une approche originale sur l'homosexualité. Les acteurs jouent juste. A voir une fois et en VO surtout!
J'avais été très déçu de Mammoth de Lukas Moodyson, mais bon, on disait tellement de bien de Fucking Amal que j'ai voulu voir par moi même. Et je n'ai pas été déçu. Bien au contraire. Fucking Amal est un joli film, vraiment attendrissant. Parce que là où il aurait pu se la jouer carte mélo, tout va mal, au contraire, le film est beaucoup plus solaire et lumineux qu'il n'y parait. Il ne tombe jamais dans les clichés du genre, il passe dedans en les évitant si je puis dire. Parce qu'avec Moodyson il y a des vrais personnages, j'ai été vraiment saisi par ses personnages, ils existent, on y croit, les acteurs sont tous bons. En plus, c'est jamais vraiment filmé comme un teen movie lamba, c'est vraiment un bon film, ça me donne envie d'en voir un peu plus dans la filmographie de Moodyson du coup.
Un film sur l'adolescence dont les deux heroïnes sont lesbiennes .L'une le sait déjà,l'autre va le découvrir . Fucking Amal ne fait pas l'éloge de l'homosexualité .Simplement, entrer dans l'adolescence et devoir assumer une différence à un âge où on aimerait se fondre dans la masse n'est pas une chose facile . Finalement,cette différence pourrait être n'importe quoi ,et c'est pour celà que l'on peut se sentir si proches des deux héroïnes sans être homosexuel soi -même . On se sent toujours un peu différent quand on est ado . Ici,l'homosexualité concrétise se sentiment . Très bonne mise en scène et casting impeccable !!! Rebecca Liljeberg , Alexandra Dahlström et Erica Carlson sont incroyables ! A voir en VO .
Un bon film où le spectateur se laisse bercer par cet amour d'adolescentes interdit. Les évènements majeurs du film sont très convenus mais on en ressort avec le sourire. L'homosexualité est traitée de façon juste et les actrices jouent bien leur rôle. Une oeuvre sympathique sur un sujet peu banal. A voir.
Un film sympathique bien qu'assez maladroit mais qui se suit sans difficulté et aborde de façon intéressant l'homosexualité entre 2 adolescentes que tout oppose. A voir!
Ce n'est pas parce qu'un film n'est connu de personne qu'il en sera forcément mauvais. En effet, sous ses origines à la fois suédoises et danoises, on en fera les frais avec Fucking Amal, de Lukas Moodysson. Bien qu'il puisse ne pas intéresser tout le monde, en raison de son sujet portant sur le lesbianisme, il réussit à créer une empathie certaine, se transformant petit à petit en une complicité entre l'actrice et son public. Mise en scène simple, probablement adaptée pour du téléfilm, elle garantit néanmoins un bon moment : l'heure et demi passe en effet très vite, sans que l'on puisse se détacher de l'écran. A regarder en VO.