Le réalisateur Jan Schmidt-Garre nous confie comment lui est venue l'idée d'un film sur le yoga : "Il était important de montrer de grands maîtres en pleine action, pas juste en train de répondre à des questions. Je devais donc trouver un moyen de les amener à enseigner. Je ne mourais pas d’envie d’être devant la caméra, mais je préférais montrer quelqu’un dont on n’attendait pas qu’il réussisse ces séquences, comme moi-même, plutôt qu’un étudiant de 25 ans naturellement agile. L’idée était de montrer que le yoga est fait pour tout le monde."
Dans Le Souffle des Dieux, la musique utilisée n'est pas orientale contrairement à ce que l'on pourrait croire. Le réalisateur a voulu utiliser des musiques occidentales qu'il connaît, de façon à savoir quand et comment les utiliser, et ainsi donner une autre dimension au film et atteindre une plus grande empathie de la part du spectateur.
A propos de l'expansion du yoga, Jan Schmidt-Garre raconte : "C’est Krishnamacharya qui a réhabilité la partie physique du yoga dans les années 1930. (Avant le yoga était considéré comme un moyen de faire la manche, réalisé par des escrocs ndrl) C’est lui qui a donné au yoga sa nouvelle forme, celle qui est devenue si populaire et qui a mené à l’explosion actuelle du yoga. Ceci nous mène au paradoxe d’une pratique vieille de plusieurs milliersd’années formée récemment par un seul homme."
Jan Schmidt-Garre explique sa conception du montage : "Pour le réalisateur, ces images contiennent son expérience de l’Orient, mais pas pour le public. Il leur manque les odeurs, l’atmosphère, les expériences avant et après le tournage. Pour transmettre cette impression de façon à ce que le public ressente l’expérience du réalisateur avec le même degré d’intensité, le réalisateur doit construire cette impression. (...) Cela se passe lors du montage. Pour qu’une image déploie sa puissance originelle, je dois créer le contexte approprié."