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Jc j
17 critiques
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0,5
Publiée le 26 janvier 2021
Sans intérêts. Un film de 2h30 , d'une lenteur inouïe et surtout dénué de dialogue qui interpelle un minimum. Non seulement l'acteur ( primé a cannes) est d'une laideur grotesque, mais le pire c'est que pendant tout le film, on l'entend grogné, souffler comme un ours. Au bout de 10mn ça devient très désagréable. De plus, pour un peintre aussi talentueux, on ne le voit quasiment jamais peindre, et encore moins parler cde sa peinture.. Moche !!
J'aurais aimé un film, un beau qui mette en lumière l'art de la peinture à travers un homme et son histoire. Hors ici je me trouve face à un sénario décousu, des scènes qui ne nourissent ni beauté (encore moins de la langue) ni autobiographie. Un manque total de profondeur et d'émotion, si ce n'est de l'agacement pour un personnage et son jeu d'acteur qui me semble creux. Où est la peinture, le peintre et la poésie de la vie?... Pas dans ce long métrage manifestement.
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18 103 critiques
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1,5
Publiée le 5 décembre 2020
Commençons par le bien Mr. Turner est magnifiquement tourné et joué. Mais le film ne contient aucun élément de scénario et il commence par un plan de Turner en Hollande. On ne nous le dit jamais il va à Margate pour peindre. Mais pourquoi là-bas plutôt que dans une autre partie de la Grande-Bretagne. On ne nous le dit jamais et il s'attache au mât d'un bateau pendant une tempête mais c'est presque une scène isolée. Sa gouvernante a une sorte de maladie progressive mais on ne nous dit jamais ce qu'elle a ni pourquoi elle l'a eu. Je crois que Turner avait une relation assez conflictuelle avec Constable mais tout ce que nous avons ici c'est une scène très brève dans laquelle Constable sort en réponse à ce qu'il considère comme un affront de la part de Turner. Si la relation était aussi acrimonieuse que ce que l'on rapporte Mike Leigh n'aurait il pas pu en tirer un meilleur parti. Dans l'ensemble le film ressemble à une biographie de Turner avec une l'évidence de choisir les épisodes importants et le tout a été assemblé pour former un tout. En conséquence le film n'est rien d'autre qu'une série d' images largement disjointes et représente 3 heures de cinéma sans aucun effet...
Qu'il filme notre époque ou le 19e siècle, Mike Leigh sait retranscrire le quotidien. La photographie, les lumières sont très soignées mais c'est pourtant une touche de naturel qui s'en dégage. Sans ajout de spectaculaire ou de dramaturgie, il filme les dernières années de la vie de Will Turner qui allait influencer nos chers impressionnistes de ce coté-ci de la Manche. Au travers de ces scènes, se dessine le portrait d'un homme exigeant, quasiment intégralement tourné sur son art. Est ce un auto-portrait du réalisateur, Timothy Spall ne ressemble pas beaucoup au Turner original mais a quelques particularités physique avec le réalisateur anglais
En voilà ujn film qu'il est étonnant. Un biopic d'un ton particulier puisqu'il s'agit plutôt d'une série de tranches de vie sur les dernières années de ce peintre fabuleux. Le film se concentre sur le bonhomme, un type complexe comme beaucoup de monde, aimant la vie, curieux et sensible, mais bourru et grognon. L'interprétation de Timothy Spall est magistrale tout comme d'ailleurs celles de la gouvernante et de sa maîtresse. Quant à la photo elle est magnifique. On ne s'ennuie pas une seconde malgré le fait qu'il n'y ait pas vraiment d'histoire à proprement parler. Nonobstant quelques ellipses malheureuses et quelques outrances vers la fin (le petit théâtre, le rire des critiques) nous tenions là un chef-d'œuvre, ce n'est donc pas parfait, mais quel beau film !
Du bon et du moins bon... quelques belles lumières et des atmosphères de18ème S bien rendues. Par contre des longueurs - c'en est pénible !De plus les râles incessants de "Turner" deviennent vite lassants, la scène où pris de pulsion il saute sur la première "femme" à sa portée, fait plus penser à un animal qu'autre chose. Globalement terne et ennuyeux !! **
Voici un film un peu difficile à noter tant il propose en excellence mais avec de vrais mauvais choix. La longueur du film en est le principal, c'est entre 40 minutes et 1 heure de trop sur ce film pour ce qu'il propose. C'est un vrai préjudice impossible de rester extatique devant aussi peu de contenu informatifs. On s'attache presque exclusivement au caractère de Turner alors que celui-ci peut être cerné en 15 minutes et n'évolue que très peu; on peut facilement croire que ceux qui l'on noté au-delà de 4 ne sont pas très honnêtes, ils n'ont pas noté la globalité du film. Nonobstant la note moyenne me parait juste car c'est vraiment une moyenne du film de 4.5 pour 1/3 du film, 3 pour les redondances 1/3 et du 2 pour les longueurs injustifiées et le mauvais goût de certaines scènes 1/3. Oui c'est excellent pour le tableau des peintres et de la période, la place de Turner, le récit de sa vie ; il fallait juste y ajouter un temps comparable entrecoupé et plus posé avec délicatesse sur ses compositions (avec un peu plus de couleurs et sans ses grognements) et le film aurait été abouti. Au lieu de cela on a de nombreux détails inintéressants et parfois crus accompagné de tousseries et grognements à caractère sombre qui ne reflète rien de son inspiration, de son traitement de la lumière ; l'aspect lourd, pesant, maladif de sa silhouette est amplifiée à l'excès. Pas de demi-mesure c'est une vraie faute de goût d'avoir ajouté autant de couches sur une seul toile, la peinture / le film en est bien compromis de près ou de loin l'effet est au final décevant, mal proportionné. Décevant car ce qui promet beaucoup peu aussi décevoir un peu trop.
Malgré quelques longueurs, un biopic riche et instructif sur un des plus grands maîtres anglais de la peinture, magnifié par la prestation époustouflante de Timothy Spall, prix de la meilleure interprétation à Cannes en 2014.
Il y a 100 minutes admirables et 40 minutes (les dernières) qui manquent terriblement de souffle ... Durant les 100 premières minutes, les images atteignent des sommets artistiques qui m'ont littéralement impressionnées. J'y ai vu et ressenti l'âme de Turner. Mike Leigh a su habilement nous montrer l'univers social et mental du peintre. Il a su notamment traduire le vide affectif dans lequel il vivait (un Timothy Spall profondément émouvant et une Lesley Manville (la servante) extraordinaire). En revanche, les 40 dernières minutes furent longues ... la conception et la mise en scène y sont quelconques. Dommage ...
Le film parcours la distance à révéler le maitre peintre Turner, le meilleur d'Angleterre. Plaisant de découvrir comment était ce mec. Rustre mais brillant et pas francophobe comme l'anglais commun. Film rafraichissant!
On se laisse porter par la beauté des images, le jeu des acteurs et une réalisation de grande classe, superbe. Ensuite il est vrai que le réalisateur ne prend pas beaucoup de risque pour creuser la pensée du peintre. Aux moments où l'on croit que le héros va se découvrir le réalisateur s'esquive. Avec un certain talent puisqu' il y garde toujours un petit suspense mais il laisse aussi un petit blanc sur la toile.
Visuellement époustouflant, ce film fait ressentir comment Turner a vu en ces paysages maritimes d'expressifs tableaux. Timothy Spall incarne avec force et conviction un homme dont la passion géniale empiète sur son quotidien sans oblitérer pourtant ses relations personnelles. La place de l'art est questionnée également à travers l'épisode symbolique de la photographie ainsi que le legs généreux du peintre. Une pudique déclaration d'amour et d'émotion, certes classique.
Un chef d'oeuvre. J'ai pu le découvrir au cinéma en 2014. Il m'a vraiment impressionné. Une bonne narration. Une belle interprétation de Timothy Spall . Une bonne reconstruction de l'époque.
Voici exactement ce qui est important dans l'oeuvre d'un peintre : sa manière de peindre. Pourquoi veut-il la mer, pourquoi va-t-il peindre prés de la mer à Margate à l’estuaire de la Tamise, son rapport au dessin (un grand dessinateur), son rapport aux couleurs (comment il les prépare avec son père), à la dimension des toiles, l'influence de Claude Lorrain et de Constable, son rapport conflictuel ou amical avec Reynolds, l'importance des lieux, la passion de la peinture qui dévore sa vie privée. Tout cela Mike Leigh ne nous l'explique pas: il nous le montre. Les réponses ne sont pas rationalisées par le jeu de Tim Spall (encore un ancien de la Royal Shakespeare Company qui innervent le cinéma anglais de vrais acteurs capables d'incarner un personnage et pas seulement d'exposer leurs ego sans limites comme en France) mais chacun de ses gestes, de ces paroles nous le montre concrètement. Entouré de deux femmes extraordinaires (Dorthy Atkinson et Marion Bailey) Spall se plonge dans le personnage sans sous d'en faire trop ou pas assez, sans souci de paraître, avec la seule préoccupation de nous offrir un vrai peintre. Un grand film, et aussi une leçon pour les acteurs et les metteurs en scènes (et les producteurs) français de lugubres "biopics" (Rodin, Van Gogh, Lautrec, Cézanne et moi, Artemisia Gentileschi etc etc). Après avoir vu ce très beau film passer une journée au musée Tate Britain de Londres où sont conservés une centaine de Turner et mais aussi des Constable extraordinaires (aller-retour possible de Paris dans la journée publicité gratuite)!!
Formidable Mike Leigh et son idée lumineuse et évidente de faire coïncider le projet pictural du peintre et la Photographie du film. Le film également ,travaille avec succès à rendre le contraste étonnant entre la rusticité massive, voire l’animalité de l'Artiste et la réalité vaporeuse et diaphane de ses toiles. Une vrai réussite.