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    Tonnerre
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    3,3
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    100 critiques spectateurs

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    traversay1
    traversay1

    3 568 abonnés 4 860 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 janvier 2014
    Tonnerre. Commune d'un peu plus de 5 000 habitants située dans le département de l'Yonne. Lieu où se passe l'action du film éponyme de Guillaume Brac, qui suit un moyen-métrage : Un monde sans femmes, qui ne l'était pas du tout, moyen. En revanche, ce premier long ne tient pas tout à fait ses promesses. Du charme de son oeuvre précédente, il reste un peu mais, c'est comme si quelqu'un avait oublié de fermer le flacon et qu'une partie de la fragrance s'était envolée. Romantique, burlesque et tragique, Guillaume Brac tente une équation tout à fait impossible et, il a beau faire, son film ne parvient jamais à trouver le rythme idoine. A un moment donné, plus qu'à mi-parcours, le récit s'emballe soudain et tire vers le polar, genre pour lequel le cinéaste ne semble absolument pas fait. On perçoit alors les limites de sa mise en scène. Petite déception également dans "l'affrontement" de deux véritables tempéraments, entre ringardise et génie, avec Vincent Macaigne et Bernard Menez. Là aussi, le rendez-vous n'a pas réellement lieu.
    JoRod
    JoRod

    58 abonnés 335 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 mars 2014
    Guillaume Brac fait partie d’une nouvelle génération de réalisateurs français, qui est apparue ces deux dernières années, avec Justine Triet (La bataille de Solférino), Antonin Peretjatko (La fille du 14 juillet), Djinn Carrenard (Donoma) ou encore Vincent Macaigne, interprète principal du film.
    Tonnerre, c’est celle ville froide et triste de Bourgogne où Maxime rocker sentimental va s’exiler, dans la maison de son père à la recherche de calme pour composer son prochain album. Il va y rencontrer Mélodie (Solène Rigot) une jeune femme séduisante et apprentie journaliste provinciale. Virant de la romance au polar, cette première œuvre se montre d’abord sensible et touchante, par une succession de situations à la fois attachantes et cocasses, puis froide et prenante malgré quelques maladresses scénaristiques. Le cinéaste français nous surprend par l’originalité de sa patte, de part son style et sa mise en scène réservant des moments inattendus. Vincent Macaigne confirme son talent d’acteur, toujours juste et qui permet de mettre en lumière l’autre révélation de ce film, Solène Rigot, douce, subtile et attachante.
    Tonnerre dessine les promesses d'un talent déjà affirmé et toujours en devenir.
    Lyon W.
    Lyon W.

    20 abonnés 67 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 7 février 2014
    Le film fonctionne en deux parties. La première étant assez vite comprise et pas particulièrement intéressante parce que dans une espèce de faux quotidien naturaliste qui ne sert finalement qu'à planter le décor de la deuxième partie. Cette deuxième partie donc qui tend vers un autre genre, plus noir. Nous voici avec un regain d'intérêt pour l'histoire, les personnages... sauf que l'enjeu là non plus ne tient pas longtemps. On aurait envie de rester accrocher mais on glisse là encore. La mise en scène ne nous tient pas et l'on s'en rend d'autant plus compte dans la deuxième partie. Les comédiens sont bons, sur le papier le projet semblait vraiment intéressant mais le résultat n'est pas convaincant.
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 7 février 2014
    Voilà un sujet bien traité…le temps de la première demi-heure. Le retour en terres paysannes d’un trentenaire un brin empêtré dans ses rêveries d’enfance, les difficultés propres aux petits bourgs où tout se sait et où chacun se croit obligé d’intervenir dans la vie privée d’autrui, les non-dits responsables d’un malaise de longue date entre un père et un fils. Hélas, le propos s’évapore dés le moment où le focus est placé sur la conflictuelle relation amoureuse. Vincent Macaigne finit par lasser dans ce registre d’éternel ado qu’il traine de rôle en rôle, d’autant que le film s’aventure de manière assez maladroite dans le polar. La ville de Tonnerre n’a alors plus aucune raison d’être, elle devient un simple prétexte pour une histoire banale qui aurait pu avoir lieu n’importe où. Idem concernant la notoriété perdue du rockeur, élément accessoire de la dramatique. Reste les beaux moments d’émotion lors des trop rares scènes communes avec le père (le revenant Bernard Ménez). Les derniers plans tentent de restituer l’ancrage local d’origine, figure imposée qui pointe bien trop tardivement pour convaincre.
    BeatJunky
    BeatJunky

    149 abonnés 1 930 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 mars 2014
    Peut-être un poil ennuyeux mais globalement, je pense que ceux qui iront envie d'aller le voir le film après "un monde sans femme" seront satisfaits, ils trouveront ce qu4ils étaient venus chercher à savoir une ambiance, un portrait de personnage comme vous et moi, avec une histoire que tout le monde pourrait vivre. Le cadre de cette ville convient parfaitement à cette histoire. L'interprétation est très bonne, particulièrement Macaigne qui se révèle comme un acteur bien prometteur tout comme la jeune actrice. Menez est quant à lui étonnant, j'étais pourtant sceptique
    . Ce film sonne très vrai et c'est son principal point fort.
    ffred
    ffred

    1 695 abonnés 4 019 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 février 2014
    Très en vue depuis quelques mois, Vincent Macaigne est en haut de l'affiche de ce premier long métrage du réalisateur Guillaume Brac. Avec sa tête de Droopy et son phrasé si particulier, il était fait pour ce rôle de rocker romantique et sentimental revenu vivre chez son père...
    velocio
    velocio

    1 300 abonnés 3 134 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 janvier 2014
    En l'espace de quelques mois, le comédien Vincent Macaigne aura contribué à mettre en lumière 4 réalisateurs français d'une génération nouvelle qui cherche à s'écarter d'un certain type de cinéma, parfois médiocre, parfois de qualité mais, en tout cas, formaté pour la télévision. C'est ainsi que ce sont succédé sur nos écrans "La fille du 14 juillet" d' Antonin Peretjatko, "La Bataille de Solférino" de Justine Triet, "2 automnes 3 hivers" de Sébastien Betbeder et "Tonnerre" de Guillaume Brac. Ce dernier s'était fait remarquer il y a un an avec la sortie couplée du moyen métrage Un Monde sans femme et du court métrage Le Naufragé, deux films ayant déjà Vincent Macaigne en tête d'affiche. S'il traite avant tout de l'histoire d'une jeune femme coincée entre deux amours, "Tonnerre" n'oublie pas de nous montrer les relations entre un fils trentenaire et son père. Commencé dans un registre proche des films de Rivette ou de Rozier, "Tonnerre" vire tendance thriller et film noir à mi parcours : un changement de ton aussi brutal est plutôt rare dans le cinéma hexagonal. Même si, en cherchant la petite bête, on peut regretter un petit quart d'heure pendant lequel l'intérêt s'émousse en fin de première partie, "Tonnerre" installe sans conteste Guillaume Brac parmi les réalisateurs les plus prometteurs du cinéma français. Il excelle à peindre une atmosphère, il sait incruster des détails très justes au milieu d'un tableau global, il passe sans problème d'un genre à l'autre : en résumé, on sent qu'il y a chez lui les germes d'un grand réalisateur.
    vidalger
    vidalger

    320 abonnés 1 249 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 20 février 2014
    Encore un film qu'on aurait voulu aimer sans nuance tant il se démarque de l'actuelle production française grand public. Patatras! Après une présentation des personnages et l'exposé d'une histoire plutôt banale dont on devine peu à peu les contours, on tombe dans le documentaire provincial et poisseux d'ennui. Le tournant dramatique du film, tourné à la manière d'un téléfilm, y-compris l'intervention de notre gendarmerie nationale, finit par nous convaincre que le réalisateur ne dispose pas de tous les moyens espérés
    . Aucune vraie invention cinématographique, aucune bonne surprise. Macaigne n'est pas vraiment le nouveau Depardieu. On ne comprend pas bien l'engouement de la critique intello-parigote sur ce petit film qui sera vite oublié!
    Miltiade
    Miltiade

    37 abonnés 178 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 janvier 2014
    « Tonnerre » est surtout le désordre provoqué, dès les premières minutes du film, par la rencontre de Maxime avec Mélodie, jeune journaliste du quotidien local : c’est un coup de foudre. Mélodie est jouée par Solène Rigot, véritable révélation, souvent désarmante de naturel et au visage à la beauté quasi enfantine rappelant celle de Mélanie Thierry.
    Visuellement, Brac réenchante les paysages de cette petite ville de l’Yonne par l’emploi de la pellicule 16 mm pour filmer ce territoire et ses habitants. Le grain très piqué de l’image s’accorde merveilleusement avec les chutes de neige de ce décor saisi en plein hiver. Surtout, la photographie fait ressortir les couleurs de manière quasi tranchante. Cela donne un éclat chromatique incomparable à l’image, des tenues de ski à la peau des comédiens, dont la moindre coloration est captée (notamment les rougeurs, qu’elles soient dues au froid ou aux sentiments).
    Cette poésie du quotidien passe aussi par les situations délicatement comiques, flottantes ou embarrassées que traverse Maxime. Une sorte de torpeur qui recèle pourtant des moments de noirceur d’autant plus inattendus. Guillaume Brac entrelace enfin cette histoire d’apparence commune d’une multitude d’échos, dont le jeu entre le titre et le sujet du film n’est que le premier exemple.
    lionelb30
    lionelb30

    436 abonnés 2 591 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 31 janvier 2014
    Scenario hyper convenu , la rencontre , l'amour , la rupture , le retour. Que du déjà vu , sauf que pour une fois ce n'est pas a paris mais en province. Mais ce n'est pas mieux avec un rythme lent et souvent ennuyeux. Reste quand meme une jeune actrice vraiment interressante et a suivre.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 31 janvier 2014
    Un tout petit film, très moyen. L'histoire est banale et un peu anecdotique, à la limite du fait divers.
    Les acteurs ne sont pas du tout "glamour" et pas très naturels, on ne croit pas à l'histoire d'amour entre les deux protagonistes ni à la suite de l'histoire : ça ne correspond pas au caractère du personnage principal. Quelques petits moments de grâce comme la relation entre le père (Bernard Menez) et son fils qui évoquent des moments de leur passé, et le dialogue sincère entre les deux amis. Ceci dit, j'ai l'impression que les différents critiques ont largement surestimé ce film français. Réfléchissez avant d'y aller, vous prenez le risque d'être déçu !
    Joce2012
    Joce2012

    204 abonnés 581 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 1 février 2014
    Tout a fait d accord avec jean P , les cheveux gras et le comportement ne donne pas envie de voir ce film
    WutheringHeights
    WutheringHeights

    108 abonnés 930 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 février 2014
    (...

    Guillaume Brac aime les personnages un peu bancals, un peu cassés. (...) Le cinéma de Guillaume Brac tient essentiellement à de petites choses, une sensibilité ténue et teintée de burlesque. (...) Cette grande justesse est la force du film, qui touche en plein cœur avec un dispositif pourtant assez modeste.

    ...)
    stanley
    stanley

    66 abonnés 756 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 février 2014
    Passé un temps assez long, le film finit par émouvoir par son charme réel. L'intrigue est très mince puisque le rocker loser ne tombe finalement amoureux de la jeune fille aux belles formes que parce elle s'intéresse à lui par le biais de sa future profession, journaliste. Le personnage se définit par sa fragilité à fleur de peau qui a besoin en permanence d'un père ou d'un pistolet quand sa dulcinée n'est pas présente. C'est à partir de la scène de présentation du magnum que le film finit par plaire (l'acteur qui joue celui qui lui donne son arme est superbe). Vincent Macaigne, toujours très bon, est cependant toujours dans le même registre, celui d'un homme paumé qui explose à certains moments. Bernard Menez, trop rare, joue une de ses meilleures prestations : un père aimant limite décalé, Solène Rigot donne à voir un prometteur talent pour un personnage très bien écrit. Si le scénario manque d'une certaine ampleur, Guillaume Brac en posant sa caméra dans la région d'Auxerre et en magnifiant les lieux (neige, froid, désolation) donne à voir une belle qualité d'images. Un petit film gentil dont on aime tous ses personnages. A noter une incohérence dans Tonnerre, l'action commence en décembre et en sortant d'un cinéma avant noêl, le couple laisse derrière eux une affiche de ... Lincoln sorti en janvier 2014.
    Christoblog
    Christoblog

    826 abonnés 1 674 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 février 2014
    J'avais remarqué, comme beaucoup, le moyen métrage de Guillaume Brac diffusé dans les salles l'année dernière : Un monde sans femme. J'étais donc curieux de retrouver son acteur fétiche (Vincent Macaigne) transporté des plages de Picardie dans les frimats de Bourgogne.

    Le résultat est très convaincant. On est tout de suite happé par.... la suite ici :
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