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Chaîne 42
148 abonnés
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3,5
Publiée le 2 octobre 2024
Un film de 1999 assez méjugé non pris pour ce qu'il est, une simple comédie romantique avec tous ses clichés New York vs campagne, à cause du succès de Pretty Woman 9 ans plus tôt du même réalisateur dont il n'est pas une suite. On a ici au contraire un film léger, une vraie comédie sans trop d'excès ni vulgarités et peu importe ce qui est prévisible ou non. J'ai trouvé les deux acteurs principaux crédibles dans leurs rôles. Gere moins hautain et inexpressif qu'à l'habitude et Roberts bien campée dans la provinciale irrésolue bien que pétillante. Le film est assez bien conçu avec les circonvolutions de la belle et les personnages secondaires ni insignifiants ni envahissants.
On reprend la même équipe que pour Pretty Woman, et ça fonctionne ! Richard Gere et Julia Roberts sont tout aussi crédibles, dans les moments de tendresse comme ceux de doute, de pitreries comme de révélations sur leurs personnages. Le scénario tient la route, et les personnages secondaires forment comme un cocon pour cette histoire d'amour. Mention spéciale pour la grand-mère de Maggie soucieuse de préparer sa petite-fille au mariage : "Les jeunes filles innocentes sont terrifiées par le serpent qui n'a qu'un œil." On a aussi le droit à une joli moment de poésie, au travers de cette réplique prononcée deux fois, la première pour toucher la belle, la seconde lorsqu'elle est enfin prête à dire oui : "Je garantis des moments de rudes épreuves, et je garantis qu'il arrivera un jour où l'un de nous, c'est inévitable, aura envie de tout quitter. Mais je garantis aussi que si je ne te demande pas de m'épouser, je vivrais dans le remords jusqu'à la fin de ma vie. Parce qu'au plus profond de mon cœur, je sais que tu es fait pour moi." Belle comédie romantique qui donne le sourire et quelques larmes.
Just Married (ou presque) réunit à nouveau le duo emblématique Julia Roberts et Richard Gere dans une comédie romantique qui, malheureusement, peine à captiver autant que leurs précédentes collaborations. L'intrigue, qui suit une femme fuyante de ses propres mariages, manque de la profondeur et de la fraîcheur qu'on pourrait attendre de ces deux acteurs. Bien que l'alchimie entre Roberts et Gere soit indéniable, le scénario prévisible et parfois cliché ne parvient pas à tirer pleinement parti de leur talent. Malgré quelques moments charmants, le film reste en demi-teinte, offrant un divertissement léger mais oubliable. Note : 2,5/5.
Un film qui nous transporte dans une histoire d’amour bien construite, une belle leçon d’amour. Un film d’amour comme on les attends, spoiler: Julia Roberts et Richard Gere sont très beaux à l’écran ensembles .
Gary Marshal réunit à nouveau Richard Gere et Julia Roberts et tente de retrouver le succès de "Pretty woman". Malheureusement ça ne marche pas cette fois. Le scénario est fade et même un peu grotesque. Les dialogues sonnent creux. Il ne reste finalement que le plaisir de retrouver Gere et Roberts qui restent assez charismatiques. Trop peu ...
Après avoir redécouvert "Pretty Woman" que j’apprécie beaucoup, je retombe ici sur du Garry Marshall que je n'aime pas. Sorti en 1999, le film réuni de nouveau Julia Roberts et Richard Gere dans une comédie romantique qui raconte l'histoire d'une homme qui écrit un article sur une femme qui fuit à tous ses mariages. Mélange donc entre "Pretty Woman" évidemment (on retrouve les deux acteurs mais également la confrontation de deux mondes différents, ici l'urbain contre le rural) et le très kitch "Perfect" (comédie romantique sur un mec qui écrit un article sur une femme qui donne des cours de fitness), nous sommes dans du Garry Marshall que je n'aime pas dans le sens où c'est très conventionnel, niais et long. Alors, "Pretty Woman" avait un peu les mêmes défauts mais le film a su tirer son épingle du jeu avec des personnages très attachants et puis surtout une situation plutôt originale : la rencontre entre une prostitué et un homme d'affaire. Et si ces deux personnages sortaient d'un monde que tout oppose, ils étaient néanmoins complices durant tout le film, rendant certes ce dernier prévisible, mais prenant un peu moins ses spectateurs pour des idiots. Ici, nous avons la caricature parfaite du téléfilm de Noël : un journaliste va dans une petite ville américaine pour écrire un article, tombe sur une femme à l'opposé de lui, ne peuvent pas se saquer durant les trois quarts du film, tout en se dragouillant, rendant le film éminemment prévisible. Et ce ne sont malheureusement pas les deux têtes d'affiche qui rattraperont l'ensemble, ne semblant jamais vraiment impliqués dans leur personnage. Et on les comprends, ce sont des personnages plats et sans saveur qui peuvent être interprétés par n'importe quel acteur tant ils sont interchangeables. "Just Married (ou presque)" est donc en somme une comédie sans saveur, bien longue et ennuyante.
4 763 abonnés
18 103 critiques
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1,5
Publiée le 6 avril 2021
Just married (ou presque) est l'un de ces films qui avaient probablement l'air bien sur le papier. Il y des stars comme Julia Roberts et Richard Gere essayant de retrouver la magie de Pretty Woman dans une intrigue similaire mais qui est si malmené qu'il en devient pénible à regarder. Je l'ai loué parce que ma femme voulait le voir un jour au vidéoclub local. Ma femme qui aime les comédies romantiques a arrêté de le regarder après une heure. Julia Roberts a son habituel personnage mignon. Au mieux elle s'en sort grâce à son charme et si c'est tout ce dont vous avez besoin je pense que vous aimerez ce film. Mais la plupart des scènes sont prévisibles ou nécessitent l'utilisation de la fameuse intrigue idiote de Roger Ebert. Par exemple dans la première scène du salon de beauté. Je ne dévoilerai rien pour ceux qui veulent voir ce film mais regardez et réfléchissez-y une seconde un journaliste d'une grande ville tomberait-il dans le piège de la serviette et pourquoi diable devrions-nous croire à ce rebondissement. J'aimerais pouvoir trouver quelque chose de positif à propos de ce film mais ce n'est qu'une mauvaise tentative de faire une suite au superbe Pretty Woman...
Cette petite romance de Garry MARSHALL vaut surtout pour la réunion du couple emblématique de "Pretty Woman". Dix ans après, Julia ROBERTS et Richard GERE se retrouvent dans une histoire bien trop prévisible pour être convaincante. "Just married (ou presque)" n'évite pas l'écueil de la mièvrerie. Tout est pétri de bons sentiments. Ce n'est ni bon ni mauvais. Juste banal et prévisible.
Garry Marshall/Julia Roberts/Richard Gere. C'est le trio de Pretty Woman en 1990. Neuf ans plus tard, il y a eu quoi ? Quatre mariages et un enterrement. Coup de foudre à Nothing Hill (avec Julia Roberts). Hugh Grant et Richard Curtis ont mis de l'humour, de l'originalité dans ce genre très codifié qu'est la comédie romantique. Just Married, malheureusement, ne fait preuve d'aucune de ces deux qualités et c'est bien dommage. On s'ennuie. Là où Hugh Grant avait l'habitude de camper des jeunes hommes timides, romantiques et maladroits, la classe naturelle de Richard Gere, son élégance, son chic, sa beauté, son assurance, tout ce que vous voulez, font que monsieur tout le monde a du mal à s'identifier à lui. C'est un journaliste, chroniqueur devrais-je dire, se sentant incontournable. Il a divorcé mais ne s'est jamais demandé pourquoi. Il a du succès auprès des femmes. Parce que c'est Richard Gere. Donc, on attend qu'une chose. Qu'il dégringole de son piédestal. Comme ça, ce sera bien fait pour lui. Na na nère. Ça arrive. Mais jamais, il n'en sera désemparé. Car si Maggie et lui s'entendent au début comme chien et chat, on devine aisément comment leur relation va évoluer petit à petit. D'abord moqueur, il deviendra compréhensif vis-à-vis de ses peurs. Tout n'est plus qu'une succession de clichés, de lieux communs, de rendez-vous ratés, de réconciliations in extremis. Fort heureusement, il y a la voix de Julia Roberts, son rire, son imitation d'un ornithorynque, sa beauté, sa bouche qui font que je peux tout oublier, tout pardonner. Il y en a peu de cette espèce-là. Eva Mendes. Scarlett Johansson. Capable sur leur seule pouvoir d'attraction de sauver les meubles. Que je tolère à peu près (ou presque) Just Married.
Les towns américaines sont un champ infini de possibilités ; communautés ouvertes à l'extérieur tout comme refermées sur elles-mêmes, elles offrent exactement le format voulu par un film, en nombre de personnages comme de rebondissements potentiels. Les premiers films de Roberts l'avaient compris, et c'est un semi-retour aux sources avec Marshall… Un retour aux mauvaises critiques, aussi.
Pourtant, la vie de Roberts est une bulle bien pensée qu'on pénètre comme par effraction, d'amples mouvements de caméra rythmant la découverte de son monde et se faisant la métaphore de ses mœurs ouvertes. Gere et Roberts vont bien ensemble, la comédie est légère mais consciente de ses limites, et le côté doucement communautaire de la ville de Hale fait comme un fil rouge, et blanc comme le mariage, et bleu comme le ciel presque tout le temps ; les couleurs du "I love America" auquel on fait bien d'être converti pendant un moment. Même si, il faut l'admettre, la patine est un peu trop optimiste et ne jette pas un regard sur la crédibilité de son cœur ; 50% d'absurdité et 50% de cocasse dans les mariages ratés en chaîne (pour référence, c'est 100% d'absurdité dans le titre français), mais pas vraiment de cohésion dans l'éclosion des sentiments.
Deux superstars (Julia Roberts et Richard Gere) bourrées de charme et de charisme pour une comédie romantique qui manque à mon avis de profondeur et d'intérêt. L'idée de départ du film aurait pu être mieux exploitée car après tout elle n'est pas inintéressante.
Près de dix années se sont écoulées depuis "Pretty woman", et voilà que le metteur en scène Garry Marshall vient nous proposer une nouvelle romance avec son duo fétiche. Cherchant certainement à retrouver le succès de son film emblématique de 1990, le cinéaste refait donc appel au couple Richard Gere/Julia Roberts, et ne s'arrête pas là, puisqu'il reprend également l'acteur Hector Elizondo (incarnant le manager de l'hôtel dans "Pretty woman"). Le cinéaste espère donc retrouver le public admirateur du couple mythique qu'il a su faire briller aux débuts des années 90, et ce sera d'ailleurs tout simplement sur cet aspect que "Just married (ou presque)" sera construit. En effet, ce film qui ne sera qu'une simple comédie romantique banale, niaise, et terriblement épuisante, se ressentira comme une grossière facilité lucrative, misant sur la nostalgie des spectateurs. Même s'il n'y aura rien à voir dans le scénario et les personnages (ici on suivra une femme effrayée à l'idée de se marier et prenant pour habitude de s'enfuir devant l'autel), on ne pourra s'empêcher de faire un comparatif avec "Pretty woman" (c'est de toute façon là-dessus qu'il s'est appuyé pour se vendre). "Just married (ou presque)" sera bien loin de son objectif principal, et à contrario, vexera son public, pris à cette occasion pour une vache à lait.
La volonté de faire un Pretty Woman 2 est bien là, le même producteur qui embauche bien évidemment les deux vedettes de la comédie romantique culte de cette décennie. La recette reste la même pour commencer puisque l'on présente Julia Roberts et Richard Gere en deux êtres diamétralement opposés que l'évidence va rapprocher. Enfin, là ou Pretty Woman a fonctionné à merveille avec beaucoup d'élégance et une romance menée de façon naturelle, ici on pêche plus côté standard de la comédie romantique. Pourtant malgré ce constat je dois quand même avouer que je m'attendais à pire. Gere n'est pas terrible, mais Robert est vraiment radieuse et son expérience a rendu son jeu plus assuré. On se doute bien évidemment du dénouement, mais l'histoire réserve quelques surprises et les dialogues sont parfois plus intelligents que ce que l'on attend (j'ai bien dis parfois). Car dans le fond, cette obsession du mariage pour l’Amérique de base est peut-être plus ou moins toujours vrai aujourd'hui, mais alors pour nous européens, cette histoire de mœurs à d'autant plus mal vieillis comparé au propos plus universel de Pretty Woman malgré la chronologie des deux films. Enfin une mariée qui fuit ça à de quoi intriguer (surtout quand on sait combien coûte un mariage bordel), c'est donc plutôt amusé que l'on se laisse bien avoir par cette romance ciné anecdotique.