Circles a glané de nombreuses récompenses dans les festivals : le Prix spécial du Jury catégorie Drame au Festival du Film de Sundance, le Prix du Jury œcuménique dans la Section Forum du Festival International du Film de Berlin et le Grand Prix du Jury au Festival du Cinéma Méditerranéen de Bruxelles.
Le scénario de Circles s’inspire d’une histoire vraie : celle du soldat serbe Srdjan Aleksić qui a accompli un acte héroïque en 1993 pendant la guerre en Bosnie. Ce dernier a pris la défense d’un soldat bosniaque, Alen Glavovic, alors roué de coups par des soldats. Le réalisateur serbe Srdan Golubović tombe sur ce fait héroïque en 2007 et décide alors de le porter à l’écran : "Je me suis rendu compte que c’était une des seules histoires positives qui soit ressortie des guerres meurtrières qui ont secoué l’ex-Yougoslavie. (…) Il est devenu mon héros personnel, recouvrant ma représentation de l’humanité et du courage."
Circles marque le troisième passage derrière la caméra pour le réalisateur serbe Srdan Golubović, après
"Absolute Hundred" (Apsolutnih sto) en 2001 et Le Piège (Klopka) en 2007. Cependant, c'est le premier film du réalisateur à sortir dans les salles françaises.
Le réalisateur serbe Srdan Golubović a intitulé son film Circles pour symboliser la réaction en chaîne des évènements qui ont suivi l’acte de bravoure de Srdjan Aleksić : "Tous les autres personnages tournent autour de lui. Tous leurs agissements sont liés à ce que Marko a fait en 1993."
Pour son troisième long-métrage, Srdan Golubović collabore de nouveau avec des acteurs qu’il a eu l’habitude de diriger dans ses réalisations précédentes comme Boris Isaković et Vuk Kostic, vus dans Le Piège (Klopka) et "Absolute Hundred" (Apsolutnih sto). Néanmoins, c’est la première fois que le réalisateur collabore avec le soixantenaire Aleksandar Berček, qui incarne ici Ranko, le père de Marko : "Le personnage de Ranko bien que très complexe devait être joué de manière minimaliste. J’étais conscient que le comédien qui l’interpréterait ne devrait pas faire le moindre mouvement de trop."
Au-delà de poser sa caméra dans trois pays différents (la Bosnie, la Croatie et la Serbie), le moment le plus difficile du film a été la perte du monteur Marko Glušac, décédé moins de deux semaines avant que la production ne s’achève. Circles lui est dédié.