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    Mes séances de lutte
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    39 critiques spectateurs

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    Zoé B.
    Zoé B.

    461 abonnés 118 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 novembre 2013
    Mercredi dernier sortait "Quay d’Orsay". J’ai déjà dit tout le bien que je pensais de cette première et réjouissante comédie de l’ogre Tavernier. Le film devrait trouver son public. Avec ses 499 salles, il est en tout cas bien armé pour ça. Coïncidence, sort la même semaine "Mes séances de lutte", le nouveau film de Jacques Doillon. Un autre vétéran du cinéma français, plus prolifique encore : un film par an, ou presque. Le cinéaste avait disparu un moment des écrans radar, une absence plutôt inquiétante, qu’on craignait même définitive, mais il a fait son come-back et repris le rythme des ses livraisons. Contrairement à un Tavernier qui embrasse tous les genres, Doillon creuse un peu toujours le même sillon. La seule chose qui l’intéresse, c’est d’ausculter les sentiments. Le trafic des sentiments plutôt, l’expression est de lui. Et film après film, imperturbable aux modes, il creuse un peu plus. En fait, c’est une œuvre qu’il construit. Avec, de loin en loin, d’authentiques chefs-d’œuvre : "La Drôlesse", "La Pirate", "Le Petit Criminel", "Ponette"… La direction d’acteurs, on le sait, est une grosse blague. Sauf chez Doillon. Pratiquée à ce niveau là, c’en est même une science. Les plus grandes comédiennes (Isabelle Huppert, Nicole Garcia, Béatrice Dalle..) se sont précipitées chez lui, sûres d’y trouver des partitions qu’on ne leur proposerait nulle part ailleurs. Dialoguiste étincelant, Doillon sait décrypter comme aucun autre nos émois, nos calculs, nos lâchetés. "Mes séances de lutte", son nouveau film, sort sur 31 écrans. Cherchez l’erreur ! Quand l’offre est aussi restreinte, quand un film est aussi peu visible, quelles chances a-t-il de cristalliser le désir, de rencontrer le public ? Je pose la question. "Mes séances de lutte" est pourtant le film le plus singulier que Doillon nous ait proposé depuis longtemps. Une œuvre très originale, presque détonnante dans sa filmographie, et qui mérite vraiment le détour. Doillon y met aux prises (littéralement aux prises) 2 amoureux en puissance qui n’ont juste pas les mots. Et qui vont troquer les joutes verbales contre la bagarre physique. Le résultat est un truc étonnamment joyeux, souvent burlesque. Assez profond aussi. Pour la première fois au cinéma (un cinéma pour le coup très chorégraphique) on ressent combien il faut parfois s’attraper, s’étreindre, avant que de se prendre. Se battre, se défendre, avant de se donner. Dis comme ça, je sais, c’est assez con. Mais le film est très fort. Et la grâce féline des acteurs y est pour beaucoup : James Thierrée, si rare au cinéma, et dont la puissance fait ici merveille, et Sara Forestier, qui depuis "L'Esquive" et après "Le Nom des Gens" ou "Une Nuit", s’affirme comme une de nos comédiennes les plus passionnantes. Allez voir "Mes séances de lutte". Doillon, le vieux soixante-huitard, en a encore sous le pied !
    Miltiade
    Miltiade

    37 abonnés 178 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 11 novembre 2013
    Le synopsis laissait déjà bouche bée. Le film est du même calibre. Sara Forestier et James Thierrée (chorégraphe, caution artistique du long-métrage) se débattent effectivement avec leurs dialogues sans aucun sens. Tentons une hypothèse : l’idée de les faire lutter ensemble est peut-être venue d’eux. Excédés par la nullité de leur texte, Forestier ou Thierrée s’est mis à décharger sa colère sur son partenaire de jeu. Doillon a trouvé ça génial et a décidé d’en faire le sujet de son film. Avec sa photographie moche, son montage approximatif et l’amateurisme de ses seconds rôles, Jacques Doillon n’a pas signé un grand exercice de style, mais l’exemple-même du film d’auteur autiste qui ne plait (on l’espère) qu’à son réalisateur. A fuir.
    Kinopoivre
    Kinopoivre

    29 abonnés 200 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 25 novembre 2013
    Décidément, James Thiérrée n’a pas de chance avec le cinéma. D’abord, on n’a même pas été fichu d’éviter une faute d’orthographe dans son nom au générique de début. Mais surtout, cet artiste, considéré à juste titre comme un génie de la scène et du cirque, à titre d’auteur, metteur en scène, interprète, acrobate et musicien, n’a joué que dans des navets, dont celui-ci est certainement le pire des vingt-huit films et téléfilms où il est apparu – et le fait que le metteur en scène de celui-ci soit une sorte de vétéran intouchable du cinéma français me laisse de glace.

    C’est un drame à deux personnages dénués de nom, plus trois comparses très fugitifs : Lui et Elle ont failli avoir naguère une aventure, qui n’a pas abouti, et Elle lui en a voulu. Alors, comme Schwarzy, Elle est très énervée et Elle revient, prétendûment afin de récupérer le piano qui se trouve dans la maison de campagne de son grand-père récemment défunt, piano dont on ne l’entendra jamais jouer ; Lui est occupé à faire de la maçonnerie, il est plutôt calme et placide, mais Elle veut sa revanche. spoiler: Le reste du film va se passer en une suite de bagarres à coups de poings, de pieds, un peu partout, sur un canapé, sur un tapis, debout dans le jardin, sur un tas de sable, avant les scènes inévitables – puisque le film est construit pour ça – de coït plutôt violent, dans la boue d’un ruisseau (voir l’affiche racoleuse), dans un escalier, etc.


    Ce film poura servir de maître-étalon permettant de mesurer la distance entre « intellectuel » et « intello », et vous devinez de quel côté il penche, ou plutôt il sombre. À un moment, l’homme dit que leur conversation est nulle (elle est surtout ordurière, mais il paraît que l’auteur voulait éviter les « dialogues d’une grande pauvreté »), et que tout individu doté de bon sens ne trouverait aucun intérêt à leur histoire. On ne saurait mieux définir l’entreprise.
    pitch22
    pitch22

    165 abonnés 682 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 27 novembre 2013
    Chose rare, j'ai du me résoudre à quitter la salle avant la fin de cette absconse et inepte bobo-bouse pseudo-psycho-torturée soporifique au possible. On aime (les critiques qui s'extasient sur un scénario ridicule et raté parce que ça les titille, ah bon, ou sur la direction d'acteurs, la blague) ou on déteste (cinéphiles compris).
    Thierry M
    Thierry M

    160 abonnés 2 435 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 4 juillet 2013
    c'est vraiment mauvais du début à la fin.
    Doillon nous a pondu une vraie daube.
    fasskinder
    fasskinder

    27 abonnés 304 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 7 novembre 2013
    La génération de 68 veut toujours montrer sa prétendue "jeunesse"... même au risque du ridicule ! Heureusement (!), il y en a qui n'ont pas peur du ridicule et de faire "jeune", et tant pis pour les vrais jeunes cinéastes d'aujourd'hui qui ne trouvent pas de place pour exprimer les doutes, les craintes, les espoirs d'aujourd'hui !
    7eme critique
    7eme critique

    531 abonnés 2 778 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 26 août 2014
    Très particulier ce petit film ! On assiste à une espèce de naissance amoureuse, où la lutte physique et le jeu verbal deviennent un rituel à cet étrange attirance, qui ressemble davantage à une délivrance. Cette idée originale reste tout de même d'un royal ennui sous cette réalisation qui se contente du stricte minimum. Avec un son, disons-le, pourri, la difficulté à déchiffrer les paroles de James Thiérrée parlant dans sa barbe avec cette voix grave, épuise et déconcentre le spectateur. Les roulades dans l'herbe, le sable, la boue, le parquet...deviennent affreusement étourdissantes au point d'espérer une fin rapide. Une tentative de "pseudo art-contemporain" qui ne trouvera pas preneur...
    brunetol
    brunetol

    188 abonnés 179 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 décembre 2013
    C'est un peu le contraire de "Gravity" : chez Doillon, ça commence assez mal, mais le final est éblouissant. Et ça change tout. Si les dialogues laborieux et les images assez moches qui ouvrent le film augurent mal de la suite, on aurait tort de se laisser glisser hors de cette histoire de corps qui vont rapidement s'agripper, s'accrocher, se heurter, s'empoigner à mesure qu'ils vont se taire. Avec des moyens presque dérisoires (de la peau et de la lumière), Doillon élève son cinéma jusqu'à des sommets d'érotisme qui ridiculisent un peu plus - s'il était nécessaire - les fameuses séquences de "La vie d'Adèle". Après plus de 30 films, Doillon continue de creuser son sillon singulier avec une énergie, une jeunesse plutôt réjouissante.
    conrad7893
    conrad7893

    300 abonnés 1 679 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 1 janvier 2015
    un film qui ne m'a pas plu. Les 2 protagonistes se livrent à un jeux je t'aime moi non plus où l'amour est vécu comme une bataille. les 2 personnages refusent de voir en face qu'ils sont fait l'un pour l'autre.
    Des dialogues pas suivis, des scènes de luttes sensuels
    pas assez pour faire un bon film
    très lassant
    William Spindler
    William Spindler

    13 abonnés 77 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 15 janvier 2015
    Voilà le genre de film qui fait beaucoup, beaucoup de mal au cinéma français ! C'est verbeux, intellectuel dans le mauvais sens du terme (du genre qui a tendance à dire au spectateur qui s'ennuie qu'il n'est pas assez intelligent pour comprendre), mal écrit, pas toujours très bien joué, improbable et sans enjeu dramatique réel. Consternant.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 10 décembre 2014
    Je suis passé à côté du truc... s'il y en a un...
    Film sans intérêt.
    Dialogues nuls et débités sans conviction par des acteurs qui n'y croient pas.
    Pas étonnant qu'il en résulte une impression que c'est très mal joué.

    Bon... bref...
    Ikabena
    Ikabena

    1 abonné 77 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 9 novembre 2013
    Une merveille ! Revigorant, une parade amoureuse puissante, des dialogues ciselés, on va au coeur de l'essentiel, chorégraphie animale, vitale. Performance physique impressionnante !
    Robert L.
    Robert L.

    3 abonnés 23 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 novembre 2013
    Parmi les derniers films de Doillon, "Mes séances de lutte" est certainement le film le plus ludique et le plus audacieux du réalisateur. Il est à mon sens supérieur à "Un Enfant de Toi" sorti l'an dernier, qui était un film très correct mais un peu convenu dans sa représentation du triangle amoureux. Avec ce film, Doillon prend une direction plus burlesque qui est probablement liée à la présence de James Thierrée, le petit fils de Chaplin. Le principe, aussi malicieux que joueur, en est simple : après avoir usé de tous les mots dans leur joute verbale, un couple d'amoureux contrariés, en vient au corps au corps, pour arriver à s'avouer un amour qu'ils rechignent à se déclarer. S'entame donc cette danse de séduction, tantôt puérile, tantôt hargneuse, avec ses péripéties corporelles burlesques. La nouveauté chez Doillon, c'est cette danse chorégraphiée des corps qui se taquinent et luttent, sans plus échanger de mots, si ce n'est des grognements, des ruminements... Pour apprécier le film, il faut se prêter au jeu...
    BeatJunky
    BeatJunky

    149 abonnés 1 930 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 8 juin 2015
    Du grand n'importe quoi... Peut être pas pour ceux qui auront capté les dialogues mais personnellement je n'ai rien saisi et j'ai trouvé ça très intello et surtout trop récité. Je me frottais les mains de voir Sara Forestier chez Doillon mais elle et James Thiérée auront juste réussi à m'ennuyer dans leurs séances de lutte qui certes, peuvent dénoncer une certaine frustration, une colère intérieure qui doit sortir pour se libérer mais j'ai trouvé que les dialogues étaient trop récités et surtout incompréhensibles pour les spectateurs lambda comme moi.Le manque de spontanéité aura eu raison de mon intérêt en quelques minutes, peut être parce que je ne m'attendais pas à ça. Malheureusement, je n'ai pas envie de retenter ma chance.... Bref, trop intello, trop spirituel pour moi....
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    268 abonnés 1 639 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 1 janvier 2014
    Trop écrit, peut-être. Mais très bien écrit, c'est sûr. Brillamment écrit, même. Jacques Doillon propose une joute verbale dont il a le secret, entre deux êtres en lutte contre leurs désirs et leurs répulsions, contre eux-mêmes, contre l'autre, contre les autres (père défunt, frère et soeur autoritaires et condescendants, fantôme d'un amour passé...). Autant de combats qui se mêlent et s'entremêlent, autant de saillies verbales provocantes voire cruelles, qui puisent leur inspiration (et leur venin) dans la rhétorique amoureuse comme dans la psychanalyse (du couple, de la famille). Tout cela aurait pu se limiter à un exercice de style oral et littéraire, peut-être lassant sur la durée. Mais Doillon a su donner à son sujet une extension corporelle, une incarnation sensuelle assez extraordinaire, grâce à la contribution de James Thiérrée, acteur et surtout chorégraphe. La joute verbale se conjugue à une joute physique. L'acuité intellectuelle exulte en une certaine puissance charnelle, via un ballet de corps qui se heurtent, se caressent, se pétrissent, se déchirent, se pénètrent. C'est ludique et grave à la fois. Radicalement cru. D'une intensité folle. Qui va crescendo, se nourrissant des transferts et autres catharsis jusqu'à l'expression libérée de la passion amoureuse. En matière d'érotisme violent, on peut y voir une sorte d'Empire des sens d'un genre nouveau. Doillon capte ce jeu farouche de séduction et de possession avec une épure qui n'est pas sans virtuosité en termes de mise en scène (longs plans-séquences tournoyants) ou de direction d'acteurs. Des acteurs sidérants par leur engagement : Sara Forestier qui transcende ici son image de jolie actrice fraîche et enjouée, tout en offrant un heureux contrepoint naturel aux artifices d'écriture ; James Thiérrée qui traduit à l'écran, avec une belle présence, mi-ours, mi-loup, l'inventivité dont il fait preuve sur scène. Doillon les suit de très près, orchestrant un mouvement permanent de mots et de corps, avec une liberté et une audace de tous les instants. Il n'avait jamais atteint cette alchimie entre l'intellectuel et le sensuel. Ces Séances de lutte constituent probablement son meilleur film.
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