Six ans après Les Mondes de Ralph, Ralph 2.0 est la première suite produite pour le cinéma par les studios d’animation Walt Disney depuis l’an 2000 avec Fantasia 2000, qui faisait suite à Fantasia, sorti dans les années 1940. Avant cela, il n’y avait eu que Bernard et Bianca au pays des Kangourous en 1990. Ralph 2.0 est cependant la toute première suite des studios d’animation Disney à avoir été créée par l’équipe du film original (réalisation et scénario).
Rich Moore, le réalisateur des Mondes de Ralph, revient aux manettes de RALPH 2.0 après avoir réalisé Zootopie et explique ce qui rend Ralph et Vanellope si attachants : "Ce sont des personnages imparfaits, et c’est précisément pour cela qu’on les aime. Leur amitié est tellement sincère et leur alchimie tellement évidente et amusante que nous étions tous impatients de les retrouver." Phil Johnston, coscénariste du film original et de Zootopie et scénariste de Bienvenue à Cedar Rapids, est de retour dans une double fonction : il est cette fois non seulement scénariste mais aussi réalisateur aux côtés de Rich Moore. Il déclare : "Quand Ralph et Vanellope s’étaient rencontrés dans le premier film, cela avait fait des étincelles mais ils étaient très vite devenus les meilleurs amis du monde. Ces liens d’amitié aussi rapides que solides nous avaient tous enchantés, mais leur histoire était loin d’être terminée. D’autres aventures les attendaient. Vanellope en particulier commençait tout juste à s’épanouir."
RALPH 2.0 entraîne nos héros sur Internet, un univers démesuré et inconnu aux possibilités infinies. En se mettant à la place de leurs personnages, les cinéastes ont réalisé que Ralph et Vanellope auraient des points de vue complètement différents concernant Internet. Rich Moore explique : "Ils sont un peu comme des gamins de la campagne qui découvrent la ville. Tandis que l’un tombe sous le charme de ce nouvel univers, l’autre n’a qu’une hâte : rentrer chez lui." Le réalisateur Phil Johnston ajoute : "Ralph adore sa vie telle qu’elle est alors que Vanellope rêve de changement, elle aimerait bien voler de ses propres ailes. Cela génère évidemment un conflit entre eux qui est au coeur de cette histoire."
Ralph n’est pas le seul à se sentir dépassé à l’idée d’explorer Internet de fond en comble : le directeur de l’histoire, Jim Reardon, confie avoir lui aussi été intimidé par l’univers dans lequel se déroule le film. "Cela reste toujours aussi intimidant aujourd’hui ! précise-t-il en souriant. C’est un sentiment qui ne disparaît jamais. Nous nous sommes efforcés de faire de la Toile un univers familier pour les spectateurs, dans lequel ils se retrouvent, un peu comme avec la Gare Centrale du premier film – la multiprise qui s’apparentait à une gare ferroviaire. Dans Ralph 2.0, chaque utilisateur du web y est représenté par un avatar qui exécute ses ordres. C’est un peu comme dans le dessin animé de Tex Avery dans lequel le personnage se demande comment la lumière s’éteint lorsqu’il referme la porte de son frigo et observe par un hublot un petit personnage venir fermer l’interrupteur."
Le producteur Clark Spencer se souvient de l’atmosphère unique qui régnait lors de l’enregistrement des voix des acteurs. "John C. Reilly (Ralph) préfère enregistrer avec ses partenaires. La plupart des acteurs sont seuls dans le studio lorsqu’ils doublent un personnage d’animation, mais lui considère qu’il n’est jamais aussi bon que lorsqu’il donne la réplique à quelqu’un pour de vrai. Il aime improviser, c’est la raison pour laquelle Sarah Silverman (Vanellope) et lui ont enregistré toutes leurs scènes ensemble." Le réalisateur Rich Moore précise : "John et Sarah ont une incroyable alchimie et leur performance, tout comme la relation qui unit Ralph et Vanellope, s’en ressent."
Pour Justin Sklar, superviseur de l’animation, redonner vie à ce personnage n’était pas aussi simple que ce que l’on aurait pu croire, car la technologie a énormément changé depuis la sortie du premier film. Il explique : "Nous avons passé beaucoup de temps à réfléchir à la façon de recréer le Ralph du premier opus tout en tirant profit de toutes les connaissances que nous avons acquises depuis. Finalement, nous l’avons reconstruit en changeant quelques petites choses. Il a désormais des pattes d’oie et ses poings sont différents, plus graphiques. Nous avons adopté un modèle très angulaire. Ses épaules et ses hanches sont par exemple plus carrées qu’avant."
Nathan Warner, directeur de la photographie en charge du layout, explique que les scénaristes et les animateurs ont réalisé un travail tellement spectaculaire pour que les spectateurs s’identifient aux personnages que son équipe et lui ont utilisé des techniques de cinéma en prises de vues réelles pour soutenir et renforcer leurs créations. Il déclare : "Nous devions faire notre part du travail pour entraîner les gens dans un monde qu’ils reconnaîtraient. Il fallait que les spectateurs voient Ralph comme un héros de film d’action, qu’ils imaginent ce géant de 2 mètres dans le monde réel. Nous avons donc fait de notre mieux pour que nos objectifs recréent ce qui se produit dans le monde réel. Nous avons utilisé une technique de variation de focale. Il s’agit d’un changement de mise au point entre différents objets présents à l’écran. L’objectif se réajuste et propose un plan plus large ou plus serré. Dans une scène d’action, ce petit ajustement permet à nos yeux de réaliser que quelque chose a changé. C’est important parce que cela se produit souvent dans les grands moments d’émotion."
Les réalisateurs de Ralph 2.0 ont inclus des caméos d’Amazon, d’Instagram, eBay et Snapchat, entre autres, et même de sites internationaux, pour ajouter de l’authenticité. Rich Moore déclare : "On nous demande souvent comment nous nous y sommes pris pour personnifier ces sites web. La réponse est simple : nous nous sommes tout simplement lancés en acceptant comme à notre habitude de prendre des risques pour rendre cet univers le plus crédible possible." Si vous êtes bien attentifs, vous pourrez même reconnaître le logo d'AlloCiné au détour d'une séquence (on peut aussi le voir dans la bande-annonce).
L’arsenal photographique du chef-opérateur Nathan Warner s’est également agrandi pour accueillir d’autres caractéristiques propres au cinéma en prises de vues réelles, telles que des aberrations optiques comme les « flares » (éclats lumineux que produit la lumière dans un objectif ordinaire) ou la courbure, la déformation en périphérie de l’image, en accordant une attention particulière à l’endroit où se pose le regard dans l’image.
L’une des particularités de Vanellope, que l’on retrouve ici plus développée, est son bug. D’après Cesar Velazquez, responsable des effets d’animation, il existe deux types de bugs dans Ralph 2.0. Il explique : "Le premier de ces bugs se produit lorsqu’elle est nerveuse et qu’elle se téléporte dans un lieu qui reflète son état émotionnel. L’autre bug a lieu lorsqu’elle est davantage en contrôle et veut se téléporter ailleurs – elle l’utilise beaucoup durant les courses. Il apparaît à la fin du premier opus, mais c’est désormais sa compétence principale." Cesar Velazquez et son équipe ont été contraints de recréer totalement le bug de Vanellope car Hyperion, le logiciel de rendu utilisé actuellement par le studio, a été créé après la sortie des Mondes de Ralph.
L’équipe du film a fait appel à Gal Gadot pour prêter sa voix à Shank dans la version originale. L’actrice déclare : "Shank est une conductrice hors pair et elle a un côté bad girl, mais au fil du film, vous découvrez qu’elle est en réalité drôle, avisée et chaleureuse, et c’est ce que j’aime le plus chez elle." D’après le réalisateur Phil Johnston, Gal Gadot ajoute une dimension extraordinaire au personnage. Il ajoute : "Il y a tellement de texture et de vie dans sa voix... Si Ralph est comme un grand frère pour Vanellope, nous voulions une figure de grande soeur. Nous désirions quelqu’un que Vanellope admirerait, et Gal est clairement quelqu’un que les enfants – et beaucoup d’adultes que je connais – aspirent à imiter." Rich Moore confie : "C’est le personnage le plus cool de Slaughter Race. Shank a tout vu, tout vécu et pourtant, son coeur n’est rempli que de gentillesse. C’est tout le paradoxe de ce personnage."
Dans Ralph 2.0, YESSS est le principal algorithme du site lanceur de tendances BuzzzTube. Si c’est tendance et avant-gardiste, vous pouvez être certain que Yesss en a entendu parler en premier et qu’elle l’a déjà partagé avec le reste du monde. Dotée d’un talent inégalé pour repérer les vidéos qui feront le buzz, Yesss se tient au courant de toutes les tendances sur Internet, ce qui ne l’empêche pas de venir en aide à Ralph et Vanellope lorsque ces derniers se retrouvent sérieusement endettés sur eBay. S’il y a bien quelqu’un qui maîtrise le fonctionnement de la Toile, c’est elle. Le réalisateur Rich Moore commente : "Yesss sait anticiper les tendances comme personne et ce qui va faire le buzz . À chaque fois qu’on la voit, elle porte une tenue différente et une nouvelle coupe de cheveux. Yesss est l’incarnation même de la nature en constante évolution de l’Internet."
C’est Taraji P. Henson qui prête sa voix à YESSS, cette entrepreneuse du web, dans la version originale. L’actrice déclare : "Yesss est très tendance. À chaque fois que j’entrais dans le studio, ils avaient ajouté une nouvelle couleur, une nouvelle coiffure ou une nouvelle tenue. C’était tout simplement magnifique." Le producteur Clark Spencer déclare : "Nous voulions quelqu’un de très confiant pour incarner Yesss, quelqu’un qui allait apporter de l’éclat et du panache. Nous avons pensé que Taraji pourrait vraiment ajouter de la personnalité et de l’humour, comme elle le fait dans « Empire », ainsi que la profondeur dont elle a fait preuve dans Les Figures de l'ombre."
Internet fourmille d’activités grâce à deux catégories principales de personnages : -Les Internautes sont les avatars représentant les humains qui surfent sur Internet : lorsque quelqu’un déplace son curseur sur un écran d’ordinateur, son avatar se déplace sur la Toile. Les premiers tests pour le film ont révélé que certains plans devraient comporter plus de 100 000 Internautes, sillonnant Internet à la recherche des meilleures affaires et des derniers potins. Ignorant l’existence les uns des autres, ces utilisateurs du Net circulent d’un coin à l’autre de ce monde tentaculaire grâce à un réseau de transport complexe. Le superviseur des foules Moe El-Ali explique : "Les Internautes représentent le flux du monde. Sans eux, il n’y aurait pas de lumière dans le monde de l’Internet." -Les Cybériens sont les résidents de l’Internet. Ces citoyens du Net sont employés par les divers sites web que visitent les Internautes et aident ceux-ci dans leurs achats et dans leurs recherches. Yesss et M. Jesaistout sont des Cybériens. Moe El-Ali note : "Les Cybériens possèdent une gamme complète d’émotions. Ils sont parfaitement conscients de ce qui se passe autour d’eux."
Si François-Xavier Demaison et Dorothée Pousséo reprennent leurs rôles de Ralph et Vanellope dans la VF, un petit nouveau fait son apparition dans ce petit monde. J.P. Spamley est un spam que l’on ne peut ignorer, un citoyen du Net qui tente d’appâter les gens dans la vie réelle pour qu’ils visitent son site. Cet infatigable vendeur qui apparaît sans qu’on l’y invite aide Ralph et Vanellope alors qu’ils s’aventurent dans le nouveau monde d’Internet pour sauver le jeu de Vanellope. C’est Jonathan Cohen qui lui prête sa voix dans la version française. Robert Huth, superviseur de l’animation, déclare : "Spamley est un vendeur prêt à tout. Il est nerveux et agité. Il a un trop-plein d’énergie mais il n’est pas méchant. Il est même plutôt heureux que Ralph et Vanellope lui demandent de l’aide."
Même s’ils ne constituent pas des personnages à proprement parler, les véhicules présents dans RALPH 2.0 contribuent à peupler le monde du film et ont donc été traités comme des personnages secondaires. Lorsqu’un utilisateur du Net visite un moteur de recherche et clique sur un lien, un véhicule représentant ce lien se forme autour de l’Internaute (l’avatar de l’utilisateur) et l’emporte directement vers le site. Les Internautes voyagent à bord de véhicules volants sur des rails qui relient les différents sites web. Le superviseur des foules, Moe El-Ali, explique : "Nous avons des plans avec 200 000 véhicules. Ils se déplacent tous à très grande vitesse sans jamais se toucher." Les citoyens du Net utilisent 6 véhicules génériques qui ne sont pas confinés au système ferroviaire. Matthias Lechner, directeur artistique en charge de l’environnement, explique : "Les Cybériens peuvent voyager librement dans n’importe quelle direction. Ils sont même un peu énervés par les embouteillages causés par les Internautes." Mo El-Ali explique que le processus a dû être automatisé en raison du grand nombre de véhicules présents en même temps dans certains plans - sur au moins l’un d’eux, on peut voir plus d’un million de véhicules volants. Il précise : "C’est construit comme un récif de corail. Chaque véhicule est doté de certaines caractéristiques qui lui permettent ou non de faire certaines choses. Il y a des exceptions à la règle, évidemment."
Dès le tout premier montage, une séquence a fait l’unanimité auprès de l’équipe et des artistes : celle qui introduit les princesses Disney dans l’histoire. Clark Spencer, le producteur, déclare : "Nous devions trouver l’équilibre entre l’autodérision et l’hommage que nous voulions rendre à ces personnages emblématiques." La coscénariste Pamela Ribon n’était pas certaine qu’ils seraient autorisés à intégrer les princesses à un environnement contemporain, mais elle était prête à tenter sa chance par loyauté envers un personnage en particulier. Elle raconte : "Techniquement, Vanellope est une princesse, mais elle n’a jamais vraiment été assimilée à la royauté Disney. Il n’y a aucune raison que cette petite princesse en pull à capuche n’ait pas sa place au sein de cette grande famille ! C’est une vraie princesse, ma princesse ! J’aimais l’idée de l’introduire dans ce club."
Pamela Ribon a fait des recherches et s’est rendue compte qu’une princesse Disney digne de ce nom devait posséder au moins une qualité particulière. Elle explique : "Quand j’ai vu toutes ces princesses et toutes leurs histoires, j’ai voulu être certaine d’avoir tout compris. J’ai donc demandé quelles princesses avaient été kidnappées, lesquelles avaient été empoisonnées, et auxquelles on avait jeté un sort." En découle une scène qui réunit toutes les princesses dans la même pièce pour la première fois dans l’histoire du studio. Pamela Ribon a multiplié les clins d’oeil à leurs histoires personnelles à travers des dialogues qui rendent hommage à ces personnages emblématiques avec humour et une taquinerie bienveillante.
Vanellope fait forte impression chez les princesses en leur montrant le charme d’une tenue un peu plus décontractée. C’est à Ami Thompson, la directrice artistique en charge des personnages, qu’il a incombé de moderniser les tenues de ces personnages cultes. Elle confie : "Je n’arrive toujours pas à croire que j’ai dû concevoir des tenues décontractées pour les princesses Disney ! Nous voulions leur donner un style moderne qui reflète le parcours de chacune d’entre elles. Cendrillon porte ainsi un tee-shirt imprimé d’une citrouille transformée en carrosse sur lequel est inscrit G2G pour « Got to go » ( « Je dois filer »). Il y a une pomme imprimée sur le jean de Blanche-Neige. Et le haut de Merida représente un ours souligné de l’inscription « Maman ». Chaque pièce est branchée et surprenante, que ce soient les tee-shirts dans le style de ceux des fans de groupes de rock, les chemises à carreaux ou bien les tee-shirts de motards."
Sur le haut de la princesse Aurore, on peut lire « Reine de la sieste » ; sur celui de Pocahontas on voit un motif de loup hurlant à la lune ; et sur celui de Elsa « Just Let It Go », une allusion à la chanson « Libérée, délivrée ». Le haut de Blanche-Neige est décoré d’une pomme empoisonnée. Ami Thompson explique : "Il est écrit « poison » et le « p » est un peu dégoulinant, avec un graphisme qui rappelle les films d’horreur des années 50. Cela crée un tel contraste avec les robes sophistiquées que l’on a l’habitude de voir chez les princesses que nous nous sommes demandé si on était dans le camp des princesses en robe ou dans celui inspiré des vêtements confortables et décontractés de Vanellope !"
Pour la version française l’équipe artistique a réussi, comme pour la VO, à réunir la plupart des comédiennes qui avaient prêté leur voix aux princesses Disney. On retrouve ainsi Bérénice Bejo (Merida dans Rebelle), Valérie Karsenti (Mulan), Mathilda May (Pocahontas), Cerise Calixte (Vaiana), Maeva Meline (Raiponce), Victoria Grosbois (Jasmine dans Aladdin), Marie Galey (Ariel dans La Petite Sirène), Emmylou Homs (Anna dans La Reine des neiges).
L’un des principaux défis auquel les cinéastes ont été confrontés lors de la création de cet univers a été de ne laisser aucun doute possible dans l’esprit des spectateurs quant à l’endroit où ils se trouvent. Rich Moore déclare : "Nous avons pris très tôt la décision de créer nos propres sites web tels que BuzzzTube, quelques jeux en ligne ainsi que le moteur de recherche M. Jesaistout. Nous voulions également que le public reconnaisse cet univers en un instant, c’est pourquoi nous avons intégré des sites tels qu’eBay, qui joue un rôle majeur dans l’histoire puisque c’est là que Ralph et Vanellope se rendent pour acquérir la fameuse pièce de rechange dont ils ont besoin."
La mission du compositeur Henry Jackman était de créer une ambiance musicale qui rappelle celle du premier film tout en embrassant la nouvelle histoire et le monde vaste et inexploré d’Internet, dans lequel Ralph et Vanellope doivent naviguer pour récupérer l’élément qui leur permettra de sauver le jeu de cette dernière. Le réalisateur Rich Moore déclare : "Je pense que cette nouvelle musique est la meilleure oeuvre d’Henry. C’est un compositeur extraordinaire ainsi qu’un musicien et un auteur vraiment brillant. L’émotion qu’il apporte est profonde, réfléchie et drôle." Henry Jackman déclare : "Les Mondes de Ralph est l’un des meilleurs films d’animation de ces dernières années et j’étais vraiment fier de la partition. Qu’est-ce qui fait que celui-ci est différent ? On est passé du jeu d’arcade à Internet. Même si nous avons pu conserver une partie de l’identité originale, nous avons dû créer et intégrer une nouvelle dimension. Il y a une distinction entre l’électronique du jeu d’arcade et l’électronique d’Internet, qui est plus moderne et a donc un son plus contemporain."
Ralph 2.0 contient deux scènes post-génériques. La première est une scène où l'on voit une petite fille prénommée Moana à l'arrière d'une voiture en train de jouer à un jeu vidéo dans lequel Ralph et Vanellope interviennent. Cette scène était visible dans l'un des trailers du film mais n'a pas été gardée dans le montage final, ce que la séquence ne manque pas de souligner avec autodérision puisque la petite dit à sa mère : "il n'y a pas eu cette scène amusante de la bande-annonce".
La seconde scène post-générique intervient à la toute fin du générique alors qu'on nous propose de découvrir un extrait exclusif de La Reine des Neiges 2. Mais la surprise est de courte durée puisqu'il s'agit en réalité de Ralph interprétant Never Gonna Give You Up de Rick Astley. Une manière de "rickroller" le spectateur, en référence à une pratique qui consiste à tromper les internautes en utilisant un hyperlien sans rapport avec le sujet qu'ils sont en train de lire et qui renvoie vers le vidéoclip de la chanson pop.