Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
John Bereti
29 critiques
Suivre son activité
2,5
Publiée le 8 décembre 2024
Le film Captain America: Civil War présente quelques points positifs, mais aussi des lacunes qui rendent l’expérience mitigée.
Points positifs L’introduction de nouveaux personnages comme Black Panther est une réussite notable. Son rôle est captivant, et son intrigue personnelle apporte une profondeur supplémentaire, notamment grâce à sa quête de vengeance qui s’entrelace habilement avec le récit principal. Wanda Maximoff, alias Scarlet Witch, est également un atout du film. En tant que seule membre de l'équipe avec de réels super-pouvoirs, elle apporte une dimension différente aux scènes d'action, et son conflit interne est intriguant.
Points négatifs Malheureusement, l’intrigue principale ne convainc pas. Le conflit entre Steve Rogers (Captain America) et Tony Stark (Iron Man) paraît forcé et manque de nuances. Le désaccord sur les Accords de Sokovie, censé être le cœur du film, n’est pas suffisamment approfondi pour justifier une scission aussi dramatique. De plus, la révélation finale concernant les parents de Tony, bien qu’émotive, semble artificiellement ajoutée pour intensifier le conflit, plutôt que de découler naturellement des événements.
Incohérences et failles scénaristiques
Le plan de Zemo : Le méchant principal, Helmut Zemo, dispose d’un plan extraordinairement complexe qui repose sur une série d’événements improbables (et sur le fait que chaque personnage réagisse exactement comme prévu). Son succès paraît trop dépendant de la chance, ce qui affaiblit sa crédibilité.
La bataille de l’aéroport : Cette scène, bien qu'impressionnante visuellement, semble déconnectée de l’enjeu émotionnel du film. Les héros s’affrontent avec une légèreté qui contraste avec la gravité de leur désaccord. Cela donne l’impression que la scène a été conçue uniquement pour impressionner, plutôt que pour faire progresser l’intrigue.
Les Accords de Sokovie : Le film ne prend pas le temps d’explorer les conséquences concrètes de ces accords sur les Avengers et sur le monde en général. Cela rend le conflit idéologique moins percutant.
Wanda et Vision : Bien que leur relation naissante soit subtilement introduite, le traitement de Wanda est parfois incohérent. D'un côté, elle est montrée comme puissante et capable ; de l'autre, elle est souvent perçue comme une menace incontrôlable, sans que le film explore vraiment ce paradoxe.
Conclusion En résumé, Captain America: Civil War est un film qui brille par ses scènes d’action et l’introduction de personnages marquants comme Black Panther et Wanda. Cependant, son intrigue principale manque de profondeur et se heurte à des incohérences qui nuisent à l’engagement du spectateur. Le film se perd dans sa volonté d’être spectaculaire, au détriment d’un véritable développement narratif.
Les Avengers en pleine guerre civile : des super-héros qui se tapent dessus, enfin !
Bon, quand Tony Stark et Steve Rogers jouent les gentils d’habitude, ça va. Mais là, c’est The Clash. Tony est prêt à se plier aux règles du gouvernement comme un bon toutou en costard, tandis que Cap’ préfère continuer à voler de ses propres ailes et taper du méchant sans se soucier des politiciens. On a droit à un affrontement aussi épique qu’un soir de bagarre générale au PMU, sauf qu’ici c’est en collants et ça se passe à l’aéroport.
Marvel a compris qu’il fallait mettre un peu de profondeur dans le mix. Exit le tout-en-l’humour, on passe à des enjeux réels. Les persos se la prennent en pleine poire, et cette fois, pas de retour en arrière. Stark n’est plus juste l’arrogant en armure, il se prend la tête, il cogite, et franchement ça nous sort du Marvel classique où tout s’arrange avec un sourire de Thor ou une blague de Rocket. Ici, c’est personnel, et c’est du lourd.
Scène mythique avec tous les héros qui se mettent sur la tronche en pleine zone d’embarquement. Un spectacle où même Spidey vient faire coucou. La chorégraphie est réglée comme du papier à musique, chaque coup porte, et on n’a qu’une envie : que ça continue. Si Marvel nous fait encore des scènes comme ça, c’est clair que le stock de pop-corn va s’envoler.
Ce Spider-Man-là a l’air tout droit sorti des pages de la BD. Exit le mec de 30 ans qui joue l’ado, ce Spidey est jeune, nerveux, et bouffe les répliques comme un affamé. Tom Holland nous sort un Peter Parker qui fait bien la balance entre l’ado naïf et le gars qu’il vaut mieux pas chercher. Sur quelques scènes, il crève l’écran et nous fait espérer que son film en solo va claquer.
Enfin, la Panthère Noire, venue tout droit de Wakanda, se pointe pour griffer un peu tout le monde. Charismatique, classe, il apporte ce côté mystérieux, avec un soupçon de vengeance. On sent que ce gars-là ne plaisante pas, et c’est un plaisir de voir un nouveau héros débarquer sans flonflon ni humour de pacotille. Bref, bienvenue au club, T’Challa !
C’est le Marvel qu’on attendait : des alliances brisées, de la baston, des décisions lourdes de conséquences et une vraie fracture dans les Avengers. Si t’étais déjà fan, là tu vas te régaler. Si Marvel garde cette vibe plus mature, on est prêts à en redemander pour dix ans de plus !
Plus de critiques sur https://www.instagram.com/oni_s_reviews/?hl=fr
Un Marvel super ! Pas de réel méchant dans ce film, Les combats sont entre les héros comme on peut le voir sur l'affiche, Iron man vs Captain america, qui n'ont pas la même vision sur les méchant et comment agir. On n'y voit Spider-man (mon hero marvel préféré.) et j'adore ça ! Un 4 pour une merveille comme cela.
Incroyable les méchant le combat d'anthologie entre deux héros que tout oppose. Incroyable avec en plus les petits nouveaux spiderman et black panthère
A défaut de créer un bon gros méchant, bien ridicule comme souvent, où les héros sont sympas, beaux, intelligents, sont confrontés, à un antipathique, vilain et basique psychopathe; l'idée est de dresser les uns contre les autres, sous prétexte, comme dans les "indestructibles" de pixar, d'être mis au placard. Les supers héros au placard, elle est bonne celle là. Donc voilà un opus Avengers, déguisé en opus Captain América, et oui il n'y a pas Hulk, ni Thor, mais c'est prétexte à approfondir certains personnages et à en introduire d'autres. Il est vrai que le catalogue des super héros de Marvel est énorme... Une fois que l'on a dit cela qu'est-ce que cela donne, et bien une belle surprise, moins de grosses destructions ridicules, moins de surenchère dans les explosions, plus de corps à corps, de cascades spectaculaires et plus de cohérence dans le récit. Le problème des producteurs et des réalisateurs est de combler un public qui en demande toujours plus, tout en restant crédible si possible. Alors, qu'elle sera la prochaine étape, avec tous ces nouveaux personnages, comment vont-ils tous trouver leur place? Toujours est-il que cet opus est un bon cru, alors sans consommer sans modération.
« spoiler: Unis nous sommes résilients. Divisés nous sombrons. »
La troisième phase de la saga Infinity du MCU s'ouvre avec un troisième film intitulé "Captain America", mais qui est en réalité plutôt un film "Avengers", en raison de l'interaction entre presque tous les super-héros présentés jusqu'à présent, spoiler: et de l'introduction de deux nouveaux personnages. A ce sujet, ne manquez pas les séquences pré-génériques et post-génériques du générique de fin .
Parce que spoiler: la majorité ne comprend pas la mission des Avengers et ce que cela peut impliquer dans la lutte contre le mal, les Nations Unies veulent les mettre sous leur contrôle par le biais d'accords contraignants .
Alors que Tony Stark spoiler: accepte sans compromis ces « Accords de Sokovie » , Steve Rogers – spoiler: issu de la génération qui a libéré la planète du joug nazi – émet des réserves : « Nous essayons de sauver autant de personnes que possibles. Parfois, cela ne veut pas dire que tout le monde. »
Les Avengers commencent alors spoiler: à être divisés : « Notre force même incite au défi. Le défi incite au conflit. Et le conflit engendre la catastrophe. »
Des spoiler: doutes et une division dont profite l'esprit pervers d'un terroriste, qui poussera la situation jusqu’à l'extrême, afin d’opposer les Avengers les uns aux autres dans l'espoir qu'ils s’auto-anéantissent jusqu'au dernier .
Seules des personnes et des entités aussi nobles d’esprit et scrupuleuses que les Avengers sont capables d’atteindre un tel niveau d’introspection – au point d’aller jusqu’à spoiler: la « guerre civile », afin que chacun ait le droit de vivre libre et de jouir de la liberté d’expression .
Brillamment écrit par Christopher Markus et Stephen McFeely, « Civil War » est un film intelligent, sombre, captivant, intense et mature, une fois de plus parfaitement réalisé par Anthony Russo et Joe Russo – Les Frères Russo.
Le casting du MCU s'agrandit encore pour inclure Chris Evans, Robert Downey Jr., Scarlett Johansson, Sebastian Stan, Anthony Mackie, Don Cheadle, Jeremy Renner, Chadwick Boseman, Paul Bettany, Elizabeth Olsen, Paul Rudd, Emily VanCamp, Marisa Tomei, Tom Holland, Frank Grillo, Martin Freeman, William Hurt et Daniel Brühl, qui réalisent tous de brillantes performances dans l'incarnation de leur personnage respectif.
Exceptionnel. Civil War reste malheureusement mal adapté, car dans les comics cette guerre fait beaucoup plus de dégâts et eut beaucoup plus d’impact, d’ailleurs beaucoup plus de personnages étaient impliqués. Mais je comprends les choix d’adaptation au spectateur et je trouve ça vraiment réussi. Le combat final entre Stark, Rogers et Bucky est exceptionnel. La fin est incroyable. Le choix de mettre le psychologue en second plan est très bien pensé : cela laisse plus de place à la civil war et aux différences entre les Avengers. Je me souviens encore de l’hystérie qu’il y avait à sa sortie !
Captain America: Civil War est un film épique qui bouleverse l'univers des Avengers en présentant une fracture inattendue au sein de l'équipe. Le conflit entre les héros est intense et bien amené, apportant une dimension émotionnelle et dramatique.
Ce dernier et troisième opus de la saga Captain America met en scène Steve Rogers, alias Captain America, au sein des Avengers. Autrefois soudés ils vont se scinder en deux camps lorsqu’il voudra sauver Bucky quand celui -ci est accuser de terrorisme. Ce blockbuster est bourré d’action accompagné d’excellents effets spéciaux. Le scénario est basé dans la suite logique des deux premiers ce qui apporte une cohérence à l’audience et un intérêt certain. Un bon divertissement qui se laisse regarder .
"Captain America: Civil War" des réalisateurs Anthony et Joe Russo s'est imposé comme un jalon crucial dans l'univers cinématographique Marvel, en entrelaçant habilement la grandeur épique des super-héros avec les dilemmes moraux profonds et les luttes internes. Ce film, situé au carrefour de multiples arcs narratifs, explore avec finesse la dynamique fracturée au sein des Avengers, provoquée par les Accords de Sokovie, une proposition visant à placer l'équipe sous la supervision des Nations Unies.
Le film brille par sa capacité à équilibrer une distribution pléthorique de personnages, en donnant à chacun un moment pour briller sans submerger le récit central. Les débuts remarqués de Chadwick Boseman en Black Panther et de Tom Holland en Spider-Man apportent une fraîcheur bienvenue, tandis que les performances de Chris Evans et Robert Downey Jr. ajoutent une couche émotionnelle poignante, leurs personnages étant tiraillés entre la loyauté et la conviction personnelle.
Sur le plan technique, "Civil War" excelle avec des séquences d'action spectaculaires, notamment la bataille emblématique de l'aéroport, qui reste un moment phare de l'univers Marvel. La chorégraphie des combats et les effets spéciaux se combinent pour créer des moments d'action mémorables, qui ne manquent pas de captiver l'audience.
Cependant, le film n'est pas sans défauts. Malgré sa gestion habile des nombreux personnages, il court parfois le risque de se perdre dans son propre ambitieux crossover, flirtant avec l'excès sans toutefois y succomber totalement. De plus, bien que le film aborde des thèmes de responsabilité et de culpabilité, il semble par moments éviter de plonger pleinement dans les ramifications morales et éthiques de ces questions, privilégiant l'action au détriment d'une exploration plus profonde.
En outre, le personnage de Zemo, bien qu'efficacement interprété par Daniel Brühl, souffre parfois d'un manque de présence à l'écran, le réduisant occasionnellement à un antagoniste oubliable parmi les enjeux plus vastes du film. Son motif, bien que personnel et émouvant, peut sembler mince au regard de la gravité des événements qui se déroulent.
En conclusion, "Captain America: Civil War" se positionne comme un divertissement solide et captivant, qui réussit à équilibrer spectacle et substance, même s'il navigue dans des eaux tumultueuses. Il établit une nouvelle norme pour les films d'ensemble de super-héros, tout en laissant entrevoir la complexité et les fissures au sein des icônes tant aimées. Bien qu'il ne soit pas exempt de quelques erreurs de parcours, son ambition et son exécution en font une pièce maîtresse incontournable du répertoire Marvel.