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    Goodbye Morocco
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    benoitG80
    benoitG80

    3 429 abonnés 1 464 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 mars 2013
    "Goodbye Morocco" est une histoire d'un genre que l'on pourrait appeler hybride, mais assurément rondement menée !
    À la base, on se sent en présence d'une étude de caractère d'une femme marocaine occidentalisée et séparée, plutôt déterminée dans son choix de vie...
    Puis tout doucement le mystère s'installe suite à la disparition d'un des ouvriers clandestins du chantier que Dounia dirige de main de fer et sans état d'âme, partagée entre l'architecte avec qui elle vit et son chauffeur/homme à tout faire qui lui est aussi indispensable.
    Ce seront les flash-backs détaillés qui nous donneront la lumière sur cette énigme et sur la personnalité de cette femme manipulatrice et dissimulatrice !
    Et au fond, comme souvent lors de ce type scénario, sans être inintéressant pour autant, le spectateur est donc forcément et assez vite privé de suspens tel qu'on pourrait l'espérer d'un véritable thriller ce qui n'est certes pas le véritable enjeu ici !
    Cependant, l'atmosphère lourde et sombre est bien rendue, certainement grâce à ces différents lieux filmés dans un Tanger un peu mystérieux à la lumière très travaillée mais surtout et principalement, c'est l'actrice Lubna Azabal, elle-même qui donne tout le poids et toute la mesure à cette réalisation plutôt réussie...
    Cette sombre histoire distille donc ses secrets au goutte à goutte sans oublier quelques rebondissements, ce qui nous donne au final un film assez original à découvrir !
    Olivier Barlet
    Olivier Barlet

    299 abonnés 396 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 novembre 2013
    Bien qu'abordant des thèmes délicats comme la condition de la femme, la spéculation immobilière ou les Harragas, jamais Moknèche ne tombe dans le discours. Il préfère les codes du film noir tout en bouleversant la chronologie pour faire évoluer des personnages qui ne peuvent développer leur autonomie dans le présent, à l'image d'un monde arabe engoncé dans son passé qui prend des risques fous pour s'en détacher. - Voir critique complète sur le site d'Africultures.
    Aspro
    Aspro

    14 abonnés 357 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 juillet 2013
    Drame multiculturel du scénariste-réalisateur Nadir Moknèche tisse un sombre enchevêtrement sur l'infidélité, l'enlèvement, assassinat et immigration.

    Goodbye morocco dévoile dans un style non-linéaire, un récit striptease qui expose progressivement la triste vérité derrière le destin de Gabriel et la complicité des autres personnages en elle. Sur le chemin il ya une intrigue sexuelle, le racisme décontracté, trahison amère, . Le matériau dramatique reste plausible et naturaliste jusqu'à l'acte final, qui est un peu gâchée par un crime de passion vengeur .
    Mais pour tous ses changements de tons chaotiques, Goodbye Maroc est un travail généralement chic et opportun. Évitant soigneusement les clichés , thriller poli de Moknèche propose un système sophistiqué du21e siècle à assumer les tensions persistantes d'amour-haine entre post-colonial Europe, l'Afrique et le monde arabe. 3/5
    Gérard Delteil
    Gérard Delteil

    208 abonnés 1 917 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 mars 2014
    Excellent film qui mêle habilement étude sociale, analyse psychologique et scénario de roman noir. Tout est crédible de A à Z, pas de temps mort et le personnage de la "scandaleuse" patronne du chantier est particulièrement fort et intéressant, même s'il ne suscite pas la sympathie. Une réussite.
    Loïck G.
    Loïck G.

    340 abonnés 1 675 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 juin 2013
    Une histoire sombre pour un film noir qui aborde plusieurs sujets de société, sur la vie marocaine, son économie, mais aussi ses traditions , le tout mêlé à l’esprit d’un thriller qui met en scène des travailleurs émigrés sur un chantier immobilier. L’un d’eux disparaît. On dit qu’il tentait de passer le détroit pour l’Europe … Moknèche, sur un canevas habilement tressé, met en scène et en lumière Lubna Azabal, souveraine dans son rôle de femme fatale, mais de mère désespérée.C’est un film à voir, absolument. Peut-être en ressortirez vous comme moi, étrangement surpris, mais agréablement aussi.
    Pour en savoir plus
    ninilechat
    ninilechat

    74 abonnés 564 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 février 2013
    Je crois bien que cet excellent film (qui a eu des critiques moyennes, et AUCUNE couverture médiatique, contrairement aux Onteniente, Youn et consorts.... Une honte!) a déjà disparu de la plupart des salles.

    Pourquoi? je subodore une bien triste raison: Nadir Moknèche n'aurait il pas insuffisamment joué à l'arabe de service? Il signe un thriller que n'aurait pas renié Brian De Palma (à sa grande époque). Apparemment, ce n'est pas ce qu'on attend de lui, mais du folklore, de la provocation, Biyouna en vedette..... Ben non.

    Mais un portrait de femme saisissant au sein d'une histoire bien glauque. La très belle Dounia (Lubna Azabal) est architecte à Tanger. Elle dirige la construction d'une résidence, surement destinée à être luxueuse, en bord de mer. Une vraie réussite professionnelle, donc! Elle a quitté son mari, et vit avec son amant serbe, Dimitri (Radivoje Bukvic), architecte également.

    Elle a un chauffeur /homme de main /souffre douleur, Ali (Faouzi Bensaïdi). Ils se connaissent depuis l'enfance. Ils ont le même âge, et c'était le fils de la bonne de la famille. Manifestement, il est amoureux d'elle, et si il a accepté que Dounia épouse un homme riche, Inch Allah! c'est la force des choses, il n'encadre pas l'amoureux serbe.

    Pendant les travaux de terrassement, on tombe sur des catacombes; c'était une nécropole chrétienne, et il y a une magnifique fresque (qui nous rappelle les portraits du Fayoun.....) que Dounia va chercher à vendre à l'étranger, avec la complicité du responsable des affaires culturelles, lequel évidemment touchera sa part.... Il ne s'agit surtout pas de vous révéler trop de détails sur l'intrigue, qui ne nous sont dévoilés que petit à petit d'une façon assez alambiquée, sachez juste que Gabriel, un jeune ouvrier nigérian, va se faire bouffer par les chiens des gardiens du site; il faut donc le faire disparaître; mais Gabriel a un amant français (l'excellent Grégory Gatebois), qui le recherche, et tout cela va constituer une trame très noire, un suite de faits qui ne peuvent que très mal se terminer.

    Le personnage de Dounia, cette Scarlett O'Hara à la sauce maghrébine, est magnifique. Elle veut tout: choisir ses amants. Du fric. Foutre le camp du pays avec son fils. Et pour obtenir ce qu'elle veut, elle n'a ni états d'âme, ni scrupules; rien ne la retient. Elle est à la fois fascinante et terrifiante.

    Et, si le film n'a pas l'air d'avoir des ambitions sociétales, il en dit en fait bien plus qu'un film militant. Car.

    Le chantier est en zône inconstructible, mais comme le propriétaire du terrain est un richard du Golfe, personne ne s'en soucie. Les ouvriers sont tous des Africains au noir. Des ouvriers marocains devraient être payés bien trop cher.... Le ministre est prêt à brader un trésor culturel en loucedé, du moment que cela rapporte. Bref, c'est corruption à tous les étages. Un portrait du Maroc terrifiant!

    Quant à Dounia.... ce n'est qu'une apparence de réussite. Son fils a été confié au mari. Elle ne peut le voir que quelques instants, sous surveillance, dans la maison du père.... pas question, par exemple qu'elle sorte se promener avec lui. Et toute la société, à commencer par sa propre mère, insiste pour que Dounia quitte Dimitri et retourne dans cette maison maritale qu'elle n'aurait jamais du quitter. Bon prince, le mari accepterait de la reprendre..... Donc, le portrait de la condition féminine, une fois écarté les rideaux de la modernité, est terrifiant aussi...

    Bref, pour toutes ces raisons, vous devez voir Goodbye Morocco tant qu'il y a encore un ou deux cinémas pour le diffuser!
    elriad
    elriad

    440 abonnés 1 868 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 mai 2016
    si le film peut paraître le premier quart d'heure décousu, les retours en arrière permettent très vite de reconstituer le puzzle des faits dans un film à l'atmosphère maitrisée, lente et venimeuse assumé de bout en bout. un peu à la manière d'un Chabrol qui exploite le mal des petites gens franchissant la ligne rouge et se faisant piéger eux-même à leur propre piège et concupiscence, ici l'appât du gain. un bon film.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 13 février 2013
    Trés bon film bien joué histoire prenante A voir sans hésiter
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 16 juillet 2013
    Goodbye Morocco est un vrai film sur les sentiments. C'est bien joué , les personnages sont assez intéressants. Bon ça manque peut être de puissance scénaristique et de mise en scène. C'est, et je le dis vraiment sans critiquer, un bon téléfilm.
    rogerwaters
    rogerwaters

    146 abonnés 1 089 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 mars 2016
    Nadir Moknèche revient au film noir en se délocalisant au Maroc, après avoir dressé un portrait assez peu flatteur de l’Algérie. Tout en signant un pur film de genre, avec une femme qui entraîne malgré elle tout son entourage dans le malheur, le cinéaste évoque un nombre conséquent de problèmes actuels comme l’exploitation des travailleurs clandestins, la volonté des migrants de gagner l’Europe, la corruption des élites, l’interdiction de l’homosexualité et la volonté de chaque être humain de s’en sortir, quitte à écraser les autres pour y parvenir. Le tableau brossé est sombre, d’autant que l’on ne peut accuser aucun personnage en particulier, chacun se débattant avec ses problèmes. Même la femme fatale n’en est pas vraiment une puisqu’elle est également la victime de cette histoire qui dénie à la mère la possibilité de voir son fils en bas âge. Le tout est filmé avec rigueur (raideur parfois), mais la structure éclatée du script permet de renforcer l’attention du spectateur qui cherche à comprendre toutes les implications d’une intrigue somme toute très simple. Intéressant.
    Caine78
    Caine78

    6 797 abonnés 7 398 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 avril 2020
    Un étrange polar social, doté d'une ambiance singulière séduisant par moments, mais toutefois un peu languissant et parfois quelque peu confus.
    Laurent C.
    Laurent C.

    260 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 février 2013
    Le film raconte avec effroi les rapports de domination sociale et de corruption au Maroc. Tourné à la façon d'un Téchiné, il s'agit d'un thriller assez stressant dont
    les personnages manquent un peu d'épaisseur.
    Thierry M
    Thierry M

    166 abonnés 2 435 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 14 février 2013
    Film assez décevant , c' est du cousu mains. Bravo aux Comediens.
    Cluny
    Cluny

    78 abonnés 593 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 février 2013
    Depuis "Mektoub" en 1919, la liste est longue des films qui ont pris Tanger pour cadre. Il faut dire que sa situation de ville-frontière en face de Gibraltar, son histoire qui a vu se succéder Phéniciens, Carthaginois, Romains, Omeyyades, Portugais, Anglais, Français et Espagnols, ainsi que le passage dans ses murs de Matisse, Kerouac ou Capote, en ont fait le lieu idéal pour y placer une intrigue tortueuse sur fond de trafic. André Téchiné y a notamment tourné deux films, "Loin" (2000), déjà avec Lubna Azabal, et "Les Temps qui changent" (2004). Nadir Moknèche, interdit de tourner dans son pays depuis " Délice Paloma" y a donc posé sa caméra, et c'est assez naturellement le genre du polar qu'il a choisi pour traiter des sujets qui touchent aujourd'hui le monde arabe.

    Déjà le titre,"Goodbye Morocco", évoque le désir de s'enfuir. C'est celui de Gabriel, ouvrier sans papier nigérian dont la disparition s'avère être le déclencheur de l'intrigue. C'est aussi celui de Dounia, qui souhaite quitter le Maroc avec de l'argent pour kidnapper son fils et pouvoir vivre avec son amant serbe, Dimitri, qui devrait se convertir à l'islam pour pouvoir épouser Dounia au Maroc. C'est aussi la destination de la peinture d'orante datant de l'époque chrétienne trouvée dans une catacombe sous le chantier de Dounia, qui grâce à l'entremise du directeur du musée local va partir vers l'Europe contre un bon paquet à se partager.

    On le voit, si les thèmes de la cupidité, de la jalousie et de la vengeance structurent classiquement ce polar, leur déclinaison s'inscrit profondément dans le contexte local. Ainsi la relation qu'entretenait Gabriel avec un Français exploitant d'un cinéma aborde le sujet tabou de l'homosexualité, et la scène où ce dernier demande aux policiers de récupérer son corps pour lui éviter la fosse commune est une des plus émouvantes du film. De même, l'ambigüité sur la place de la femme dans la société marocaine est illustrée par la scène où Dounia, patronne à poigne souvent autoritaire et blessante, demande aux deux gardiens du chantier s'ils sont mariés, ce à quoi l'un répond qu'il donné sa sœur à l'autre, et que Dounia la scandaleuse répond "C'est bien..." La condition des travailleurs africains est aussi évoquée ; ainsi quand les ouvriers sénégalais découvrent l'entrée de la catacombe, l'un d'eux dit en riant "C'est un tunnel pour l'Espagne". Et Dounia, qui incarne quand même un aspect positif par sa volonté farouche de s'imposer dans cette société d'hommes, se montre détestable quand elle justifie ainsi la garantie que ses ouvriers se tairont : "Rien à craindre, ce sont des étrangers sans papiers".

    La suite sur les Critiques Clunysiennes
    http://www.critiquesclunysiennes.com/
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    34 abonnés 467 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 15 février 2013
    un film pour passer le temps si on n'a rien à faire. sans réel intérêt. c'est bien joué c'est ce qui sauve ce long métrage sans consistance
    Les meilleurs films de tous les temps
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