An Oversimplification of her beauty est la prolongation du court-métrage "How would I feel?" dans lequel Terence Nance explorait déjà ses sentiments pour Namik Minter. Le film était une façon de lui déclarer son amour. Dans son long-métrage, il revient sur la façon dont la jeune femme a réagi après l’avoir vu.
An oversimplification of her beauty est le premier long-métrage de Terence Nance. Ce dernier s’est pleinement investi dans tous les aspects du film : il en est le scénariste, réalisateur, producteur, monteur et a même élaboré une partie des images d’animation. Un travail de six ans récompensé par un prix au Gotham Awards, une cérémonie dédiée au cinéma indépendant. Le long-métrage a été projeté dans de nombreux festivals (notamment à Sundance), lui apportant une reconnaissance qui lui a permis de recevoir une bourse de 10 000 dollars pour réaliser son prochain film "The Lobbyists". Il racontera l’histoire d’un agent de la CIA qui fait du chantage à des hommes politiques pour qu’ils votent une loi.
Terence Nance, qui a fait des études d’arts graphiques, se voit avant tout comme un musicien et un artiste plutôt qu’un réalisateur. Pour An Oversimplification of her beauty, il a mélangé des images d’animation, des extraits de documentaires tournés auparavant et des reconstitutions réalisées avec l’aide de Namik Minter jouant son propre rôle.
An Oversimplification of her beauty a été en partie produit par le rappeur Jay-Z, la journaliste spécialiste de hip-hop Dream Hampton, le comique américain Wyatt Cenac et l’actrice Joy Bryant (récemment vue dans la série Parenthood). Terence Nance est également passé par la plateforme de financement collaboratif Kickstarter pour demander aux internautes de l’aider à financer son film. Il a ainsi obtenu plus de 20 000 dollars grâce à eux.
Dés le début d’An oversimplification of her beauty, Terence Nance tient à préciser que l’histoire d’amour qu’il s’apprête à raconter n’est pas une fiction. C’est pourquoi une carte avec le titre "Ceci a vraiment eu lieu" apparaît sur l’écran. Le réalisateur pense que le spectateur doit savoir que sa relation avec Namik Minter a vraiment existé pour comprendre son long-métrage. Il reconnaît néanmoins qu’il s’agit avant tout de sa perception des évènements, de ce qu’il a pu ressentir pendant cette période.