Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
zorro50
115 abonnés
249 critiques
Suivre son activité
2,0
Publiée le 20 décembre 2018
Compte tenu que Rupert Everett a assumé dans la presse ses points communs avec Oscar Wilde, on a la sensation d’assister à de l’auto-flagellation de sa part. Ce biopic raté parce que partiel et désordonné, manque cruellement d’âme. De ce fait, on a juste un exercice de style de Rupert Everett, bon acteur et réalisateur honorable mais sans plus. Pour que ce biopic vive un peu, il aurait fallu le débuter dans la période faste d’Oscar Wilde, alors qu’il était un auteur reconnu et apprécié, justifiant par la même occasion qu’il s’est cru naïvement immunisé contre les foudres de la bonne morale anglaise conservatrice du XIXème siècle. Il aurait fallu également que l’on n’ait pas recours à tous ces flashbacks intempestifs qui n’ont rien à faire dans le biopic d’un défunt où l’ordre chronologique aurait été de mise. En conclusion, ce film maladroit est frustrant.
Dandy des lettres, provocateur au verbe haut et à la morgue cynique, Oscar avait tout pour choquer la prude Angleterre. Born to be WIlde ! Et son homosexualité, c'était l'assurance de gros ennuis et d'une inéluctable déchéance. C'est cette dernière partie de la vie de l'écrivain irlandais que Rupert Everett a choisi de conter dans The Happy Prince, entre Dieppe, Naples et Paris. Un parti pris qui permet d'éviter les raccourcis d'un biopic mais qui l'oblige cependant à toute une série de flashbacks servis dans un grand désordre. Encore heureux que certaines scènes nous montrent le succès de l'auteur de pièces raffinées et caustiques car sinon l'esprit si vif et acéré de WIlde serait totalement absent d'un long-métrage qui insiste douloureusement (et avec complaisance ?) sur sa disgrâce. Rupert Everett, qui a joué avec infiniment de talent dans les adaptations d'Un mari idéal et de L'importance d'être constant, n'hésite pas à parler de parcours "christique" concernant la chute d'Oscar Wilde. Peut-être, en effet, mais cela n'empêche pas de trouver que le cinéaste s'est un peu égaré dans un exercice narcissique où le réalisateur s'efforce de faire briller l'acteur, se rendant à peine compte que l'exercice est autant narcissique que terriblement pathétique, à certains moments (la comparaison avec Mort à Venise se fait naturellement). Ce portrait d'Oscar Wilde, sous couvert de plaidoyer pour la tolérance et la liberté, est assez triste et peu flatteur, en définitive, et semble un prétexte pour flatter l'égo de son auteur.
Ce biopic prétentieux ( anglais, lol !) méritait une mise en scène moins académique on s'ennuie beaucoup, bien sûr R Everet joue magnifiquement bien et tous les seconds rôles sont excellents quelques belles images et reconstitutions de l'époque. Heureusement quelques moments drôles, voir cocasses en Italie. ça manque de peps !
Je ne dirais qu'une chose : Rupert Everett mérite le bafa ( oscar anglais ) pour sa prestation qui on voit lui touchait beaucoup a cœur de jouer la fin de vie de Oscar Wilde. Félicitation Monsieur Everett.
" the happy prince " biopic consacré au dernières années du célèbre écrivain Oscar Wilde est un beau plaidoyer contre l'homophobie. En effet malgré un scénario peu soigné et classique, le film doit beaucoup à Rupert Everett dans le rôle principal le réalisateur dresse le portrait d'un homme seul, rejette et avec un talent immense.
Quel navet ! On ne ressent rien de l'"esprit" de Wilde. On assiste au cabotinage pathétique d'un homme vieillissant. Une scène m'a paru particulièrement inepte. Wilde monte sur un podium dans une taverne parisienne et alors qu'il chante en anglais, le public populaire qui ne comprend certainement pas l'anglais s'esclaffe à chacun de ses "bons mots" pourtant peu drôles. Wilde fait l'effet d'une ruine et le fard à joue qu'il s'applique le rend encore plus sépulcral... En résumé : film très ennuyeux qui ne donne pas envie de lire Oscar Wilde.
Rupert Everett se lance dans la réalisation avec un projet qu'il porte depuis une dizaine d'années. Il s'intéresse aux dernières années de l'écrivain Oscar Wilde après son incarcération pour son homosexualité. Pour un début, l'acteur réussit son passage dernière la caméra. Même si on peut ressentir des inspirations, il arrive à s'approprier la caméra et à donner son style. L'histoire, quant à elle, est un peu plate. Il ne se passe pas grand chose, hormis les problèmes d'argent et les "je t'aime, moi non plus" partagés avec ses amants. La direction artistique est magnifique. Les acteurs sont bons sauf Rupert Everett qui en fait des tonnes. C'est dommage. Avec un autre acteur qu'il aurait dirigé, le film aurait surement eu plus de profondeur. Le film ne restera pas dans les mémoires mais il ouvre à Rupert Everett la possibilité d'en faire un autre.
Happy Prince est un film rare. Financé par des producteurs courageux ou inconscients. Réunir les sommes nécessaires pour raconter les dernières années mortifères d'Oscar Wilde sur plus de 2 heures...pas évident ! Le film est riche de réflexions: trahisons, amitiés, inspiration….Rupert Everett est plutôt convaincant dans un rôle omniprésent. Casting complémentaire impeccable, décors léchés, costumes superbes. Mais tout cela est bien long, si long... Et puis superficiel aussi. Trop finit par étouffer.
On est marqué par l’amour fou avec lequel Everett filme son personnage. On sent une véritable passion pour cet être à la fois grotesque, tragique et magique. Loin des biopics académiques comme on en voit trop souvent, le cinéaste met en avant un bel art de la poésie qui rend hommage au grand conteur qu’était Oscar Wilde. C’est une véritable plongée dans la psyché de l’écrivain
Rupert Everett est bluffant. D'abord en tant que comédien incarnant magnifiquement un Oscar Wilde ostracisé puis comme réalisateur maitrisant parfaitement l'art du biopic. Pourtant, il eut été si facile de pondre une mièvrerie kitsch (au sens kunderien) en suivant bêtement la chronologie façon wikipedia. Il eut transformé son sujet en caricature, traitant de la gloire, de la déchéance et glanant au passage les applaudissements. Non, à la manière d'un Pablo Larrain, Rupert Everett a choisi un instant de la vie d'Oscar Wilde : les mois d'exil qui ont suivi sa condamnation pour homosexualité, cherchant à en extraire l'essence de l'artiste, ses aspirations et ce qu''il laissera dans la mémoire collective, celle d'un artiste libre ayant chèrement payé le prix de sa liberté. Il n'est pas seulement question d'Oscar Wilde. Il est aussi question de la vox populi qui condamne et rejette, au nom d'une morale collective idiote, de tout temps, depuis l'"Ecce homo" de Jérôme Bosch jusqu'à la fange malsaine des réseaux sociaux. La réalisation est originale, réfléchie et efficace. Un film magnifique et subtil.
La déchéance d'une légende... Rupert Everett, qui incarne lui-même Oscar Wilde, revient sur les dernières années de l'écrivain notamment quand il est sorti de prison après avoir été condamné pour homosexualité. Désormais à Paris, l'homme doit faire face à sa nouvelle image qui lui est renvoyée lors de rencontres désagréables avec des gens, et à sa gloire d'antan à travers de très courts flashbacks. L'homosexualité est le thème central du film, ce qui n'est pas inintéressant surtout par rapport à l'époque seulement, le traitement est totalement superficiel et l'histoire n'a pas grand intérêt. Le fait de vouloir montrer une période sombre d'une personne célèbre n'était pas un mauvais choix seulement, le résultat n'est pas du tout à la hauteur. J'aurais préféré voir l'auteur au sommet pour que cette descente aux enfers ait plus de poids. Là, c'est très brouillon et les différents flashbacks n'arrangent rien. En plus d'être raté, ce biopic est très désagréable à suivre. La triple casquette était trop grande pour Rupert Everett. Concernant le scénario qu'il a écrit, je suis déjà revenu dessus et par rapport à son interprétation, j'ai trouvé l'acteur grotesque dans ce rôle. Sur la forme, ce n'est pas une franche réussite non plus avec une mise en scène tout sauf soignée et des couleurs prédominantes moches. Parfois, on peut ne pas accrocher à un film, car ce n'est pas à notre gout et c'est bien de le reconnaître sauf que là, j'ai surtout trouvé l'expérience particulièrement déplaisante. Bref, ennuyeux et raté.
Pour son premier long-métrage en tant que réalisateur, Rupert Everett s’attaque à la vie d’Oscar Wilde et notamment à sa disgrâce due à la perception de son homosexualité par une société intolérante. Il dresse aussi le portrait d’un être s’autodétruisant petit à petit quitte à en faire un peu trop dans son interprétation surtout lors d’un dernier acte voyeuriste interminable.
Biopic intelligent et émouvant, où l’on sent l’engouement de Rupert Everett pour son sujet. De Naples à Paris, la reconstitution ne sent pas trop la naphtaline et dénote un réel sens de l’atmosphère.
Un projet ambitieux que d'évoquer la mémoire d'O. Wilde. Et, R. Everett s'attache à raconter la lente déchéance de l'auteur. Un brin brouillon et prétentieux, un film toutefois bien réalisé.