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Kiwi98
266 abonnés
238 critiques
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1,5
Publiée le 7 septembre 2014
Délivre-nous du mal ou en gros le récit de l'histoire "vraie" (oui il faut vendre) de Ralph Sarchie, un inspecteur New-Yorkais mal dans sa peau qui fait équipe avec un exorciste pour résoudre des événements surnaturels. Le tout livré par Scott 'Sinister' Derrickson réalisateur de films d'horreurs mal réputés comme notamment Le Jour ou la Terre s'Arrêta ou encore Hellraiser 5 : Inferno (attention ça pique) et surtout Sinister, le carton horrifique de 2012. Et là on se dit : Chouette le nanar de la rentrée ! Le tout est assez paradoxal, gros moyens déployés, Eric Bana, scénario ayant le potentiel d'instaurer quelque chose d'original dans le genre en faillite. Mais finalement il n'en est pas grand chose. Le film est en faite totalement commercial tellement il est inondé de jump scare et quasiment sans fond. Serial killer, chat qui sort de nul part, chat crevé, possession diabolique … Derrickson se laisse avoir par tout les clichés du genre et c'est là qu'on ne sait plus si il faut prendre le film au second ou au premier degré. Une ambiance sérieuse, glauque à souhait et pourtant on nous offre des bonus comme mettre les Doors pour annoncer la venue du Mal, Jim Morrison pour rythmer l'exorcisme final (très difficile à prendre au sérieux …), un méchant plagié sur The Amazing Spider Man 2 (non sérieusement il y a vraiment Electro dans le film) et même Edgar Ramirez qui chante une berceuse au démon pour l'endormir (on aura tout vu). Edgar Ramirez qui fait un peu beaucoup trop bien son boulot d'acteur en campant le prête swaggy aux cheveux rebelles, le mec se donne tellement à fond que sa simple présence gâche toute la substance horrifique de la scène dans laquelle il apparait pour mon notre plus grand bonheur, il va même jusqu'à volé la vedette à Eric Bana qui, très carré, incarne le personnage de film d'horreur habituel qui ne croit pas ce qu'il voit alors que la chose s'impose… Et pourtant notre protagoniste ne fait pas un faux pas, Bana parvient même à rester sérieux pendant l'exorcisme final absolument stupidesque … il faut avouer pour moi ça a été dure.
Bilan : Scènes involontairement drôles, montagne sonore insupportable, jump scare saoulant … pas grand chose à retenir de Délivre-nous du mal même si Ramirez et Jim Morrison transforment cette bouillie horrifique en un vrai régal malgré le message catho qui lui est très difficilement passable.
J'ai vraiment bien apprécié ce film quelques scènes bien flippante l'ambiance générale du film ce tiens...pour moi il y a vraiment une cohérence du début jusqu'à la fin ce film mérite bien ces 4 étoiles .
Oh le joli Gloubiboulga que voilà ! Scott Derrickson, l'habitué des films d'horreur, nous replonge à nouveau dans l'univers de l'exorcisme. Mais je crois malheureusement qu'il a tout donné avec L'exorcisme d'Emily Rose. Ce film Délivre nous du mal se paye un casting plutôt pas mal pour le genre avec Eric Bana et Edgar Ramirez , alors il faut les faire jouer et leur donner une vraie histoire à raconter. C'est là que le bas blesse. On se retrouve a écouter les histoires pseudo dramatiques des personnages, sous les violons, qui au final finissent par parasiter le fil conducteur de l'histoire : la possession. La base de tous les films d'exorcisme c'est l'intrigue autour du scepticisme face aux possédés. Là où Emily Rose brille, le dernier Derrickson plonge.
Un flic, un curé (vraiment sexy) et nous voilà partis à la rencontre des soldats Marines possédés. spoiler: L'un d'eux, capable de parler aux lions, de se manger la jambe et de se démettre mâchoire, cou et orteils, se retrouve en difficulté quand il faut affronter un super flic et son couteau. Son collègue et héros, qui est plutôt malin, tend son bras et son portable à travers les barreaux de la cellule d'une possédée (par un chat a priori d'ailleurs) et se retrouve bêtement mordu. Ce film est rempli de ce genre de détails insupportables.
Et puis parlons de la fin. La fin pour les films d'horreur, c'est un peu l'équivalent de la réception finale en gymnastique : il faut pas se foirer car même les spectateurs qui n'y connaissent rien, savent reconnaître une bonne sortie ou non. Et là, la réception se fait carrément sur les fesses. Le nom du démon responsable de toutes ces misères... Un super vilain démon d'une caverne d'Ira qui doit donner son nom avant d'être expulsé du corps... Le suspens est à son comble... Et là son nom sort... spoiler: Jungler. Jungler ?? Pourquoi pas Flip-Flop ? Le peu d'espoir qui me restait dans ce film vient de s'écrouler. -De Papincourt-
Irak - Trois militaires américains sont les témoins d’un évènement particulièrement dévastateur. Quelques années plus tard, deux flics du Bronx, Ralph et Butler, mènent l’enquête. L’un d’entre eux, le policier Ralph Sarchie, est réputé pour avoir un 6ème sens. Cette enquête pour le moins inhabituelle va lui permettre de mettre à l’épreuve cette capacité plutôt déroutante.
Au fil des découvertes stupéfiantes du binôme, le policier classique s’estompe pour laisser place à un X-files paranormal, dernier héritier de l’Exorciste de 1973. Sans toutefois rivaliser avec le premier opus, ce film, aux effets spéciaux particulièrement bien réalisés et à l’histoire efficace, malgré quelques longueurs ou lourdeurs, arrive à surprendre crescendo.
Scott Derickson reprend le flambeau de la peur, après Sinister avec un film d'horreur mélangeant thriller, exorcissme et horreur. J'avoue qu'après la masse de films du genre " le rite", "the devil inside" ou "l'exorcisme d'emily rose" j'étais sceptique. Mais l'histoire est bien menée, les scènes sont assez "crédibles" et pour ce genre de films c'est ce qu'on en attend. Résultat: Un film correct mais pas exceptionnel non plus. .
Bon filmd'horreur qui mérite d 'etre bien noté. l'ambiance stressante est bien présente. Les acteurs sont bons. Les amateurs d'horreur vous ne serez pas déçu.
Un film style serie z avec des acteurs de seconde zone qui commence comme un policier pour evoluer vers le fantastique et un exorcisme. Donc une histoire a dormir debout qui pourra peut etre impressionner certains jeunes avec quelques trouvailles. Pas le pire dans le genre.
très bon polar mystique, qui mérite franchement le détour. certes, c'est très orienté catho, mais c'est inévitable quand on parle d'exorcisme, qui est une invention chrétienne. le travail sur le son est remarquable, et les effets spéciaux très réussis. on aurait tort de bouder son plaisir!
"Délivre-nous du Mal" un film qui renvoie tous les autres films de possession et d'exorcisme aux oubliettes.Il est presque certains que ce film va devenir un classique du genre tellement il tombe juste dans chaque scène.Quant aux acteurs(nous avons affaire à un grand Eric Bana),ils sont d'une justesse et d'une sincérité qui se fait de plus en plus rare au cinéma.L'ambiance est très oppressante tout le long du film,avec des moments de "jumps scare" jouissifs,ainsi que des scènes gores qui sont encore une fois parfaitement dosé.Les possessions sont incroyablement crédibles et font froid dans le dos.Bref,un réel moment de plaisir pour amateur du genre.
Je suis très bon public, j'aime beaucoup de genres de films et je vais beaucoup au cinéma. Mais cette fois-ci la pilule ne passe pas... J'ai absolument détesté ce film. J'ai failli partir au milieu et j'aurais mieux fait car la dernière heure est encore pire. C'est carrément atroce ce film : angoissant, dégoûtant, stressant. Au lieu de passer un bon moment de détente, j'ai passé un moment très pénible. Pourtant normalement j'aime plutôt bien ce genre de film mais celui-ci est affreux...il fait nuit pratiquement tout le temps et l'histoire est hyper stressante. Une grosse perte de temps et d'argent. A fuir.
J'ai adoré super film d'horreur thrillers n'ai pas vu les 2 heures passer il nous tient en baleines jusqu'au bout. A conseiller aux amateurs de frisson
Malgré tout le talent que nous avait déjà démontré, deux ans plus tôt, Scott Derrickson dans son Sinister pour rendre ses jump-scares assez efficaces, son nouveau film d’exorciste ne parvient jamais au-dessus d’un simple concentré de clichés du genre. Sous prétexte d’une histoire vraie, ou plus précisément des témoignages d’un policier ayant été soi-disant confronté à un cas de possession démoniaque, Délivre-nous du mal ne fait que diffuser un appel à la dévotion religieuse et de donner, par le biais du personnage d’Edgar Ramírez, une image moderne au métier de prêtre, qui laisse suspicieux quant à l’origine des financements de ce long-métrage de propagande chrétienne. Sur un plan formel, on devine que le réalisateur a eu pour principale ambition de signer un film très obscur, puisque l’ensemble des scènes caractérisées par leur absence de lumière, qu’elles soient naturelles ou artificielles, ne représentent pas moins de 90% du film, et ce sans qu’il y ait forcément de justification ni même de raison logique. Bien que l’enquête fantastique profite globalement d’un bon suspense et aboutisse à une scène d’exorcisme finale assez spectaculaire, elle subit constamment des baisses de rythme chaque fois que la narration s’attarde sur la famille du héros ou que celui-ci se lance dans des conversations prêchi-prêcha avec le prêtre. L’utilisation à plusieurs reprises de la musique des Doors est le résultat d’un (très) mauvais jeu de mot mais apporte un peu de dynamique à l’ensemble de cette série B bien trop banale.