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Aboleth
14 abonnés
218 critiques
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5,0
Publiée le 1 juillet 2016
Un film excellentissime, une surprise géniale et Russel et Fox jouent super bien ! Franchement, ça faisait longtemps que je n'avais pas été aussi bluffé avec un film.
Ce film est pour moi une très bonne surprise, pas excellement bien noté mais au vu du genre "Western-Horreur" plutôt rare et du casting, je me suis laissée tenter, et je n'ai pas regretté ! En effet, c'est très bien filmé, les paysages sont splendides, l'humour est présent et qui plus est de qualité, non sans rappeler celui des frères Cohen. Pour finir, les quelques scènes gores viennent pimenter le tout (attention, elles sont peu nombreuses mais rudes). Bref, ce titre est un fin et savoureux mélange, voilà pourquoi on se laisse emporter, avec déléctation, dans cet atypique road trip à travers les plaines.
Grand Prix au dernier festival de Gérardmer, "Bone Tomahawk" est avant tout un western verbeux, il faut attendre la dernière partie pour lui donner un caractère épouvante horreur avec notamment une scène particulièrement gore à déconseiller aux âmes sensibles. Un peu construit comme le dernier Tarantino, ça parle beaucoup pour un final gore; la différence étant que l’essentiel de l’action se passe dans le désert, un désert très poussiéreux pas spécialement intéressant visuellement. On sent le petit budget. Il y a donc un travail d’écriture dans les dialogues notamment dans le personnage de l’adjoint du shérif Chicory interprété par Richard Jenkins qui est le personnage le plus intéressant avec ses répliques décalées souvent hors sujet au regard du contexte. Sans être dénué d’intérêt, Bone Tomahawk souffre d'un rythme assez lent et pourrait s'avérer limite ennuyeux pour les amateurs d'épouvante horreur et d'actions.
Le concept est plutôt alléchant sur le papier, et propice à un bon western original. "Bone tomahawk" met du temps à se mettre en place, il va falloir attendre de longues minutes pour découvrir cette confrontation cowboys/cannibales. Et pour nous faire patienter avant d'assister au choc de ces deux mondes, nous partirons sur une longue balade équestre/pédestre dans le désert, après être passé d'une maison à un bar, puis du bar au bureau du shérif, sans jamais découvrir la ville de Bright Hope. Problème de budget quant aux décors ? Sûrement...car cela se ressent, et c'est assez dommageable pour un western. "Bone tomahawk", entre une ou deux scènes gores dans sa dernière partie, ne réservera pas vraiment de surprises sous son rythme d'une extrême lenteur, évoluant finalement vers pas grand chose. L'idée était pourtant attrayante...
Dans un far-West où ne fait encore que frissonner l’ordre et la loi, une bande d’indiens sanguinaires enlève un homme enfermé chez le shérif d’un bourg relativement tranquille, un grossier assassin de grand chemin ayant préalablement profané leur cimetière, ainsi que l’infirmière qui était présente à son chevet. Le film raconte alors l’épopée douloureuse des quatre hommes qui se lancent sur leur trace : le brutal mais très résolu shérif, son adjoint, un vétéran de guerre, l’époux de la prisonnière, handicapé par une blessure à la jambe, et un cow-boy perclus de haine envers tout indien. On imagine suffisante la dose de peine et de souffrance occasionnée par les cinq atroces journées de périple dans un désert hostile par sa nature, ses brigands, la faim, la soif et les blessures. Que nenni ! Le véritable et féroce enfer ne fait que commencer, sanglant, barbare, noyé de gore, de torture et d’angoisse, dans l’atrocité de la confrontation avec ce clan d’indiens cannibales adepte d’une barbarie sans nom. Pour les amateurs de labeur, de supplices, d’hémoglobine, d’héroïsme et d’action mixés dans la même soupe, voici un film jouissif qui comblera les attentes. Ce western d’aventures, de souffrance et d’horreur saura mêler plusieurs genres, de manière stylée et progressive, jusqu’à l’acharnement d’une désespérante porte ouverte finale.
Très bonne surprise que ce Bone Tomahawk sur lequel je n'aurais pas misé un Kopeck, interprété magistralement par une brochette d'acteurs oeuvrant là dans des registres inédits (la palme pour Matthew Fox tout simplement époustouflant!) à mi chemin entre le Western pur et dur et le trash des films d'Eli Roth.
Filmé sobrement dans des décors naturels somptueux, le film est techniquement impeccable, agrémenté d'une mise en scène efficace et stressante au possible.
Infiniment mieux que les "8 salopards" de Tarantino et autrement plus humble de surcroit!
Une bonne surprise ! Le scénario est simple et pas vraiment original, mais le réalisateur parvient à créer une histoire prenante... Les acteurs sont excellents et très crédibles dans leur rôles respectifs (mention spéciale à Richard Jenkins !)... sans en faire des tonnes
En plus, le film est 'beau' pour ses décors naturels (enfin, si on aime ce type de désert évidemment
En lisant les infos, je craignais le côté "épouvante-horreur' (pas fan des mélanges de genre, surtout des 'attelages bizarres' du style Western horreur). Mais ce n'est pas -à mon sens- un film d'horreur : c'est plutôt qu'il comporte quelques scènes très violentes
Ne boudons pas notre plaisir, ce film m’a fait passer un excellent moment de cinéma et comme il y a fort peu de reproches à lui faire mais beaucoup de compliments, les 4 étoiles viennent naturellement dans le cadre étroit du pur spectacle de divertissement. Il s’agit avant tout d’un mélange de thriller puissant et de film d’horreur extrême qui profite intelligemment du cadre ‘’Western’’, sans jamais s’en écarter, en adoptant un rythme lent parfaitement adapté aux montées des suspenses. A ce titre, la rencontre avec Bone Tomahawk jetant son cri de Tarzan préhistorique est formidablement bien préparée par une mise en scène serrée faisant fi des extérieurs pourtant exceptionnels. Il est nécessaire d'aimer le genre ''horreur'' pour apprécier ''Bone Tomahawk'' et il faut aussi passer par un DVD tout en recherchant un projecteur et un grand écran car vu sous un petit format cette œuvre cinématographique perd tout son intérêt.
N'aimant pas l'horreur, il est clair que je n'aurais pas été tentée de voir ce film, si j'avais su qu'il s'agissait d'un mélange entre le western et le film d'horreur. Je croyais qu'il s'agissait d'un western normal. Le début est d'ailleurs tout à fait dans le ton de ce genre de film. Mais, je n'ai pas apprécié la suite. Et ce n'est pas seulement parce que je n'ai jamais aimé les films d'horreur. Je trouve que le début et la suite se marient très mal. Passer d'un début plausible, à une suite avec des indiens qui font trop penser à des ovnis,et une histoire qui ressemble presque à celle d'un film de science fiction, avec de l'horreur, donne un goût particulièrement bizarre. Bref, je n'ai pas trop aimé!
L'idée de mélanger le western et l'horreur est bonne mais le résultat n'est pas totalement convaincant. Le film bénéficie d'un casting d'acteurs confirmés, mais le problème est le scénario, c'est lent, c'est long dès qu'ils partent à la recherche, un peu répétitif, les troglodytes ne font pas peur, la tension est quasi inexistante... Dommage.
A l’évidence, le réalisateur connait ses classiques sur le bout des doigts et l’ombre des grands maitres du genre planne comme une évidence sur toute la première partie du film. On pense ainsi à John Ford (dont l’intrigue fait furieusement penser à celle de « La prisonnière du désert »), à Howard Hawks (pour l’amitié virile, pour ses personnages, comme le vieil adjoint amoindri tout droit sorti de « Rio Bravo ») ou encore à Monte Hellman à qui il emprunte la langueur contemplative et désenchantée de « La mort tragique de Leland Drum ». Car finalement, le deux premiers tiers du film se révèlent plutôt tranquilles, principalement centrés sur les relations entre ces hommes, de caractère très différents et obligés de cohabiter le temps de cette traque, qui s’effectue dans les difficiles conditions du désert. Et puis dans le dernier tiers, S. Craig Zahler change subitement de ton, faisant glisser brutalement son récit du western au film d’épouvante en introduisant des éléments horrifiques, en l’occurrence une communauté de cannibales primitifs et troglodytes, communiquant uniquement par d’étranges sifflements. Le rythme s’accélère soudain et le récit fait alors place à une explosion de violence inouïe, par moment même à la limite du gore. Le supplice de l’un des adjoints, devant les yeux impuissants des autres captifs, est ainsi à la limite du soutenable. Mais tout cela donne lieu à un final dantesque, à l’efficacité aussi redoutable que jouissive. C’est là que réside toute la réussite de ce « Bone Tomahawk » : un mélange des genres improbable mais savoureux entre western et film d’horreur, quelque part entre John Ford, Wes Craven (« La colline a des yeux ») et Antonia Bird (« Vorace »). Le tout porté par un casting quatre étoiles, un quatuor de grands acteurs parfaitement complémentaires (Kurt Russell, le génial Richard Jenkins, Patrick Wilson et Matthew Fox). Voilà donc un film original, surprenant et diablement efficace. Une vraie bonne surprise qui renouvelle bien le genre.
Un bon petit film qui s'apprécie d'autant plus quand on le regarde sans a priori étant donné qu'il a bénéficié d'une couverture médiatique proche de zéro. Alors certes il est un peu long et un peu lent durant une bonne partie mais il tient en haleine par une mise en scène très soignée et des acteurs tous convaincants, en particulier Kurt Russell impressionnant de maitrise et de self control dans le rôle du sheriff. Quant au personnage de chicori, qu'est ce qu'il m'aura fait marrer devant mon écran! Rarement un crétin ne m'avait autant fait rire depuis Quentin de Montargis ou encore François Pignon dans "Le Diner de Cons". Mais la cerise sur le gâteau de "Bone Tomahawk" c'est son côté gore et une scène en particulier qui restera l'une des scènes qui m'aura le plus choqué depuis "Saw 3"; de l'ultra violence pure et dure qu'il faut être prêt à encaisser. Bref, les films qui surprennent agréablement et qui n'hésitent pas à prendre des risques sont rares, alors soulignons celui-ci.
Ce western sauvage signé S. Craig Zahler est d’une intensité extrême. Mise à part une scène gore d’ailleurs inutile, (séquence du scalp d’une durée de 120 secondes à la 195 ième minute), ce film n’est pas à classer dans le genre « Horreur » mais plutôt « aventure » ; la mise en scène d’une grande efficacité nous donne des scènes d’une grande réalité. Malgré quelques lenteurs, le scénario nous délivre une intrigue bien menée, un suspense constant, et des dialogues assez pertinents. Coté casting, le jeu des acteurs est très honorable avec une brillante prestation de Kurt Russell dans le rôle de Franklin le Sheriff et de Richard Jenkins dans celui de Chicory son adjoint. Le Pitch : Au bureau du Shériff Franklin Hunt, le médecin de la ville Samantha O'Dwyer et son patient, ont été enlevés par des indiens troglodytes. Le shériff, son adjoint Chicory, John Brooder (joué par Matthew Fox) et Mr O'Dwyer (Patrick Wilson) partent à la poursuite des ravisseurs. La route des 4 baroudeurs va être longue et semée d’embuches …
La première donne le ton, mélange absurde entre western spaghetti à l’ancienne et film gore des années 2000. Sans jamais savoir quel sera le chemin définitif, on regarde ce film bien dubitativement et on n’est absolument pas convaincu. Peu rythmé, acteurs moyens, un nanard qui méritait bien sa sortie directe en VOD.
Juste une question à poser vis à vis de ce film : "POURQUOI ???????" Incompréhensible... Une histoire banale et sans intérêt, un jeu d'acteurs à mourir d'ennui, une réalisation et un scénario pauvres, une violence inutile et immonde. Pourtant le casting laisser présager de bonnes choses mais le résultat est tout autre. Je ne suis même pas aller au bout. J'ai pourtant essayer de tenir bon mais non... Navrant !