Si Lullaby to My Father est un film très personnel pour Amos Gitaï, le cinéaste a veillé à ne pas fermer la porte à d'autres thèmes : "J'ai voulu réfléchir au rapport fils-père mais aussi à l'architecture ainsi qu'à l'Histoire avec un grand H", explique-t-il.
Jeanne Moreau ne s'est pas faite prier pour participer à ce documentaire sur le passé familial d'Amos Gitaï, car l'actrice avait énormément apprécié la lecture de lettres écrites par la mère du cinéaste israélien, Efratia. Elle en lit quelques extraits dans Lullaby to My Father.
Après Kadosh Sacre (1999) et Alila (2003), l'actrice Yaël Abecassis travaille de nouveau avec Amos Gitaï.
Lullaby to My Father peut se voir comme la "suite" d'un autre film d'Amos Gitaï, Carmel (2009), qui revisitait le passé de sa mère à travers les lettres qu'elle avait rédigées.
Amos Gitaï avait déjà rendu hommage au travail et à la figure de son père architecte lors d'une installation vidéo qui s'appelait "Architettura della memoria" et qui s'est tenue au Musée national du cinéma de Turin.
Lullaby to My Father a été présenté à la Mostra de Venise en 2012.