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Un visiteur
5,0
Publiée le 18 juin 2013
Sans nul doute l'un des meilleurs représentant du cinéma Français. Trente ans après, ce drame terrible, remue toujours autant. Fourmillant d'idées brillantes (notamment le changement de narrateur en voix off, qui permet d'alterner les points de vue, approfondir les personnages, et creuser un peu plus thématiquement le sujet) et magistralement interprété (Même si sa composition est très hystérique, Adjani est remarquable. Le reste du casting est au diapason notamment les seconds rôles.), les scènes mémorables sont multiples, et Becker parvient judicieusement à alterner le rire et les larmes, sans verser dans la caricature, ni la surenchère absurde. C'est juste, c'est intelligent, et d'une puissance très rarement égalée dans le cinéma hexagonal. De ces films qui glissent naturellement, sans faute de rythme ni de goûts et convoquent les spectateurs pour un vrai voyage. Certes on pourrait toujours y trouver à redire, aucun film n'est parfait, mais celui-ci vaut vraiment le coup. Un très grand film.
Film de vengeance de Becker qui teinte ici son habituel univers buccolique de noirceur. Le film est tout entièrement dédié à Isablle Adjani qui n’hésite pas à exhiber ses charmes pour la bonne cause. Au début son jeu est un peu trop appuyé ce qui conduit le spectateur que je suis au bord de l’agacement. Et puis miracle, quand la phase d’exposition de son personnage provacateur est passée et que les premières blessures se font jour elle redevient plus crédible. Il faut dire que le drame est le registre où Adjani est le plus à l’aise. Ses tentatives comiques s’avéreront toutes des échecs. Le comble étant atteint avec « Tout feu, tout flamme » de Rappeneau où elle parvient à rivaliser dans le démonstratif avec Montand ce qui en soit constitue un exploit. Le tout reste un peu manichéen malgré l’implication des acteurs au premier rang desquels on peut placer Souchon, Flon et Cluzet. Souchon qui était alors dans sa période cinoche laisse entrevoir de réelles possibilités qui ne se sont pas complètement concrétisées par la suite. Le drame final est pressenti tout le long du métrage quand on a compris que la jeune femme ira jusqu’au bout de son dessein. Au final elle fera tuer des innocents par un jeu malheureux de circonstances et comme pour Camille Claudel et Adèle H, la belle Isabelle finira dans les affres de la folie.
Une jeune femme, Eliane, que l'on appelle "elle" joue de sa beauté et de son mystère qu'elle entretient. Elle tisse sa toile lentement pour assouvir sa vengeance. Jean Becker nous livre un film noir magnifique adapté d'une oeuvre de Sébastien Japrisot avec une troupe d'acteurs formidables et une Isabelle Adjani plus que sensuelle. 4 césars en 1984. A réserver toutefois à un public adulte.
Trois étoiles malgré les lourdeurs évidentes (et nombreuses) du film, car L'ETE MEURTRIER est, dans le genre "film populaire du samedi soir", une sacrée réussite. Jean Becker croit en son histoire et en ses acteurs. A aucun moment il ne cherche à se montrer brillant, à faire le beau avec sa caméra. Le roman de Japprisot était bourré de clichés ? Le film les reproduit, et c'est très bien comme ça. Les effets sont là, nombreux, surlignés. Adjani, immense actrice, fait là un numéro à la fois intense, superbe et sans nuances. Et alors ? Elle emporte le film dans son vertige et y va à fond, comme le cinéaste. A quoi bon faire la fine bouche ? Avec ses côtés "douce France" revendiqués, L'ETE MEURTRIER nous émeut, nous amuse et nous emporte. Le cinéma c'est aussi cela, et une réussite pareille, dans ce genre là, ma foi, vous en voyez beaucoup de ce niveau ?
Une histoire de vengeance angoissante qui se mange froid, portée par une Adjani magistrale, inoubliable (et césarisée) avec un rôle caricatural, aux antipodes de ceux qu'elle avait interprétés.
Il faut tout d'abord noter la remarquable adaptation du roman policier de Sébastien Japrisot. Pour ceux qui l'ont lu et l'ont aimé, on retrouve avec plaisir le même style alerte, simple et authentique et surtout la justesse de la psychologie des personnages. Jean Becker n'a donc pas beaucoup changé l'histoire du livre qui était déjà consistante. On retrouve donc la même montée dramatique même si la narration est plus rapide dans le film avec dès le début le dévoilement de l'origine du drame et des intentions de "Elle", l'héroïne interprétée par Isabelle Adjani. Il faut salut ici l'extraordinaire travail de cette comédienne dans ce film (elle a d'ailleurs reçu un César pour cela) et le réalisateur qui a su parfaitement la diriger.
Une vengeance implacable, longue et froide. Jacques Becker travaille de concert avec l'auteur Sébastien Japrisot (Un long dimanche de fiançailles) pour filmer ce drame psychologique de belle tenue où le talent des acteurs est mis en valeur. Isabelle Adjani bien sûr, en femme fatale vulgaire et enfantine. Et l'étonnant Alain Souchon, parfait en amoureux passif/réactif. Raconté par les voix intérieures de ces deux personnages l'histoire cultive le terrain du thriller mais ne s'éloigne jamais du drame. On peut reprocher la longueur du film et son côté un peu trop littéraire qui prend son temps. Mais quelle singularité dans le cinéma français !
La Lolita du village... Un très bon scénario, une excellente mise en scène et des acteurs au sommet de leur art : bien sur, il y a Isabelle Adjani dans un merveilleux rôle (talent et beauté), et Alain Souchon plein de tendresse et de subtilité, puis une histoire de vengeance , de folie. Galabru impérial, et une foultitude de seconds rôles impeccables. Un film à voir et à revoir. Le point fort : des dialogues incisifs qui font mouche!
Un chef-d’œuvre du cinéma français indéniable dont le thème principal est la vengeance. Un film bouleversant avec une actrice Isabelle Adjani Sublimée dans le rôle de cette jeune femme blessée et perturbée par son enfance. Elle a remporté le césar de la meilleure actrice ma foi bien mérité. Alain souchon était également remarquable, l'un de ses plus beaux rôles au cinéma. Des seconds rôles de qualité avec des actrices et acteurs performants. A noter également une belle photo avec des couleurs chaudes. Quelques longueurs inutiles. Ce film nous touche toujours autant .
Le chef-d'œuvre de Jean Becker tu m'étonnes. Très peu de films français rentrent dans cette élite du thriller psychologique, dans ces années c'est les grandes comédies qui ont marquées le paysage cinématographique national. Mais l'été meurtrier possède quelque chose d'unique qui en fait un drame puissant parfaitement maîtrisé. Déjà c'est la meilleure prestation d'Isabelle Adjani, qui incarne avec brio son personnage de jeune beauté perturbée, pilier du récit. Elle est tout simplement sublime, "animal" comme le dit Pin Pon, elle électrise ses passages devant la caméra. Ce film se caractérise par des voix off transitant d'un personnage à un autre, ce qui permet un point de vue quasiment omniscient sur l'ensemble. Les informations sur l'intrigue nous parviennent de façon linéaire pour en faire un puzzle très intéressant à compléter. On retient également la présence insouciante d'Alain Souchon, qui donne lui aussi le ton juste à son personnage de mari perdu. Le fait de choisir un décor rural pour cette histoire de vendetta permet au film de ne pas trop vieillir, ce milieu ayant tendance à évoluer de façon moins frappante que le milieu urbain. C'est aussi pour cela qu'il s'inscrit très bien dans le temps. Se laisser envoûter par Isabelle Idjani, pour une expérience unique made in France des années 80.
Un succès monstre pour ce film qui consacra adjani définitivement auprès du grand public. Une superbe réussite avec des acteurs à contre emploi parfaîtement convaincants.
Film genial....Adjani excelle et Souchon lui donne une magnifique réplique,le tout sur un très bon scénario....Ca roule ma poule....Vraiment un grand film.