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    L'Eté meurtrier
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    135 critiques spectateurs

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    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 386 abonnés 4 208 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 février 2024
    "L'Été meurtrier" est un film dramatique réalisé par Jean Becker en 1983. Basé sur le roman de Sébastien Japrisot, il suit l'arrivée d'une jeune femme et ses parents dans une petite commune. "Pin Pon", employé de pompes funèbres tombe amoureux. Leur intense relation va toutefois être troublée par l'arrivée de Maurice qu'Eliane connaît. Ce classique du cinéma français des années 1980, offrira un César à Isabelle Adjani et la prestation nuancée d'Alain Souchon est tout autant remarquable. L'ambiance étouffante et estivale insuffle à l'intrigue un côté envoûtant et singulier.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 185 abonnés 5 188 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 décembre 2017
    A la limite de l’érotisme au début, le film change de ton à partir de la scène de l’agression des trois hommes. Psychologiquement le personnage d’Adjani est souvent à la limite de la folie.....Savoir la vérité avant tout et surtout comprendre les raisons de son état mental....
    Récit un peu déstructuré mais tendu dans sa résolution.
    pierrre s.
    pierrre s.

    440 abonnés 3 311 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 novembre 2024
    Un drame parfaitement mené dans lequel Isabelle Adjani et Alain Souchon sont tous les deux excellents.
    bsalvert
    bsalvert

    418 abonnés 3 596 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 décembre 2023
    Plongée dans une atmosphère torride avec une Isabelle Adjani qu sommet et un Alain Souchon tout en retenue. Un bon moment de cinéma.
    VOSTTL
    VOSTTL

    100 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 novembre 2024
    Vu à sa sortie, persuadé d’avoir tout retenu et honteux d’avoir oublié l’essentiel.
    Peu importe, je (re)découvre « L’été meurtrier » et le plaisir demeure intact, et ce plaisir, je l’avais retenu !

    Toutefois, j’avoue avoir eu peur des premières interventions d’Isabelle Adjani : son jeu flirtait avec le faux, ce qui donnait un coup de vieux au film. Puis assez vite, j’ai retrouvé le talent indéniable de l’actrice et son audace.
    Son personnage revendique d’avoir une tête qui ne se contente pas de porter des chapeaux, elle revendique de la jugeote. Or « L’été meurtrier » spoiler: c’est l’histoire d’une jeune femme sexy à souhait qui se trompe sur toute la ligne parce qu’aveuglée par la vengeance au point de friser la folie. Elle va de désillusions en fausses pistes.
    Ce qui finira par l’achever.

    Le film n’a pas trop vieilli, il tient bien la route comme la Delahaye de Pin Pon (Alain Souchon) qui s’en sort très bien face à Isabelle Adjani au sommet de son art. Toute la direction d’acteurs est à saluer de Suzanne Flon à Michel Galabru en passant par le jeune François Cluzet.
    A propos de Suzanne Flon, je l’ai vue dernièrement dans « Noyade interdite » et « En toute innocence », deux films des années 1988. Comparé à « L’été meurtrier », « Noyade interdite » a nettement plus vieilli…
    C’est pourquoi « L’été meurtrier » restera une valeur sûre du cinéma français…
    joelle g
    joelle g

    92 abonnés 879 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 10 avril 2021
    J’ai vu l’été meurtrier à sa sortie dans les années 80 , et ce film m’avait bouleversée, et j’avais trouvé Isabelle Adjani dans son rôle de Elle , femme-enfant traumatisée , émouvante et plus que parfaite dans ce que je trouvais être une prouesse.
    Ne pas oublier de citer Alain Souchon , lui aussi très convaincant dans son rôle de mari amoureux .
    Un film presque parfait.
    Je viens de revoir ce film , et là encore je suis restée avec les mêmes ressentis 40 ans plus tard....
    ronny1
    ronny1

    40 abonnés 913 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 mars 2021
    Après une pose de seize ans, le très moyen Jean Becker revient au long métrage avec « L’été meurtrier » une de ses rares réussites. Elle le doit en premier à un scénario habile, adaptation par Sébastien Japrisot de son roman (récompensé lors des Césars 1984) et quelques phrases bienvenues en voix off. Ensuite, le casting remarquable, allant du meilleur rôle de souchon allié à une collection de rôles féminins surprenants, Suzanne Flon en tête. Le film le doit aussi à la plastique exhibée de la très belle Isabelle Adjani. Mais pas que,... Peu à l’aise dans les scènes comiques, elle est bien meilleure dans l’expression de la névrose obsessionnelle et dans le drame, jusqu’à offrir un duo déchirant avec Michel Galabru, qui interprète son père adoptif, « Mais c’est toi mon père… ». A ces qualités s’ajoute une belle photographie d’Étienne Becker (le frère du réalisateur). Mais au débit un rythme parfois hésitant, et une fin dont certaines scènes manquent de punch, le tout habillé d’une musique de Georges Delerue parfois envahissante. Bien, mais aurait pu mieux faire.
    gregbox51
    gregbox51

    40 abonnés 1 035 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 janvier 2020
    Même si Adjani en fait un peu trop et que Souchon semble complètement perdu dans cette intrigue le film reste captivant. La vengeance est un plat qui se mange froid et peu occasionner quelques désagréments...
    Audrey L
    Audrey L

    647 abonnés 2 593 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 avril 2021
    Le candide et l'enfant terrible. Isabelle Adjani et Alain Souchon sont réunis au service d'une intrigue prenante de bout en bout, qui nous font oublier les deux heures et quart que dure L'Eté meurtrier. L'ambiance est délicieusement rétro (aujourd'hui), dans cette vieille France du Sud où l'on sort à la boîte du village pour rencontrer les jeunes filles et garçons que l'on connaît déjà ("c'est le fils du mécano, c'est le fils du barman, la fille qui habite telle maison..."), avec les rues gorgées de vieillards assis sur les bancs, canne à la main et commérages au bout des lèvres, des histoires de famille que personne n'oublie... Dans ce cadre bucolique qui nous enchante et nous fait soupirer de bonheur, se rencontrent pourtant un couple digne des plus tristes tragédies grecques : celle du mécano (Pin Pon) et de la fille "de père inconnu" (ou plutôt, tout le monde a son idée - horrible - sur l'identité du père) qui a un caractère d'enfant terrible. Cette dernière, en cherchant à faire la peau à celui qui a autrefois violé sa pauvre mère, entraînera le jeune naïf épris d'amour dans une descente aux Enfers qui nous fait mal au cœur, et dont on est divisé sur l'issue : on voudrait tellement savoir l'identité du père (une enquête bien menée avec une suite de rebondissements finaux impressionnants pour un si modeste film français), mais on voudrait aussi que la jeune fille s'arrête par égard pour Pin Pon... On est donc pendu au film, les yeux rivés sur ce qu'il adviendra, presque dépendant (accro) à l'intrigue et à ses retournements de situations très aboutis. L'Eté meurtrier fera donc partie des films que l'on ne peut voir qu'une fois pleinement, du fait de son fort suspens (qui ne prendra plus les fois suivantes), mais quel visionnage. On ne s'attendait pas à autant aimer ce film de passion et haine sur fond de vieille France, avec une Isabelle Adjani délicieuse à être aussi odieuse (on voudrait gifler son personnage tous les deux mots, un exploit) et si peu gênée de jouer nue (sans que cela ne soit gratuit, cela fait partie de la vulgarité de son personnage), avec un Alain Souchon qui n'est pas là pour gratter la mandoline et s'offre un rôle d'acteur solide (un jeune homme attachant et qui nous fait bien pitié dans sa sincérité candide), vraiment un bon film, à ne pas manquer. Le duo et le scénario valent amplement le détour, en Delahaye pétaradante.
    Nico2
    Nico2

    86 abonnés 939 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 16 janvier 2012
    Eliane est une ravissante jeune femme à la beauté fatale qui aguiche tous les garçons du village. Elle finit par jeter son dévolu sur Florimond dit "Pin-Pon", jeune pompier volontaire ayant le coeur sur la main. Florimond est vite séduit par la jeune femme à la personnalité troublée mais ne se doute pas que cette dernière cache un lourd secret qui aura des conséquences tragiques. Jean Becker adapte un roman de l'écrivain Sébastien Japrisot (qui signe lui-même l'adaptation) et signe un thriller étrange sous forme de chronique champêtre qui captive de bout en bout avec un final mémorable. Isabelle Adjani, magnifique et rayonnante, enflamme la pellicule et est d'une beauté fatale à chaque image. Face à elle, Alain Souchon est très convaincant en jeune homme naïf cherchant à se faire aimer de la jeune fille mystérieuse et impétueuse. Ajourez à cela des seconds rôles très convaincants (Suzanne Flon, François Cluzet, Martin Lamotte, Roger Carel, Michel Galabru) aux personnages très bien écrits, une réalisation inspirée de Jean Becker, une atmosphère parfois opressante et un récit parfaitement mené, vous obtenez une petite merveille à ne pas manquer et un des meilleurs films de son réalisateur.
    mickael l.
    mickael l.

    43 abonnés 91 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 septembre 2021
    Elle est belle , surprenante, imprévisible, aguicheuse ..., Lui est rêveur pompier volontaire, gentil, garagiste un peu maladroit . L'amour du moins ce que l'on croit va les unir jusqu'au mariage. Puis la descente aux enfers, la soif de vengeance, la démence ...
    Ce film aura marqué les esprits des années 80 . Avec la splendide Adjani, le très convaincant Souchon et aussi Galabru que les rôles dramatiques lui allaient si bien . Le tout sous une chaleur écrasante, moite . Tres jolie drame signé Jean Becker qui nous laisse pas indifférent.
    Damien S
    Damien S

    31 abonnés 400 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 octobre 2019
    Jamais Isabelle Adjani n'a interprété un personnage aussi complexe. Jean Becker à l'art de nous faire croire en une fille légère mais qui s'avère être au fil du scénario extrêmement intelligente, intrigante, truffée de pathos. Alain Souchon est remarquable également et on ne peut qu'adhérer à son malheur. Un drame poignant.
    Ducerceau
    Ducerceau

    14 abonnés 619 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 10 avril 2021
    Une tornade sexuelle surgit sur les écrans des années 80 : Isabelle Adjani à voir ou à revoir rien que pour elle ! Non. Aussi pour Alain Souchon en beau jeune premier comédien. Et puis le scénario qui est une iismarche inexorable vers le drame final. Mais tenir les enfants éloignés car cette histoire n'a rien de moral et certaines scènes sont insupportables.
    Ricco92
    Ricco92

    230 abonnés 2 156 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 août 2016
    Film à jamais associé à Isabelle Adjani, L’Été meurtrier est une belle réussite du cinéma français. Comme souvent avec celui-ci, le film de Jean Becker se base essentiellement sur son scénario et son interprétation. Effectivement, la réalisation est loin d’être tape-à-l’œil et fait preuve d’une grande discrétion (à l’exception du travail sur les flashs-backs tout d’abord sonores puis reconstitués progressivement visuellement et commentés), ce qui permet au spectateur de se consacrer uniquement sur l’histoire et surtout sur les personnages.
    Ainsi, ce qui différencie L’Été meurtrier d’un banal film de vengeance, ce sont ses protagonistes. Cette adaptation du roman de Sébastien Japrisot se situe dans un village provençal (où, comme souvent dans le cinéma français, tout le monde possède l’accent parisien) où les personnages se contentent de plaisirs simples. Toutefois, cette simplicité de vie ne crée pas obligatoirement des personnages unidimensionnels. Eliane, surnommée "Elle" est, en effet, un personnage à la psychologie assez compliquée : elle est assez cyclothymique spoiler: (elle fond en larmes et s’emporte dès qu’elle boit un peu trop)
    , ce qui est une marque d’une personnalité perturbée, traumatisée et non réellement sortie de l’enfance spoiler: (elle a souvent des comportements enfantins comme lorsqu’elle se met à téter le sein de sa mère ; elle finit le film dans un asile psychiatrique en pensant qu’elle a 9 ans)
    , et alterne entre des attitudes insolentes spoiler: (qui ont pour but d’assouvir sa vengeance)
    et des moments d’attendrissement spoiler: (elle se met petit à petit à aimer réellement "Pin-Pon", malgré son désir de vengeance)
    . De plus, il est intéressant de remarquer que le traumatisme du personnage est causé en partie par le poids du passé spoiler: (Ellle souffre grandement du fait que Gabriel, qu’elle considère comme son père, ne soit pas reconnu officiellement comme tel puisqu’elle est en réalité le fruit d’un viol)
    et les non-dits spoiler: (si Gabriel lui avait dit qu’il avait tué les violeurs, elle n’aurait peut-être pas grandit dans le désir de vengeance et dans l’impression d’absence de justice)
    .
    Pour améliorer la compréhension de ses personnages, Jean Becker et Sébastien Japrisot utilisent la technique de la voix-off mais multiplient celles-ci (l’histoire est commentée à tour de rôle par "Pin-Pon", "Elle", par la mère de "Elle" puis par Nine surnommée "la sono cassée"), ce qui rappelle la technique du roman épistolaire. Mais ce qui est réellement la grande réussite du film est l’interprétation et la direction d’acteurs. On a ainsi droit à magnifique casting où l’on peut retrouver de solides comédiens dont les plus connus sont Alain Souchon (qui à cette époque alternait entre carrière musicale et cinématographique), Suzanne Flon, François Cluzet, Michel Galabru, Roger Carel, Marie-Pierre Casey, Martin Lamotte ou la jeune Maïwenn (crédité sous le nom de Maïwen Lebesco). Cependant, le casting est dominé par l’interprétation splendide d’Isabelle Adjani, à la fois sexy et enfantine, insolente et immature, manipulatrice et subissant le poids du passé tout en étant constamment au summum de sa beauté. Adjani est tellement imprégnée par le rôle d’ "Elle" (qu’elle refusa pourtant dans un premier temps) que ce personnage reste parmi ses plus importantes interprétations avec ceux de La Reine Margot et de Camille Claudel.
    Enfin, la musique, assez discrète, est utilisée également de manière intelligente pour souligner la psychologie des personnages et pour faire ressurgir le passé spoiler: (la musique du piano mécanique)
    .
    L’Été meurtrier est donc une belle réussite qui a pleinement mérité ses multiples récompenses (Césars de la meilleure actrice, du meilleur montage, de la meilleure actrice dans un second rôle et du meilleur scénario d’adaptation) et son beau succès public (5 137 040 entrées).
    maxime ...
    maxime ...

    249 abonnés 2 069 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 mai 2016
    L’Été Meurtrier est un film parfois inégal, un tantinet long et déstabilisant dans son approche ( les voix intérieure notamment ). Malgré ces petites lacunes le charme à opéré sur moi. Les acteurs y sont pour beaucoup, Isabelle Adjani surtout. Autant elle en fait des caisses, autant, sa fonctionne car mine de rien elle électrise certaines séquences de sa fragilité perverse. Le reste du casting est également à la hauteur, Alain Souchon dans un rôle qui lui va si bien parvient à nous attendrir. Ce film est personnellement le troisième que je vois de Jean Becker après Elisa et Deux jours à tuer, les qualités et les défauts se confondent facilement entre ces trois créations.
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