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Gonnard
248 abonnés
1 930 critiques
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4,0
Publiée le 13 décembre 2007
Bien plus original que le premier. On monte d'un cran dans la violence. Il fallait oser montrer des rapports si extrêmes entre policiers français et américains, bien que l'on tombe souvent dans la caricature (non, les Américains ne mangent pas que des hamburgers). Gene Hackman est un anti-héros avec sa grossièreté, sa maladresse dans les rapports humains, l'incapacité qu'il éprouve de faire bouger les services de police marseillais, sa violence physique, son accent ridicule. Cette désacralisation m'a fait mettre trois étoiles. Les défauts du premier opus se retrouvent bien sûr ici, avec la lenteur du récit, ou plutôt l'extrême minutie dans la description (presque aucune ellipse temporelle). L'ambiance de ce film est atypique. Il FAUT l'avoir vu au moins une fois.
13 955 abonnés
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3,5
Publiée le 23 décembre 2020
Popeye Doyle, personnage phare du mythique "French Connection" de Willem Friedkin, revient dans une suite dirigèe par John Frankenheimer! C'est une fois de plus Gene Hackman qui mène le jeu! Et il mène le jeu avec ses propres armes! On n'a un authentique hèros amèricain qui fait monter les èpinards dans les rues de Marseille! Problème, Popeye se rèvèle souvent incontrôlable, pour ne pas dire imprèvisible quand il s'agit de remonter la filière pour coffrer son ennemi de toujours : Alain Charnier! On sent que Frankenheimer a du mètier! il dirige avec beaucoup d'efficacitè Hackman! Du pur polar, mais, à l'arrivèe, plus une bonne suite qu'une vèritable rèussite! Une distribution française qui manque cruellement d'èpaisseur où se côtoie Bernard Fresson, Jean-Pierre Castaldi et Philippe Lèotard! Mais une longue et fascinante sèquence de dèsintoxication qui prend un tiers de film et une poursuite finale, savamment entretenue et construite! Limite le souffle coupè! D'où les 3,5*...
Probablement l'une des suites les plus originales jamais réalisées. Confié à John Frankenheimer sans la présence de Roy Schneider mais toujours avec Gene Hackman et Fernando Rey, French Connection 2 a le mérite de changer radicalement de décor. Après avoir échoué à la fin du premier film à attraper le gros bonnet Charnier, qui participait au plus gros trafic de drogue américain en exportant depuis Marseille, nous suivons notre flic des narcotiques Popeye Doyle à Marseille justement, traquant sa proie jusqu'au bout et se heurtant aux autorités locales. Ainsi, plutôt que de resservir la même histoire une seconde fois, le film nous plonge dans l'enfer d'un flic aux prises avec d'autres méthodes, d'un Américain perdu en France, d'un homme seul face à lui-même. La vraie force du film est donc de jouer sur le choc des cultures et la barrière de la langue, ajoutant un obstacle conséquent à la traque de notre héros bourru dont les méthodes brutales, déjà vivement critiquées dans son New-York natal, sont particulièrement mal vues dans une ville que tout oppose. Ici, il est à Marseille, son bureau est en face des chiottes, il n'a pas vraiment le droit d'intervenir et n'est sensé être qu'un observateur aux côtés de l'équipe menée par le tout aussi tenace Commissaire Barthélémy (Bernard Fresson, habitué des rôles américains et diablement convaincant). Très différent scénaristiquement mais aussi visuellement de son prédécesseur (on s'éloigne de la grisaille new-yorkaise pour embrasser la chaleur marseillaise), French Connection 2 s'avère en revanche tout aussi réaliste, Frankenheimer adoptant le style de William Friedkin tout en filmant à sa manière. Une approche très crue, parfois déstabilisante mais à coup sûr immergent au possible, l'enfer que vit Popeye étant d'un réalisme à toute épreuve. Contenant autant d'action que son aîné, étant moins léger voire plus dur dans ses rapports humains (due notamment à l'absence de Schneider), cette séquelle est une totale réussite qui va à l'encontre des codes de l'époque en matière de polar et nous plonge dans une enquête peu commune comme on en a rarement vues.
Trop de situations bancales, de poursuites improbables et un final d'une précision impensable vu le calibre utilisé par notre ami Poppeye. Long et fade.
Autant le premier était très bon, autant celui là m'a vraiment déçu. L'histoire qui se déroule en France à Marseille n'est pas aussi intéressante et toutes les subtilités qui faisaient du premier un grand film sont absentes ici. Pour finir, le personnage de Gene Hackman n'est plus aussi charismatique
Une suite globalement à la hauteur du premier épisode. Gene Hackman est formidable, et le fait que l'action se déroule à Marseille, dans un environnement linguistique que l'inspecteur ne maitrise pas, permet de développer une intrigue originale. Bon film.
Très agréablement surpris! Ce film est bien plus que respectueux de French Connection 1, en gardant le style "reportage" avec plusieurs passages filmés caméra à l'épaule, qui est l'un des élément qui fait toute la grandeur du film. Le 2 développe un concept qui place Popey dans un environnement complètement différent, désécurisant dès les premières images. La France loin de son cartier New Yorkai.
Je ne m'attendais pas à ce que la cène du seuvrage soit si bien réalisée. Pour les personnes qui ont assisté à ce genre de drame, elle eat criante de vérité. Réussir à réaliser un si bon film après la réussite du premier avec autant de personnalité, de respect et d'oririnalité mérite les 4 étoiles
C'est un film à part entière qui pourrait se passer du premier. A voir et revoir...
Après la difficile enquête qu’il a menée, à New-York, l’inspecteur Jimmy Popeye Doyle est envoyé à Marseille, carrefour international du trafic de stupéfiants, pour y localiser Alain Charnier, le caïd qui lui échapper de peu. Tel est le postulat de départ de la suite du polar culte French Connection de William Friedkin que nous propose John Frankenheimer quatre ans plus tard. En gardant la volonté de garder une unité temporelle réduite, le scénario connait des baisses de rythme alors que le personnage de Gene Hackman, qui parfois frôle un peu surjeu, une impression surappuyée par le doublage français, se retrouve à devoir se faire comprendre des marseillais, aussi bien policiers que civils. En poussant à fond les stéréotypes d’une partie comme de l’autre, ces scènes perdent de leur impact alors que l’enquête en elle-même est tout aussi musclée que celle du premier opus, faisant de sa suite un polar honorable et surtout une image crue et ultraviolente que les studios hollywoodiens nous offre de la cité phocéenne qu’ils associent généralement aux belles cartes de la côte d’Azur.
John Frankenheimer réalise une suite totalement fictionnelle de "French Connection", et envoie Popeye, le flic aux méthodes discutables, traquer les trafiquants à Marseille. Malgré quelques scènes d'action réussies, le film est un peu long par moment, moins tranchant et moins percutant, mais aussi sombre que le premier volet. L'essentiel de l'intrigue est centré sur le personnage de Gene Hackman, charismatique à son habitude, qui doit mener une enquête dans un pays et une culture qu'il ne comprend pas. En résultent quelques clash linguistiques assez amusants... Dans l'ensemble, "French Connection 2" est une suite pas indispensable mais tout à fait convenable.
Loin d'égaler le premier car il n'en possède ni la force ni les convictions nécessaires, cette suite reste tout de même un bon polar dans lequel Gene Hackman semble se plaire à exceller.
Dommage que le réalisateur ait changé entre le premier et le second épisode. Le rythme diminue, les longueurs s'éternisent et les caricatures (dont celles des Frenchies) se multiplient... Un second volet correct mais un peu décevant...
Assez nettement inférieur au premier french connection, devenu cultissime et mis en scène de manière absolument hallucinante par William Friedkin, ce deuxième opus n'en reste pas moins très honorable, Frankenheimer reprenant le flambeau avec peut être un peu moins de brio que son illustre prédecesseur, mais nous fait une nouvelle fois part de son efficacité et de sa nervosité habituel, pour nous offrir un divertissement des plus honorables, entre scènes parfois un peu longuettes et solide descente dans le mileiu de la drogue. Il faut avouer que l'on est aussi content de retrouver Gene Hackman dans le rôle du brutal Popeye Doyle, et qui n'a rien perdu de sa présence à l'écran. Il est entouré de solides seconds rôles, à l'image de Bernard Fresson, Fernando Rey ou encore Philippe Léotard. Un bon divertissement.
Jimmy Doyle, l’agent de police qui a mis à jour un vaste trafic de drogue à New-York, s’envole pour Marseille afin de collaborer avec la police française pour tenter d’arrêter le responsable du trafic de stupéfiants.
Trois ans après le cultissime premier opus réalisé par William Friedkin (L'Exorciste - 1973), c’est au tour de John Frankenheimer (Le Train - 1965) de lui succéder. Le film est donc une suite directe au précédent film mais cependant, il n’est pas nécessaire de l’avoir vu pour pouvoir pleinement comprendre celui-ci. Contrairement au premier film, celui-ci est basé sur une histoire inventée de toute pièce et dont l'intrigue se déroule intégralement à Marseille. Terminé la grosse pomme, on se retrouve plongé en coeur de la cité phocéenne.
A titre personnel, je ne comprends absolument pas l'intérêt d’une telle suite, c’est à n’y rien comprendre tant cette dernière n’a rien d’intéressant à nous apporter, d’autant plus après le prodigieux précédent film. John Frankenheimer réalise ici un film de commande d’une platitude sidérante, les scènes sont d’un vide abyssal et bêtement étirées en longueur qui brassent sans cesse du vent, si bien que l’ensemble devient rapidement long et répétitif.
C’est dommage, car l’idée de départ était intéressante, retrouver ce flic new-yorkais à Marseille et être confronté au choc des cultures. Mais rien à faire, je me suis profondément emmerdé et ce, sans discontinuer. Côté distribution, Roy Scheider n’y est plus (on le retrouve cependant dans le spin-off Police puissance 7 - 1973). Il n’y a que Gene Hackman qui reprend son rôle et qui tente tant bien que mal de faire le job (on appréciera le duo formé avec Bernard Fresson). Enfin, signalons qu’il est hautement recommandé de voir ce film en VO, afin de pouvoir profiter des nombreuses subtilités au niveau des dialogues (notamment le fait que Popeye ne parle pas le français et que cela joue contre lui à bon nombre de reprises).
Tournée à Marseille, une suite correcte mais sans la magie du premier opus malgré un Gene Hackman toujours impeccable. N'est pas William Friedkin qui veut...
Ce second volet des aventures françaises du policier "Popeye" interprété avec talent par Gene Hackman, n'a pas trop à rougir en comparaison du premier volet. On retrouve le même personnage coriace du policier mais sympathique pas son côté humain. Les bas-fonds marseillais sont remarquablement bien rendus. L'intrigue, si elle peut paraître un peu légère aujourd'hui, n'en est pas moins suivie avec intérêt du fait de la réalisation musclée de John Frankenheimer, et des personnages hauts en couleur.