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sword-man
87 abonnés
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2,5
Publiée le 28 août 2013
Après le carton du premier opus, les studios se sont dit qu'ils allaient faire comme "Le parrain": une suite avec un chiffre, et ça c'était tout nouveau à l'époque. On quitte New York pour Marseille, qui ne montre pas ses paysages de cartes postales mais plutôt ses coins pauvres, exit Roy Scheider également. Plus sombre que le premier on assiste à un choc des cultures entre racistes , Gene Hackman paumé dans un pays inconnu, totalement addict à l'héroine. La caractérisation des personnages est très cliché, la réalisation plus dynamique que le premier mais moins bonne. Mi figue mi raisin ce "French Connection 2"
Le premier volet n'était pas fameux, le second sera affreux. C'est dans un esprit purement commercial, après le succès du film de 1972, que cette suite a vu le jour, c'est indéniable. Les aventures de Popeye à Marseille sont de trop et nous ennuient, tout simplement.
Frankenheimer prend le relais a^rès Friedkin et signe là une suite coup de poing au culte premier volet. L'ambiance est toujours aussi imposante malgré un scénario reprenant malheureusement les ficelles du premier volet. A voir même sans avoir vu le 1.
Un épisode qui tire franchement en longueur mais qui se laisse suivre avec un certain intérêt. Gene Hackman retrouve son personnage obsessionnel mais à Marseille cette fois. Un bon film qui aurait été plus agréable en étant plus court.
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18 103 critiques
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1,5
Publiée le 1 septembre 2021
Il s'agit certainement de la plus étrange de toutes les suites de l'histoire du cinéma mondial. Les deux personnages principaux de French Connection 1 sont toujours là joués par les mêmes acteurs Don Ellis a composé une autre partition musicale convaincante mais tout le reste a changé. Le scénario est écrit par quelqu'un d'autre et ce réalisateur n'est pas un jeune mais un professionnel expérimenté et très respecté le lieu de tournage n'est pas New York mais Marseille en France pour toute la durée du film. French Connection 1 est à mon sens une situation. Les acteurs les événements et leur environnement constituent un tout que le spectateur a aimé et tout se tient ce qui fait de du premier un grand film. Dans le deux nous rencontrons Popeye Doyle à Marseille. Et dès le premier instant il devient très clair que Popeye ne s'adapte pas a l'histoire et c'est essentiellement l'histoire de cette suite. Un homme se retrouve en terrain étranger où tout est incompréhensible où chaque pas n'est pas dangereux. Popeye est un poisson hors de l'eau il aspire nerveusement de l'oxygène. Tous ses contacts sont français et Popeye n'arrive pas à les comprendre qu'ils soient policiers criminels ou simples particuliers c'est décevant...
Tres bon film policier qui se sert à merveille de la ville de Marseille, de ses rues et de son ambiance. Frankenheimer fait preuve d'une belle efficacité se permettant quelques audaces comme ces plans adoptant la vision de "Popeye" lors de cette fantastique course poursuite finale. Gene Hackman est toujours aussi fantastique dans ce rôle et on n'oubliera pas les autres acteurs de Bernard Fresson à Philippe Léotard sans oublier Fernando Rey .
(...) Face au succès surprise de French Connection, une suite est mise en chantier. Elle sortira 4 ans plus tard, en 1975. On retrouve John Frankheimer derrière la caméra, un réalisateur proche du style de William Friedkin, à la carrière solide, avec des films comme : Le prisonnier d'Alcatraz, Un crime dans la tête ou Le train (...) Cette suite reprend les codes du premier, John Frankheimer filmant aussi caméra à l'épaule, en restant au cœur de l'action et toujours dans les pas de Gene Hackman (...) Il est rare qu'une suite soit supérieure à l'original, cela se confirme encore ici. Le film pêchant par un scénario, manquant de profondeur et fait de facilités (...) John Frankheimer a rendu une bonne copie, son côté réaliste est toujours bien présent, mais la surprise n'est plus au rendez-vous (...) Un polar honnête, qui vaut surtout pour la nouvelle grosse performance de Gene Hackman, pour découvrir le Marseille des années 70 et ses gueules du cinéma français (...)
Un bon film policier avec pas mal d'action mais aussi beaucoup trop de longueurs entre deux. A certains moments, j'ai du faire un effort pour ne pas m'endormir. J'ai bien fait d'ailleurs car la fin est spectaculaire.
French Connection 2 est un film policier pas mal, même s'il est un peu moins bien à mes yeux que le précédent volet. L'intrigue est pas mal, même si elle m'a semblé un peu étirée sur la longueur, se tient. Les acteurs sont plutôt bons : Gene Hackman et Fernando Rey reprennent avec brio leurs rôles du film précédent. Bernard Fresson joue bien également. Le personnage de Gene Hackman est toujours aussi fun. Les scènes de fusillade, si aujourd'hui manquerait un peu de punch, est tout de même de bonne facture. Bref, c'est assez divertissant.
Popeye n'a pas dit son dernier mot... En règle générale, les suites déçoivent. La faute à un intérêt commercial qui néglige souvent la trame narrative. "French connection 2" est une des exceptions qui dérogent à la règle. C'est d'autant plus remarquable que le premier volet mettait la barre très haut, avec aux commandes, William Friedkin, un des cinéastes cultes des seventies (son "exorciste" a aussi entraîné une suite, dirigée par John Boorman). Frustré d'avoir loupé de peu la capture du baron de la drogue, Charnier (Fernando Rey); Popeye (Gene Hackman, prodigieux en antihéros) débarque seul à Marseille pour parachever son obsession narcissique. Face à l'incompétence de ses homologues français, dont le commissaire principal Barthélémy (Bernard Fresson), il décide de mener l'enquête à sa guise dans un environnement des plus hostiles... Qui mieux que John Frankenheimer ("Un crime dans la tête", "Le prisonnier d'Alcatraz", "Le train") aurait été apte à accoucher d'un "2" qui tienne la route ? Cette opportunité lui permet de prolonger sa thématique sur le dépassement de l'homme dans l'adversité. Malgré quelques ralentissements de rythme, Frankenheimer nous offre une des plus grandes fins jamais filmées, au point d'en rester bouche bée durant tout le générique. Avec "Dirty Harry", Popeye demeure le flic solitaire "autojusticier" par excellence. Un must incontournable à délecter à la suite du premier.
Indissociable du premier opus, cette suite se regarde avec plaisir grâce à un Gene Hackman survolté et plus que parfait. Il est drogué à mort...et la fin c'est marathon man tellement il court comme un dératé!!!
Malgré l'absence de Roy Scheider, FRENCH CONNECTION 2 est largement à la hauteur du premier épisode. John Frankenheimer n'a pas cherché à décalquer le film de Friedkin: ici, pas de poursuites en voiture sous le métro ni dans le métro. Le film prend son temps, mais pour autant n'oublie pas de ménager des scènes d'action qui représentent le meilleur de l'efficacité des années 70. Gene Hackman est au-delà des mots en flic jusqu'au-boutiste et la dernière scène est largement aussi percutante que celle du premier. Un film à réhabiliter.
Une suite digne du premier épisode. Certes la réalisation manque de punch comparée à celle de Friedkin dans le premier épisode, Roy Scheider a disparu du casting mais l'intrigue est toujours aussi prenante et l'aspect "documentaire" est toujours de mise et se révèle toujours aussi efficace.
Le meilleur de la Saga,avec un meilleur scénario,plus d'action et de suspens,et des scènes d'humour mémorables.Pourquoi ne pas avoir rassemblé les deux en un seul?
Un peu décevant après la maîtrise parfaite du premier opus. Hackmann est toujours aussi impécable dans son costume de Popeye, le jeu du langage français/anglais est très intéressant et magnifiquement mis en exergue (le film ne peut se voir qu'en VO, un peu comme Frantic de Polanski). Malheureusement, la partie centrale du film (environ 1h) casse quelque peu le rythme et, même si elle comporte quelques moments de bravoure, elle rend le film finalement un peu bavard et fade. Reste Marseille et son atmosphère magnifiquement filmés.