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Shidoobie
5 abonnés
216 critiques
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4,0
Publiée le 4 janvier 2007
Moins bon que le premier, il en posséde tout de même certaines qualités qui en font un film tout de même passionant. Et la suite des aventures de "Popeye" ça vaut quand même le détour.
Légèrement moins réussi que le premier volet, "French Connection 2" est tout de même un fllm policier de très bonne tenue et qui se suit avec intérêt. Gene Hackman est toujours aussi bon dans le rôle de Jimmy "Popeye" Doyle et la mise en scène de John Frankenheimer fait preuve de pas mal de panache.
Difficile de surpasser voire de faire juste aussi bien que le 1er volet qui marqua au fer rouge son époque. Pourtant confié au vieux routier J. Frankenheimer (mais dans une période artistique creuse), ce 2nd volet démarre pourtant sous les meilleures auspices mais très vite, le film s'enlise et devient le réceptacle à une démonstration d'acting d'un G. Hackman qui en fait des caisses dans une enfilade de scènes chiantes et répétitives. La 3ème partie du film renoue avec l'enquête policière et s'avère toute aussi convaincante que dans le 1er volet. On a même droit à quelques séquences un peu folles et spectaculaires, violentes et tendues. Mais c'est trop tard car la plupart des gens auront décrochés ! Je m'y suis tenu tant bien que mal et la fin, expéditive, ne m'aura guère convaincu. De l'action, des acteurs convaincants, un script toujours aussi documenté, une mise en scène parfois expérimentale (et c'est tant mieux) mais un rythme bien trop mou et un choix narratif douteux. Une suite inégale et largement inférieure, pas inutile toutefois. D'autres critiques sur
Personnellement le 2ème French Connection m'a autant plu que le 1er, on retrouve avec plaisir Gene Hackman dans le rôle de Popeye (dommage que Roy Scheider soit absent de cette suite) déambulant dans les rues de Marseille. John Frankenheimer a su parfaitement restitué le sel de cette ville portuaire notamment à travers la remarquable et longue poursuite finale et en plus il ne se moque pas particulièrement de la France. Le casting est réussi aussi avec Bernard Fresson en flic français éprouvant de la sympathie pour Popeye et toujours l'excellent Fernando Rey dans la peau d'Alain Charnier. French Connection est un très bon film policier réaliste et sans temps mort avec une scène puissante, Popeye drogué puis son sevrage.
Est-ce meilleur que le premier volet ? Est-ce que le Pape est musulman ? Non, parce que la réponse est la même pour les deux questions. Mais, il n'empêche, ce second et dernier volet, réalisé par un honnête faiseur (Frankenheimer a fait de bons trucs, mais rien de monumental), est franchement très bien, avec des scènes remarquables (la détox...), et le plaisir de retrouver Hackman (qui, ici, lieux de l'action oblige, côtoie notamment Bernard Fresson et Jean-Pierre Castaldi) est total. Alors, certes, ce n'est pas aussi mythique que le Friedkin, mais faire mieux était, je pense, impossible. A noter que la voix française de Hackman, avec cet accent ricain, est insupportable. A voir en VOST !
Le problème des "suites" c'est qu'il faut souvent se retirer le film originel de la caboche pour juger la suite comme un film indépendant afin d'assurer un maximum d'objectivité au propos. "French connection 2" est un polar très solide et le numéro de duettistes entre Gene Hackman et Bernard Fresson fonctionne au petit poil d'autant que dans le style "fils bourrus" les 2 acteurs sont à l'unisson. Là encore il s'agit de démanteler un trafic de drogue à Marseille ce qui vaudra son lot de poursuites et échanges de coups de flingues. A noter la présence Philippe Leotard en homme de main de la pègre. Ce film vaut aussi pour une longue séance de desintox qui en est l'un des tournants. Solide je vous dis. A voir 3.5 / 5
Si cette suite en mode "Un flic américain à Marseille" a l'originalité pour atout, la très longue séquence de torture puis de sevrage de Popeye, totalement inutile en plus, achève de plomber définitivement le film qui démarrait pourtant bien et finit bien aussi. Vraiment dommage car on se régale de voir un imbuvable Gene Hackman subir en long et en large les coutumes marseillaises.
Nettement moins bien que le premier, French Connection 2 se déroule à Marseille. La première demie-heure n'est pas mauvaise mais par la suite, le film s’entache d'un Gene Hackman en petite forme, les mains ficelées et l'action disparaît un bon moment pour ne réapparaître que dans la dernière demie-heure. C'est un peu plus difficile à suivre et lorsqu'on voit le final... Bof.
J'avais particulièrement apprécier le premier, je suis totalement fan du second. Gene Hackman, quel acteur. On le retrouve dans un pays qui n'est pas le sien, des méthodes qui ne sont pas les siennes et il nous gratifie d'une performance inoubliable comme lors des scènes de seuvrages (bien que longue mais nécessaires) où il explose l'écran.Un grand film.
Entamant le cycle des suites qui deviendra récurrent à Hollywood dès les années 80, « French Connection 2 » est instructif de ce que peut-être la différence entre une œuvre chargée de sens comme l’était le premier opus de Friedkin et un film de commande réalisé par un faiseur certes talentueux mais qui semble ici en grosse panne d’inspiration. La fin de French Connection laissait clairement la place à une suite qui aurait pu se révéler intéressante. L’absence de Roy Scheider et le transport de l’intrigue de New York à Marseille fait perdre au film l’essentiel de son intérêt. Même Gene Hackman semble plus que gêné aux entournures pour jouer le pauvre flic ricain perdu dans la cité phocéenne, que Frankenheimer fait parfois passer pour une capitale du tiers monde. Dès l’entame du métrage la musique indique clairement que l’on a changé de braquet et que Frankenheimer à choisi de séduire son public plutôt que de le secouer comme l’avait si bien fait Friedkin quatre ans plus tôt. Le film n’ayant rien à raconter, on passe la plus grande partie de la première heure à voir Hackman déambuler dans Marseille ou à se faire railler par ses collègues français bien trop contents de se payer la bobine du super flic yankee. Frankenheimer étire en longueur le passage où spoiler: Gene Hackman piégé par Fernando Rey devient un zombie dépendant de son ennemi l’héroïne . Les acteurs semblent un peu perdus face à la maigreur du propos et même Bernard Fresson est obligé d’en faire des tonnes pour essayer de convaincre. On nage alors en pleine bouillabaisse. Heureusement Frankenheimer plus à l’aise dans les scènes d’action se rattrape un peu sur la fin sauvant son film du naufrage complet. Il profite de cette fin plus mouvementée pour innover avec une poursuite à pied dans le port de Marseille où Hackman traque le bateau où se trouve Fernando Rey. Cette poursuite réjouissante constitue un pendant crédible à celle fameuse de "French Connection 1". On comprend après ce ratage qu’un "French Connection 3" n’ait pas été mis en chantier. John Frankenheimer a heureusement à son actif d'autres réussites pour redorer sa plus qu'honnête filmographie.
Tout est en demi teinte, une ambiance avec en toile de fond Marseille qui s'annonçait intéressante cependant le film a beaucoup vieillit et le scénario n'est pas fameux dans le sens ou il n'y a pas vraiment d'enchainements cohérents. Pareil pour le casting hackman fait encore un gros numéro mais les acteurs français n'ont pas vraiment l'occasion de briller. Au final le film apparait bien trop long et très loin des faits historiques.