J'ai vu deux films d'Araki et j'ai vraiment pas aimé, avec ce troisième, la présence de Woodley ne me rassurait pas... Mais ne dit-on pas que moins par moins fait plus ? Parce que oui, enfin, enfin ! Enfin ils sont là, enfin on peut les voir et ils sont beaux... On a envie de les téter, de les malaxer !!!
Et c'est le principal. Je me doutais bien que Araki n'allait pas résister à nous les montrer ! Bon après je n'aime toujours pas Woodley, mais, mais, elle a du potentiel si elle continue sur cette voie.
En fait j'ai apprécié le film, sans doute car c'est moins kitch qu'un kaboom, et moins glauque et racoleur qu'un mysterious skin. En fait c'est un film presque sobre, même si on a tout de même l'impression que les couleurs on été lavées avec Mir Laine machine couleur éclatantes et que je n'aime pas du tout... Les moments où il se lâche c'est dans du rêve et du coup ça passe un peu mieux que cet aspect néon permanent de Kaboom.
C'est le troisième film en un mois qui traite d'une femme qui disparait entre Horns, Gone girl et maintenant White Bird... Et les trois films le traitent différemment, si ce n'est pas fabuleux ? Ici on va aussi voir les côtés "noirs" du mariage comme chez Fincher, la routine, le mépris, voir sa beauté disparaître... Parce que la mère est jouée par Eva Green, ce n'est pas rien question beauté. Ce film rappelle qu'un jour on sera triste en se regardant dans la glace et à se dire qu'on ne sera jamais aussi beau qu'on ne l'a été car le temps fait pression sur nous. C'est traumatisant limite.
Le film propose aussi la découverte de la sexualité (enfin découverte)... et dit des choses assez méchantes, mais assez vraies également... Par exemple elle dit que son père et son copain sont transparents, on a la surface et si on creuse on a juste plus de surface... Mal qui contamine plus de personnes qu'on ne le croit.
C'est un peu longuet par moments, cependant j'ai aimé la résolution de l'histoire, même si j'aurai aimé qu'on nous laisse en plan... En fait le gros défaut du film, c'est que si Araki s'est calmé du coup, ce qui rend le film regardable pour moi, c'est que du coup c'est un peu quelconque. Sympa, mais je vais vite l'oublier, sauf le gros détail mentionné en introduction. Aussi il y a un flash back sur un cadenas dont on aurait pu se passer, on a compris... difficile d'être plus lourdingue que ça... J'aime pas qu'on me prenne pour un abruti, j'ai suivi le film, merci, pas la peine de me rappeler ça...
Bref, agréable surprise.