Mon compte
    White Bird
    Note moyenne
    3,6
    2356 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur White Bird ?

    206 critiques spectateurs

    5
    12 critiques
    4
    68 critiques
    3
    87 critiques
    2
    29 critiques
    1
    5 critiques
    0
    5 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    Ninjaw P
    Ninjaw P

    36 abonnés 299 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 14 octobre 2014
    Les premiers émois d'une jeune fille des années 80 au milieu d'un drame familial comme seul araki sait nous les présenter.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 13 octobre 2014
    Ce film m'a beaucoup plu. Une Eva Green un peu hystérique qui joue magnifiquement bien.. L'histoire est intéressante..la fin très inattendue. J'ai adoré !
    FaRem
    FaRem

    8 792 abonnés 9 636 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 11 octobre 2014
    Ce film qui oscille entre drame familiale et thriller est vraiment surprenant et étrange si bien que j'ai du mal à me faire un avis car je le trouve ni bon ni mauvais. Cette histoire de famille qu'on nous raconte sur un faux rythme dégage une vraie bonne ambiance très importante pour combler un manque de rythme puis elle colle bien à l'univers du réalisateur même si ce n'est pas son film le plus abouti. L'histoire est pas mal mais pour moi toute la qualité du film repose sur un casting impeccable et des acteurs excellents. Les personnages sont un peu "lisses" et "enfermés" dans des cases ce qui pourrait rendre l'historie prévisible car on se doute bien qu'il va y avoir quelque chose qui casse un peu tout ça mais je dois avouer que je m'attendais pas à un tel final.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 9 octobre 2014
    Beau film de Gregg Araki qui nous replonge plus dans l'atmosphere de Mysterious Skin.
    Toutes les performances d'acteurs sont excellentes et un beau twist a la fin
    La musique chez Araki est une empreinte et reste indissociable de l'esthetique du film
    La BO est disponible en format cd sur le site de Robin Guthrie:
    sortie officielle le 14 octobre
    Ditcinema
    Ditcinema

    3 abonnés 66 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 19 octobre 2014
    Pour moi. C'est un petit Columbo même si l'inspecteur et juste détective bon a voir si le temps n'est pas agréable dehors sinonbrigade criminel Tv
    Bon pour des ado qui connaisse pas ces genre de crimeou disparition
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 6 octobre 2014
    Des effets visuels à la David Lynch accompagnés d'un scenario magistral, le tout agrémenté par une technique cinématographique imparable. Gregg Araki nous montre qu'il n'est plus une Mysterious Skin, mais bien un Mysterious King
    labellejardinière
    labellejardinière

    89 abonnés 274 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 6 octobre 2014
    Araki confirme son "talent" pour l'esbroufe (forme - "travail" sur la thématique "hiver") et son goût pour le glauque (fond). Une histoire de rien du tout (Madame Machin, bourgeoise américaine banale, bien qu'un poil névrosée, disparaît alors que sa fille unique, Kat, est âgée de 17 ans) étirée jusqu'à en faire un format d'1 heure 30. Le fin mot arrive tout aussi banalement vers... la fin. On se sera bien ennuyé entre temps, dans un environnement sentimentalo-sexuel malsain à souhait, comme en raffole le cinéaste de "Kaboom", supplémenté aux détails inutiles, mais "signifiants" (sans doute), comme une meilleure amie pour Kat incarnée par l'obèse hors série de "Precious", un meilleur ami folle perdue et une mère du petit ami "next door" aveugle (au sens propre). L'inévitable (ces temps derniers) Shailene Woodley en "Kat", l'habitué des séries télé Meloni en père de Kat et Eva Green en mère disparue assurent les rôles principaux. Très, très dispensable cet "Oiseau blanc dans le blizzard" chichiteux-creux (le titre, c'est ce qu'il y a de plus réussi).
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 4 octobre 2014
    j'ai bien aimé ce film mais le problème de ce film c'est que l'histoire se devine facilement rien qu'avec une seul scene j'avais deviné la fin mais la scène de fin m'a surpris quand même
    Pauline T
    Pauline T

    30 abonnés 38 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 avril 2018
    Je n'avais vu que Kaboom de ce réalisateur (que j'avais adoré) et je n'ai pas du tout été déçu. Je suis, de base, allée à l'avant première aux Halles pour voir la sublime Shailene Woodley, et j'ai eu la chance de découvrir un film quasi parfait. Outre la bonne ambiance dans la salle (le grand choc partagé par tous à la fin du film restera un des meilleurs moments de cinéma que j'ai vécu), le film suit son fil sans encombre et nous livre une histoire qui pourrait paraitre plate mais qui nous en fait voir de toutes les couleurs. Personnages attachants, certains indéchiffrables, jusqu'au bout on nous garde en suspend "mais merde, il lui est arrivé quoi à cette bonne femme ?" (une mère tarée jouée par Eva Green qui incarne si bien la folie). L'actrice principale, quant à elle, brille dans un rôle émouvant qui nous rappellera nos propres vies d'adulescents.
    J'ai adoré, un des meilleurs films de l'année 2014 selon moi.
    Robin M
    Robin M

    74 abonnés 283 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 octobre 2014
    Pour décrire son dernier long-métrage White Bird, Gregg Araki utilise un adjectif plus que dithyrambique : « idéal ». Pourtant si ce n’est pas son œuvre la plus percutante, il faut bien avouer que le réalisateur californien a vu juste. « Idéal », White Bird l’est d’abord pour initier ceux qui sont passés à côté d’un des chefs de l’underground américain. Il concentre en 91 minutes la totalité de ses thèmes et de sa pate visuelle. Mais White Bird est surtout « idéal » parce qu’il permet de faire un lien entre les deux facettes de la filmographie du cinéaste qui démarre à la fin des années 1980. D’un côté, il y a le regard que pose Araki sur une part de la jeunesse américaine vouée à errer dans une Amérique profonde sans espoir. Chez cet Araki se dégage une désolation dramatique qui pèse symboliquement (l’alien-dinosaure de Nowhere, 1997) ou réellement (le viol de Mysterious Skin, 2004) sur ces marginaux. De l’autre, il y a la veine trash-pop que défend le cinéaste à travers des œuvres foutraques comme The Doom Generation (1995) ou récemment Kaboom (2010). White Bird est alors le chaînon manquant duquel jaillit la quintessence d’une filmographie unique qui remet perpétuellement en question la réalité de ces protagonistes.

    Gregg Araki continue avec White Bird à disséquer les périphéries urbaines qui le fascinent depuis ses débuts. A l’inverse de la France, les banlieues sont l’archétype même de la réussite américaine. Un reflet, forcément faussé, des diktats qu’impose la société sur ses citoyens avides d’atteindre la perfection. Cependant, Gregg Araki précise qu’il ne fait pas une critique du rêve américain conscient que certains trouvent leur bonheur dans la construction sociale prônant la stabilité par des passages obligés (mariage, maison, enfant). Le cinéaste se penche sur l’underground, ce qui se trouve derrière : la réalité sous-jacente, moins lisse, enterrée par les illusions. En véritable coloriste, Gregg Araki crée une image papier-glacé aux teintes pastel pour appuyer sa réflexion. Il filme une réalité irréelle qui est le fruit des fantasmes sociaux. Des rêves qui entraînent une amère déception pour ceux qui pensaient atteindre une apothéose en les réalisant. White Bird est le récit de ceux qui se sentent coincé dans cette vie illusoire qu’ils l’aient choisi (Eve jouée par Eva Green) ou qu’ils le subissent (Kat jouée par Shailene Woodley). Des « oiseaux » (bird) qui ne rêvent que d’une chose, prendre un envol qui n’est possible que par la fuite.

    White Bird s’ouvre sur le disparition, ou plutôt l’évaporation pour mieux coller à la mise en scène d’Araki, d’Eve : une mère au foyer désabusée par une vie insipide et usante par la quête de perfection qu’elle implique. Née en 1946, elle fait partie de cette génération sacrifiée de femmes qui n’avaient d’autres choix que de tendre vers une féminité dictée par les égéries hitchcockiennes des années 1950 qui hors des écrans se révèlent des femmes au foyer exemplaires à l’instar de Grace Kelly. Eve perd la raison dans le cocon qu’elle s’est elle-même construit : elle suffoque dans sa vie mais aussi dans son être. Sublimé par le jeu d’une effroyable apathie d’Eva Green, elle voit en sa fille sa possible échappatoire par procuration. L’observant sans retenu, entre admiration et jalousie, elle lâchera une phrase riche de sens, « Tu ressembles à moi quand j’étais toi », montrant son basculement progressif vers la folie.

    Néanmoins, le personnage central de White Bird n’est autre que cette progéniture d’Eve qui doit s’en sortir. Kat, jouée par une Shailene Woodley impressionnante, est la véritable instigatrice de l’action qu’elle narre en voix-off. Un rôle qui lui sera habilement ravi d’abord par sa mère, puis par la réalité des faits. La jeune femme est l’unique lien entre les différentes temporalités qui traversent l’œuvre d’Araki. D’abord, les deux gangrenées par cette mère étouffante : le passé qui dresse son portrait et le rêve qui implique son retour. Et surtout, le temps présent où s’opposent la vérité et l’illusion. Une dualité qui se retrouve dans le personnage de Kat coincée entre deux périodes. Elle porte encore, grâce à sa quête du vrai, la pure innocence de l’enfance. Mais, sa sexualité s’éveille pour l’amener à faire des choix discutables (sa liaison avec le policier) mais en impliquant tout de même une vérité immuable, celle des corps. Elle perd cependant le sens des réalités, scotomisant sans doute le décès de sa mère, qui lui empêche de différencier les événements qu’elle vit : « j’ai perdu ma virginité, comme j’ai perdu ma mère » ironise-t-elle. C’est grâce à ce décalage que Gregg Araki parvient à insuffler des moments de répits basés l’humour sexo-trash qu’on lui connaît.

    Kat est le seul personnage qui s’oppose à l’artificialité de sa propre vie. Elle méprise les conventions qu’elle utilise à sa guise comme lors des séances avec la psychiatre où se juxtapose deux degrés de réalités : la sienne, et celle qu’on attend d’elle. Elle résume parfaitement la situation dans cette confidence aux spectateurs : « J’avais l’impression qu’elle était une actrice qui jouait le rôle d’une psy, et moi une actrice qui jouait mon rôle. Une mauvaise actrice ». La jeune femme recherche alors la compagnie des gens simples qui vivent sans se soucier constamment des apparences. Elle se prend d’amour pour ces êtres véritables (son père, son petit-ami) qui semblent vivre pleinement sans se soucier des conventions sociales. Lorsqu’elle explique à ses deux amis ce qui l’a séduit chez petit-ami Phil (le ténébreux Shiloh Fernandez), Kat ne trouve qu’à dire : « Quand on creuse la surface, il y a encore de la surface ». Elle s’émancipe en levant (ou supprimant même) le voile des illusions qui assombrie sa vie. Elle représente l’espoir de la femme qui se libère progressivement à partir des années 1980 du carcan familial.

    Adapté du roman éponyme de l’auteure féministe Laura Kasischke, White Bird serait un récit initiatique complètement foutraque d’une nouvelle féminité débridé et qui supprime les anciens modèles féminins vouées à être les victimes du revers du rêve américain. Gregg Araki signe une œuvre complexe qui plaira aussi bien aux adeptes qu’aux novices d’un des cinéastes les plus importants du cinéma américain !
    Christine N.
    Christine N.

    3 abonnés 9 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 3 octobre 2014
    une belle bande son, eva Green en desperate housewife, une jolie surprise de rentree que je vous recommande. vu lors de la selection du festival americain de deauville.
    fresh-BUZZ
    fresh-BUZZ

    39 abonnés 712 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 janvier 2015
    Le grand fou qu’est Gregg Araki (Nowhere, Mysterious Skin, …) est de retour avec son nouveau film quatre ans après Kaboom, teen-movie carrément déjanté sous forme de trip hallucinant et il revient fort, mais pas comme à son habitude, il est devenu sage, plus accessible et peut-être même plus lisse. White Bird c’est un comme tout film du réalisateur, un teen-movie, mais aussi (et surtout !) un thriller, mais pas seulement car ce n’est certainement pas Araki qui va se contenter de servir un banal thriller, oh ça non ! Le film vient défoncer avec un véritable plaisir les codes établis en mettant en scène tout ce que la petite famille américaine bien sous tout rapport peut avoir de si chiant. Mais le gros problème avec White Bird c’est que tout du long on ce demande où est passé le réalisateur rentre-dedans qu’on a l’habitude de voir et surtout ce qu’on fout un peu là et c’est là tout le génie du film, c’est qu’on trouve les réponses à tout dans un final dès plus incroyable.
    - La suite de cette critique dans le lien ci-dessous... *FreshBuzzCinéma* -
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 30 septembre 2014
    Dans la série "je me regarde filmer" adapté d’un roman " je me regarde écrire ", White Bird in a Blizzard fait très fort.

    J’hésite entre hurler au plagiat de Madame Bovary pour le contexte familial dépeint entre monsieur et madame, ou pleurer devant tant de déjà vu. Donc oui Madame crève de sa vie de femme au foyer, rêve d’archipels, de vagues perpétuelles, sismiques et sensuelles …

    La nouveauté ici est l’ajout du point de vue narratif de la fille jouée par Shailene Woodley pour brouiller les pistes et une bande son années 80 pour faire tendance. Et Araki adore faire tendance et teeeeellement décadent quooooi !

    Intrigue policière qui n’avance pas et qui méritait une nouvelle au mieux, descriptions picturales interminables, voix off fatigante - si au moins c’était celle d’Eva Green, mais penses tu, shot on the money! - (...)
    L'Info Tout Court
    L'Info Tout Court

    416 abonnés 1 025 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 septembre 2014
    On connaissait l'énergie foutraque et provocatrice de Gregg Araki. On découvre, à l'instar d'un Mysterious Skin envoûtant, sa part mélodramatique de facture plus classique. Et celle-ci s'avère ici juste et captivante, déroulant son intrigue autour de secrets et de non-dits à l'ampleur réelle. En offrant, qui plus est, une partition mémorable à Christopher Meloni, littéralement transfiguré par le rôle.
    Dr.Reid
    Dr.Reid

    19 abonnés 405 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 octobre 2014
    Réunissant des acteurs talentueux et une belle réalisation, ce film nous présente une histoire originale et bien menée. La soudaine disparition d'une mère de famille, brillamment interprétée par Eva Green, vue à travers les yeux de sa fille adolescente, la talentueuse Shailene Woodley, nous amène à découvrir qui était réellement cette étrange mère de famille. Un film intéressant et bien rythmé, qui s'achève sur une révélation agréablement surprenante. A voir.
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top