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Un visiteur
2,0
Publiée le 19 octobre 2014
Déçue par ce film qui n'est pas vraiment captivant. Le scénario méritait un montage moins ennuyeux. Les acteurs ne jouent pas tous très bien, aucun n'est touchant. Improbable scène d'un étranglement sans résistance.... Bref, mieux vaut un bon livre.
Attachant malgré quelques défauts (ou peut-être grâce à eux) : quelques longueurs et un twist final certes saisissant mais mal préparé. Les acteurs sont très convaincants et Eva Green sublime d’un bout à l’autre, mi-femme fatale, mi-femme mystifiee.
Gregg Araki est un véritable cinéaste avec des sujets qu'il affectionne particulièrement et sa manière de réaliser lui est propre. Même si White Bird est l'adaptation d'un livre (encore une fois), passé dans les mains de Araki, on ne sent pas vraiment l'empreinte du livre et ça fait du bien. L'histoire de cette adolescente dont la mère disparait et qui s'en moque est assez surprenante surtout au niveau des émotions. La relation mére-fille et tous ce que cela peut entraîner dans la vie d'une femme est bien abordée. La réalisation est très stylisée et c'est agréable. Les acteurs sont bons, tous bons. Eva Green, jouant une femme 10 ans plus âgée qu'elle, est très convaincante. La coqueluche du moment, Shailene Woodley, montre quelque chose de différent par rapport à ses autres films et c'est agréable. Un beau film qui ne dépasse pas le fabuleux Mysterious Skin du cinéaste, mais dont on se souviendra dans sa filmographie.
Pour la bande son on peut ne pas aimer Dépêche Mode, version fin des années 80, époque où se passe le film. Moi j'aime, comme j'aime ce film un peu adolescent. Les adultes semblent avoir renoncé à la vie. Le point de vue du film est très subjectif. Il semble être filmé de l'intérieur. C'est comme si nous étions dans la tête de l'héroïne, bouleversée et submergée par ses hormones. Aveuglée par une rivalité mal gérée avec sa mère (trop belle), mais encore dans les brumes de l'enfance, incapable d'avoir un jugement personnel sur ses proches. Elle se rend compte de la réalité de la situation vers la fin du film (et nous aussi par le fait) alors que tous les autres personnages semblent être au courant. C'est un film à voir.
Visuellement intéressant, très coloré dans l'image pour mettre l'accent sur l'ambiance 80's. Visuellement aussi parce qu'on retrouve les 2 plus belles actrices du moment, très bonne dans leur interprétation aussi, ce qui est tout de même le plus important. Après malheureusement le mystère de la disparition n'est pas très bien exploité selon moi, ce qui rend le film sans réel intérêt. Même si les révélations faites durant le film et à la fin ne sont pas forcément sans surprise, on a quand même l'impression d'avoir tout deviné à l'avance. Des bonnes actrices mais un film qui n'emballe pas
J'aime beaucoup, et je suis vraiment pas étonne. Plus propre, plus beau que ses films précédents, Araki nous livre sa deuxième adaptation qui marche du tonnerre, grace a un lot d'acteurs superbes et une mise en scène quasi parfaite.
L'excellente Eva Green Disparaît et laisse sa fille ado délurée rêveuse traumatique et son mari brave type conventionnel seuls. Une balade agréable dans les suburbs de l'Amérique de la fin des années 80 début 90 bande son en prime. Une réalisation et des seconds rôles impeccables.
Je trouve que Shailene Woodley ne fait aucune erreur dans sa filmo. Eva Green, je crois que je la découvre avec ce film en fait. Je me suis régalé, mais je ne peux pas développer tant il est important de se laisser surprendre par ce film qui comment classiquement et qui explose totalement sur la fin. A ne pas manquer!
Je n'en pouvais plus de cette histoire molle, de ces personnage mous, de ces dialogues indigents. Le sujet était pas mal, la thématique, les acteurs sont bien. Mais les dialogues... Et la mise en scène ... Il ne s'est rien passé pendant une heure. Non, merci.
Une adolescente en proie à ses hormones et une mère destructrice qui disparaît du jour au lendemain, le nouveau film de Gregg Araki semblait prometteur, à la fois bouleversant et sensuel. Si White Bird s’offre un casting en or, le film ne fait qu’effleurer la surface d’un sujet multiple qui aurait pu être bien mieux exploité. Au lieu de cela, si Shailene Woodley se lâche enfin sur grand écran, son personnage reste malheureusement très plat, face à une Eva Green géniale. White Bird passe largement à coté de son potentiel dramatique pour proposer une histoire tiède, attendue et pas vraiment intéressante. Dommage.
Une agréable surprise. Le film se laisse bien regarder, on ne s'ennuie pas autant grâce à cette histoire de disparition qu'à la vie de Cat, un rôle extrêmement bien joué. Le dénouement n'était pas du tout ce à quoi je m'attendais ce qui en fait un film dont je me souviendrait.
C'est un bon film porté par une Shailene Woodley beaucoup plus a l'aise dans des roles comme ceux ci que dans les grosses productions. La camera de Gregg araki se veut douce et cabotine tendrement aux rythmes des souvenirs de son actrice porté par une photo réussi qui font de quelques plans un vrai plaisir cinephile. Mais le souvenir d'un Mysterious skin en tout point somptueux vient quelque peu ternir le bonheur de voir ce film car son réalisateur a fait bien mieux ....
Bon, ayant déjà aimé "Kaboom", je pense que mon avis n'est pas totalement impartial vis-à-vis des films de Gregg Araki. J'ai été heureux de reconnaître sa patte à travers certains choix de scénographie, notamment la narration constante en voix off de la protagoniste principale et l'importance enivrante de la V.O - ajoutée au nouveau jeu à la mode de faire profiter la salle de la musique des personnages avec la même intensité qu'ils l'écoutent, le jeu des écouteurs qu'on retrouve dans les films récents tels que "Mommy" ou encore "If I stay" - qui augmente l'effet onirique des passages de rêves.
L'histoire est assez captivante, un semi thriller désorganisé entre souvenirs et actualité sur une période de deux ans et des personnages aussi tracés physiquement que psychologiquement. Notamment Shailene Woodley qui a une beauté naturelle subjuguante qui colle bien finalement avec le rôle de sa mère interprétée par Eva Green qui est - comme à son habitude - d'une beauté et d'une classe inimitable. Shiloh Fernandez est l'équivalence pour le rôle masculin et j'avoue qu'il est dur de ce contrer ce ce qu'il dit quand il est torse nu.
En somme, un film féminin de caractère avec des personnages étranges mais attachants dans leur bizarre. Un fin originale et inattendue - encore un trait spécifique d'Araki - qui clôt ce film très bien ficelé.
Une réalisation superbe, les teintes chaudes, pop et saturées qui font la patte d'Araki servent à merveille la sublime photographie du film, on retrouve les classiques close-up et la narration du protagoniste en voix off, la bande son est comme à son habitude de très très bon goût, une ribambelle d'acteurs, connus ici et là, à la fois droles et émouvants, et le tout porté par une histoire, en somme assez banal, mais ponctuée de quelques éléments oniriques, ça met le temps à s'installer, on ne voit pas trop où ça peut bien mener, jusqu'à ce que... Jusqu'à ce que... Mais on ne s'ennuie jamais ! Son meilleur film depuis Mysterious Skin, en 3e place pour moi apres ce dernier et Nowhere. 5 étoiles amplement mérités !
Gregg Araki est un cinéaste brillant qui s'est imposer dans un cinéma underground très loin des canons hollywoodiens habituels, connu avant tout pour être celui qui fait des films sur l'homosexualité, qui est certes un des thèmes majeurs de ses films ( ici aussi d'ailleurs ) mais il préfère avant tous ce concentrer sur des sexualités ambivalentes qui ne se définissent pas et qui sont donc beaucoup plus intéressantes. En raison de cela il est d'ailleurs quasiment impossible de trouver les premiers films qui constituent sa carrière, ce qui fait que la vision que j'ai de sa filmographie sera toujours incomplète mais si j'ai une idée globale de ce qu'il souhaite entreprendre. Néanmoins ses films que j'ai eu l'occasion de voir son toujours des œuvres hors normes qui ne peuvent laisser indifférent surtout lorsqu'il mélange maladroitement le génial et le ridicule ( les bons The Doom Generation et Nowhere ainsi que le sympathique Kaboom ) ou qu'ils sont emprunts de classicisme et de loufoquerie ( le plaisant Splendor et le moyen Smiley Face qui est probablement son plus mauvais film ). Globalement c'est donc un cinéma que j'apprécie mais qui aussi me fascine même si ses films sont souvent emprunts de clichés ( il les utilisent néanmoins habilement ) et qu'ils virent souvent au bordélique sans jamais vraiment savoir sur quel pied danser. Pour autant la seule fulgurance de sa carrière jusqu'à maintenant était l'excellent Mysterious Skin, véritable coup de génie qui représentait le glauque et le malsain de façon purement mélancolique. Je dis bien sa seule fulgurance jusqu'à maintenant car il est clair qu'avec White Bird in a Blizzard, Araki signe son deuxième meilleur film qui d'ailleurs dispose de nombreux points communs avec Mysterious Skin. Tout deux sont des adaptations de romans qui ont des thèmes communs, à savoir trouver une explication sur un événement trouble du passé ainsi que déchiffrer les rêves étranges qui habitent le personnage principal. On retrouve donc tous les thèmes chers d'Araki que ce soit le passage à l'âge adulte, l'étude juste et nuancé de la jeunesse et du temps qui passe, des personnages aux sexualités décomplexés ainsi qu'une narration en voix-off. Tous ces éléments composent le scénario du film qui comme dans la tradition du cinéma d'Akari va mélanger les genres avec habiliter. Il y a du teen movie avec la découverte de la sexualité du personnage, du drame familial avec ce portrait bouleversant d'une femme au foyer ainsi que du thriller avec la recherche ( certes secondaire ) de la vérité qui entoure la disparition de la mère. Malheureusement même si ce mélange est habile, il est aussi le principal défaut du film car cela lui permet de braser un tas de sujets passionnant il ne fera que les survolées sans vraiment prendre le temps de s'arrêter dessus, le film étant assez court il sera très succinct dans le traitement de certaines intrigues. De plus la trame principale ( qui d'ailleurs n'en est pas vraiment une ) est relativement prévisible lorsque l'on est attentif aux légers indices que laisse paraître le film, ce qui enlève un peu de force à la conclusion. Néanmoins le film s'appuie sur des personnages solides et complexes qui sont hors de tous manichéismes même si certains sont dérisoires à l'intrigue et ne sont là que pour être les personnages clichesques dont Akari à le secret ( les amis de Kat ainsi que le policier qui lui a néanmoins une personnalité plus qu'intéressante ). On retrouve aussi ce qui définit le cinéma d'Akari, à savoir ce rapport avec le chaos et l'apocalypse, c'est d'ailleurs pour cela qu'il s'intéresse plus aux répercussions de la disparition plutôt qu'à la disparition en elle-même. Le parallèle entre l'avant et l'après via les flashbacks est donc relativement déstabilisant car le film nous expose un passé chaotique avec une mère toujours au bord de l'hystérie mais cela faisait partie de la norme des personnages, ce qui créer une fascinante distorsion de la réalité ( chose qui arrive souvent dans les films d'Akari ) surtout lorsque les personnages réagissent de façon passive devant la folie latente de la mère et ce n'est que lorsque celle-ci a disparue que le chaos s'installe à travers la routine qui vient littéralement submergé les personnages, ils sont comme figés dans le temps comme une ou deux répliques du film ne manquent pas de souligner. Pour ce qui est de la réalisation, l'image n'a jamais été aussi belle pour un film d'Araki tandis que la bande son est très pop et correspond parfaitement au style eighties du film. Le montage est par contre dans la pure tradition d'Araki avec ses Fondu au Noir récurrents. La mise en scène quant à elle est très élégante et favorise les travellings, d'ailleurs on sent l'influence de l'ensemble pour le cinéma de David Lynch, Akari s'amusant même à placer quelques clins d’œil par ci par là. Les phases de rêves font d'ailleurs beaucoup penser à Twin Peaks avec cette imagerie magnifique et cet onirisme ambiant. Sinon le casting est impeccable que ce soit Eva Green dans son meilleur rôle ou Shailene Woodley ( elle aussi dans son meilleur rôle ) qui révèle une sensualité et un talent insoupçonné, elles sont aussi accompagnés de seconds rôles solides notamment avec un Christopher Meloni impérial. En conclusion White Bird in a Blizzard est un très bon film dans la pure tradition de ce que son auteur nous avait offert jusqu'ici mais sauf que là celui-ci aseptise son style pour qu'il soit plus accessible. En ressort donc un film plus posé mais aussi qui bénéficie d'une maîtrise et d'une fraîcheur nouvelle certes bien loin du génie de Mysterious Skin mais à des années-lumières au dessus des délires parfois trop abstraits de ses précédents films