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    Malavita
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    benoitG80
    benoitG80

    3 410 abonnés 1 464 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 novembre 2013
    "Malavita" réalisé par Luc Besson était déjà le gros point négatif du film ! Et pourtant, ce serait dommage de bouder son plaisir, car plaisir il y a vraiment à voir cette comédie étonnante et loufoque à la fois...
    À découvrir cette famille s'installer dans une petite ville de Normandie, on est vite dans l'ambiance et quelle ambiance !
    Cette famille de pieds nickelés mafieux haute en couleur est campée de personnages détonnants dont l'association est elle-même explosive dans tous les sens du terme !
    Les parents (Robert De Niro et Michelle Pfeiffer) règlent chacun leurs comptes et leur vie sans détour et sans état d'âme... La majorité des scènes qui en résultent sont forcément à la hauteur et très drôles !
    Quant aux enfants pas si petits en réalité, ils sont eux-mêmes à bonne école et n'ont pas froid aux yeux, tant la hargne de redresser la tête coûte que coûte est bien là !
    Tout cela contribue à un humour qui est bien sûr à prendre au second degré où on se moque des clichés, ce qui fonctionne d'ailleurs très bien à chaque fois sans temps mort ou baisse de rythme.
    Et pour ne rien gâcher, la petite ville et ses habitants qui accueillent ces exilés, sont bien au diapason tout comme les seconds rôles représentés par les trois membres du FBI et au final, la bande de la mafia débarquant du train, tous excellents !
    Les décors un peu carton pâte et les éclairages renforcent même un côté théâtral, puisque tout est tourné de manière très intimiste à l'image de cette ville de province repliée sur elle-même.
    Un bon moment que cette parodie très fraîche du milieu mafieux qui curieusement rend cette famille pour le moins particulière... presque sympathique !... Un comble !
    tony-76
    tony-76

    1 071 abonnés 1 410 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 octobre 2013
    L’histoire de Malavita est celle d’une famille new-yorkaise, placée aujourd’hui sous la protection du FBI et qui doit déménager en Normandie pour échapper à son passé. Sous couvert d’un humour très second degré, Luc Besson joue de tous les clichés sur la culture française et rend la moitié de la Normandie bilingue. Le réalisateur compte bien rire de tout, sans songer une seule seconde à la crédibilité de son histoire. Malavita espère certainement s’assurer et intéresser davantage grâce à son casting de haute taille : Robert De Niro, Michelle Pfeiffer et Tommy Lee Jones.
    Adaptation du roman éponyme de Tonino Bancquista, auteur et scénariste, Malavita nous offre malgré tout, du pur divertissement et on prend un vrai plaisir à regarder le nouveau film de Besson. Bon, les clichés sont là sur la Normandie mais les bonnes vannes sont là pour nous distraire et de plus quelques scènes d'actions bien pensées.
    Malavita manque cruellement d’honnêteté certes mais son casting exploité parvient à relever le niveau et il divertit. Une grosse production de série B, souvent marrante mais je crains que Malavita ne sera pas longtemps dans nos mémoires ...
    L'homme le plus classe du monde
    L'homme le plus classe du monde

    325 abonnés 450 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 3 décembre 2013
    D'ordinaire, je ne serais surement pas allé voir ce film au cinéma. Il faut dire que le Besson new-look ne m'emballe pas des masses. C'est quand même à lui que l'on doit ces ersatz de schtroumpf : les "minimoys". Aaaaah, il est bien loin le temps du "dernier combat". Mais bon, il a quand même réussi à rameuter De Niro et Tommy Lee Jones en Normandie ! Je ne pouvais pas manquer ça. Je ne m'attendais pas à du grand cinéma et encore un fois mon flair inné pour détecter la médiocrité a fait ses preuves. Si vous voulez voir une comédie, alors c'est raté. Si vous voulez voir un film de gangster, alors vous vous êtes carrément gouré de salle. Qu'est ce que Malavita, alors ? Disons que c'est un grand fourre-tout créé uniquement dans le but de ratisser le public le plus large possible. Des mafieux pour le papa, de l'humour pour la maman, de la violence pour Kévin mais sans effusion de sang pour rassurer sa pouffiasse de sœur (appelons là Samantha) qui trouvera son compte dans une romance de teenager. Mais soyons honnêtes. Il serait exagéré de parler de navet. Force est de reconnaître que ça reste divertissant de voir De Niro régler ses problèmes de plomberie à la manière d'un Tony Soprano. D'ailleurs difficile de ne pas penser aux Sopranos quand on voit certaines scènes (les barbecue entre mafieux, les dégustations de pâtes, la présence de Pussy). L'unique gros point fort de Malavita est d'ailleurs sans conteste ses références. J'aurais même envie de rajouter une étoile à ma note juste pour la scène ou De Niro s'en va mater un film américain dans un petit cinéma de quartier qui n'est autre que... "Les Affranchis", de Martin Scorsese (qui est également à la production). Le reste ne présente pas grand intérêt. Entre les clichés, les digressions scénaristique inutiles et l'humour paresseux uniquement basé sur le choc des cultures, il n'y a pas grand chose à ce mettre sous la dent. Bref, Malavita occupera votre dimanche soir sur TF1. Mais ce n'est pas ce film qui me réconciliera avec le style Besson.
    septembergirl
    septembergirl

    602 abonnés 1 069 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 27 juillet 2014
    Un film qui manque grandement d’énergie et qui présente des gags faibles et des clichés agaçants. Malgré un casting qui fait pour le mieux, la réalisation sonne faux et l’intrigue, convenue d’avance, n’arrange pas l’ensemble. Un divertissement de base qui déçoit, surtout venant de Luc Besson !
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 23 octobre 2013
    Film très divertissant. Un "petit" film bourré d'hommages à prendre au second degré. Un mélange étonnant entre pure comédie burlesque, voir loufoque, qui dérive parfois vers l'action totale. Le mélange est vraiment réjouissant, pour les fans de ciné, encore plus ! A voir !
    Lu34s
    Lu34s

    60 abonnés 253 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 15 mars 2014
    Nouveau film pour Luc Besson qui revient à la réalisation après The Lady. Et l'on peut dire que Besson continue sa chute aux enfers puisque cette nouvelle production s'avère bien décevante, ce qui n'en devient plus du tout étonnant à la longue. Notre bon ami français met en scène ici trois grandes stars hollywoodiennes à savoir Robert de Niro, Michelle Pfeiffer et Tommy Lee Jones dans cette sorte de comédie mafieuse totalement à côté de la plaque. En effet, on suit la famille Blake qui s'installe en Normandie pour fuir la mafia et ainsi pouvoir vivre une vie normale. Une vie tellement banale qu'il ne se passe vraiment rien à part que la mère va faire les courses, les enfants vont à l'école et le père règle des problèmes de tuyauterie. De plus, le film accumule certaines incohérences assez dérangeantes tel que ces français qui parlent anglais (logique suprême) ainsi que des clichés ultra prévisibles. Le scénario est quasi inexistant et la fin très décevante. Malavita est donc une autre production et réalisation Besson foireuse avec aucun scénario malgré un bon casting qui en vaut la peine. On se demande quand même pourquoi Martin Scorsese en est le producteur exécutif. Nous tout ce qu'on veut c'est le Besson d'antan.
    Estonius
    Estonius

    3 335 abonnés 5 452 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 30 octobre 2013
    Le film est réalisé dans le même esprit décalé que Nikita ou Léon. C'est très bien foutu, l'interprétation est parfaite, Dianna Agron est bien jolie, certaines scènes sont inoubliables (la descente du train) et la scène finale est jubilatoire. Tout juste peut-on regretter un peu trop de violence gratuite (et parfois téléphoné comme la scène du plombier). Quand à ceux qui ont pris le film au premier degré, tant pis pour eux !
    Zoé B.
    Zoé B.

    461 abonnés 118 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 26 octobre 2013
    Besson adapte Benacquista. Le résultat est évidemment à des années-lumière de ce qu’un Audiard, par exemple, avait pu déceler dans l’univers du romancier. Besson fait du Besson. La présence de ses acteurs stars (De Niro et Pfeiffer, invités à se parodier) ou le parrainage de Scorsese n’y change rien. Il y a quelques années, le cinéaste du "Grand Bleu" avait annoncé son intention d’arrêter la réalisation. Après "Arthur et les minimoys". Il a finalement décidé de continuer et on se demande pourquoi, tant l’inspiration semble désormais lui faire défaut. Bien-sûr, il y a toujours cet indéniable savoir faire, ce sens du cadre et du tempo, mais au service de quoi ? Un catalogue de clichés, un triste produit du ressassement, entre pillage et auto-citation. Besson, ou comment passer du cinéma de djeun au cinéma de beauf.
    twingolot
    twingolot

    23 abonnés 188 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 5 janvier 2014
    Oh punaise ! Je viens de voir mon premier Luc Besson au cinéma, et je dois dire que ça fait un choc. Bilan des courses ? Et ben ça ne s'arrange pas son cas. Il y a bien sûr un côté exotique à voir ces super-stars (Robert DeNiro, Tommy Lee Jones, Michelle Pfeiffer, tout ce beau monde a déjà un CV long comme le bras) se promener dans notre beau pays, qui plus est en Normandie, pas forcément la région la plus exploitée au cinéma. Mais de cette once de bonne idée (déjà vue dans "In Bruges"... et même traitée, il y a des réalisateurs qui tentent des trucs j'vous dis pas), Luc Besson n'en fait rien naturellement, il filme son décor provençal sans aucun signe d'attachement et échoue complètement à planter son décor (c'est qu'il prend son temps pourtant). Pour ce qui est de la populace locale, c'est que du français moyen (fallait s'en douter, les normands n'allaient pas être moins beaufs que les marseillais chez Besson), tout juste bon à se faire fracasser la tête par des américains, et ceux-ci sont dans leur bon droit, parce-que les américains, eh ben y sont cools, et les français, ben y sont juste chiants et cons. A noter que le français façon Besson constitue aussi un bon moyen pour augmenter artificiellement le killcount des méchants (qui sont décidément toujours aussi malpolis, pas fichus de dire bonjour avant de vous coller une balle entre les deux yeux). Non content d'être un petit jeu de massacre en famille s'il vous plaît (famille américaine blablabla), le film ne manque pas non plus de nous offrir sa petite amourette, ce coup-ci entre la fille de DeNiro et un prof. de maths pas très farouche, avec des larmes en plus (à l'écran hein, côté spectateurs c'est plutôt activité roupillon, car c'est looooonnnnng). Pour sauver l'honneur (de DeNiro), on a quand même droit à une référence cinéphilique (pas trop dure) qui fait presque mouche. Ça s'appelle "Malavita", je ne pense pas vous gâcher le film en vous disant que c'est le nom du chien de la petite famille. Chien du reste que l'on doit apercevoir 5 ou 6 fois dans le film et qui n'apporte rien à l'intrigue. Vu l'inconsistance de l'intrigue, pourquoi pas cela dit... ça aurait aussi bien pu s'appeler "steak haché" (y en a dans le film, ça marche aussi je vous dis) ou encore "le vent qui joue avec la porte des vécés" (y a aussi beaucoup de vent, mais pas de vécé, mince ça ne marche pas !). Bon soit, "Malavita" au départ c'est le nom du bouquin dont est censé être adapté le film. Ben ça m'a pas trop donné envie de le lire.
    bou77
    bou77

    129 abonnés 597 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 26 avril 2014
    Luc Besson qui faisait avant des films de qualités (Le Cinquième Elément et Le Grand Bleu) se ramasse complètement avec Malavita. Le film raconte l'histoire de Fred Blake (Robert De Niro) qui s'installe en Normandie avec sa femme (Michelle Pfeiffer) et ses deux enfants afin d'échapper à la mafia New-yorkaise, eux même étant des repentis. Si l'intrigue n'est pas nouvelle, Luc Besson n'apporte rien de nouveau et se contente de nous balancer des clichés avec un paradoxe détestable : des français qui parlent anglais (chose inexcusable au cinéma depuis Inglourious Basterds). Les acteurs jouent bien, mais c'est la médiocrité du scénario qui fait que ce film est raté.
    ouadou
    ouadou

    83 abonnés 375 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 24 novembre 2014
    Affligeant, consternant, déprimant de nullité, aucun rythme... Je pourrais continuer des heures à démonter ce film qui se moque du spectateur, qui se moque du cinéma... C'est du foutage de gueule. C'est moche, c'est mal jouée, il ne se passe rien, ma musique est hideuse et trop forte. Besson a vraiment tapé fort. De Niro est ridicule, Pfeiffer inexistante, les deux gamins sont nuls, les personnages sont débiles.
    Au secours. Pauvre Benacquista
    Edgar L.
    Edgar L.

    193 abonnés 271 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 1 décembre 2014
    L'histoire est celle de la famille d'un mafieux américain protégée par le FBI, qui va trouver refuge à Chalon-sur-Avre, un petit village de Normandie, afin d'échapper aux méchants loubards qui sont à leur recherche.
    Ce nouveau débarquement, qui fait écho à une page importante de l'histoire française, verra se succéder gags et mésaventures en tous genres. Fred Blake est un mafieux repenti qui a livré ses anciens associés au FBI, et qui profite aujourd'hui du statut de témoin protégé. Bien entendu, tout ne va pas se passer comme prévu : à force de ne pouvoir contenir leurs nerfs, les membres de la famille Blake vont finir par se faire repérer. [...]
    Vannes un peu faiblardes, morale un peu gnan-gnan, réalisation sans peps : malgré des acteurs qui donnent leur meilleur, le film sonne faux, et ce n'est pas son intrigue convenue d'avance qui arrange l'ensemble. Luc Besson nous offre un film qui fait le minimum syndical et n'est en aucun cas dans la recherche de la performance artistique. Ni prenant avec son action, ni vraiment amusant avec son humour, le film déçoit, et s'il n'est pas le nanar de l'année, ne va certainement pas rester dans les annales.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 25 octobre 2013
    Avec une aussi bonne brochette d'acteurs, on pouvait s'attendre à un film à la hauteur. Eh bien, c'est raté, Besson nous démontre tout ce qu'il faut orchestré pour faire fuir les spectateurs. Ainsi on découvre une histoire d'une platitude sans nom, qui est tirée et triturée dans tous les sens pour tenir les 1 h 50, une famille américaine en total inadéquation et des mafieux abrutis qui tirent sur tout ce qui bouge. Besson pousse le vice a truffé son film de clichés ringards sur la normandie, tout en présentant l'Amérique comme le nouvel eldorado . Il arrive même, à rendre De Niro mauvais. Les textes sont bâclés et on décroche rapidement de ce mauvais creuset, pour entrer dans un repos bien mérité, où les yeux usés par une Vost mal maîtrisée se ferment naturellement. Un bon gros navet, dont Besson à seul le secret.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 177 abonnés 4 170 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 19 mars 2014
    Luc Besson aime l'argent, De Niro aime l'argent, Michelle Pfeiffer sans doute aussi (elle a au moins l'excuse de ne plus trouver d'emploi depuis quinze ans). Quand le frenchy malin qui a ses entrées à Hollywood propose à De Niro le bon coup, il sait que depuis vingt ans l'acteur culte de Scorsese un peu à la manière de Depardieu se commet dans tous les nanars qui lui permettent de faire tourner la cash machine en se contentant le plus souvent de s'autoparodier. Ca tombe bien, c'est exactement ce que lui propose Besson. Le réalisateur producteur sait que la mode actuelle à Hollywood est la réunion parodique d'acteurs cultes des films d'action des années 80. Le plus bel exemple étant donné par la franchise "Expendable" initiée par sieur Stallone en personne. Mais là où Stallone et ses potes (Willis, Schwarzenegger, Van Damme,..) font régner une ambiance bon enfant et décontractée qui ne manque jamais de se moquer des facultés perdues de nos super héros des eighties; Besson toujours aussi poète se veut acide et méchant essayant au passage de profiter de l'affrontement entre yankees et culs-terreux normands pour faire passer en loucedé son mépris pour la populace française qui a pourtant fait son succès. Tonino Benacquista l'auteur de polars dont le film est inspiré de son roman éponyme n'a vraiment pas de chance avec le cinéma, les films tirés de ses livres étant jusqu'alors médiocres voire calamiteux ("La boîte noire", "Les morsures de l'aube"). Besson qui a du passer en tout deux heures à la rédaction du scénario, accumule les poncifs et la vulgarité , sans parler des emprunts plus ou moins heureux comme l'obsession de De Niro pour obtenir de l'eau claire au robinet de sa villégiature forcée, un peu à la manière de Jeff Bridges dans "The Big Lebowksi" en quête du quidam qui a pissé sur son tapis. La seule bonne trouvaille de cette daube sans nom est bien sûr la séance au ciné club où De Niro assiste ému à la projection de son dernier grand fait d'arme au cinéma "Les affranchis" (Martin Scorsese, 1991). Quand il se plaindra à nouveau des procès d'intention qui lui sont faits par la critique, Besson ferait bien de s'infliger une projection de "Malavita", ça lui remettra les idées en place. Mais soyons-sûrs qu'il s'en fout, seul le compte d'exploitation du film étant important à ses yeux. Pauvre Besson, il réussit même à être antipathique et prétentieux dans ses nanars
    MaCultureGeek
    MaCultureGeek

    1 080 abonnés 1 224 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 23 août 2014
    Décevant. Non, j'y vais pas par quatre chemins, ce film est décevant, à tel point que j'ai vraiment la flemme d'y faire une introduction un temps soit peu originale et plutôt longue. Pas de critique romancée pour ce "Malavita", rien d'autre qu'une bonne vieille critique à l'ancienne, plus une critique qu'un avis, reflet d'une déception à la hauteur des espérances qu'on avait tous avant la sortie du dernier Besson, soit disant une sorte d'hommage à ces mythiques films des années 70 à 2000 sur la mafia, tous plus atypiques les uns que les autres, tous trouvant leur place dans la panthéon des meilleurs métrages du 7e art, tous plus cultes les uns que les autres, souvent accompagnés d'acteurs de légendes. Parmi eux, tu pouvais autant trouver du De Niro que de l'Al Pacino, les grands rivaux de l'époque, les maîtres du genre quoi, et d'énormément d'autres têtes connues dont j'ai complètement oublié le nom, faute d'un réveil trop proche et d'un sommeil bien trop minime. Et donc, De Niro, avant, c'était une rock star, le genre de mélange incroyable entre Jim Morrison et Lemy Killmister ( pour la folie, le charisme et la violence ), un badass, un dur de dur, un vrai du cinéma, à qui on ne la fait pas. Tu veux la lui faire? Ok, pas de mal, il t'explosera la boîte crânienne à grands coups de batte. T'en redemande? Ok, il te foutra dans le coffre de sa voiture, deux balles dans le front, une en pleine poitrine. Pourquoi en pleine poitrine? Me demandez pas, je suis pas dans sa tête. Sauf que le problème, c'est que tout ça là, toute cet violence et ce talent, c'était avant les années 2000. Parce que les pauvre De Niro, délaissé par les Scorcese et autres Coppola, beaucoup de réalisateurs prolifiques de l'âge d'or des films de mafieux lui ayant tourné le dos, ce pauvre gars, il se retrouvait tout seul. Et qu'est-ce qu'on fait quand plus personne ne nous aime? De la merde. On se fourvoie, on tourne un peu n'importe où n'importe quand avec n'importe qui dans n'importe qu'elle production de n'importe quel producteur, et on ruine sa carrière pour payer sa facture d'électricité. Mais le problème, c'est que De Niro n'a jamais été une pipe, il est né petit dans une petite ville ( New York, c'est minuscule, n'est-ce pas ? ) et est devenu l'un des plus grands du monde cinématographique. Au final, c'était pour quoi? Pour enchaîner les direct to dvd, sans ne plus jamais compter les défaites et les échecs, condamné à tourner dans d'infâmes daubes? Il est loin le temps où monsieur jouait les Al Capone face à Costner, les Marlon Brando adolescents, les braqueurs de banque charismatiques, les mafieux violents et sans scrupules, mais avec un minimum d'honneur. Et donc, ce mec, il a été engagé par Besson pour tourner dans un film sur une famille mafieuse qui part s'installer en Amérique. Parrainé par Scorcese, vous imaginez?? Le blem? Besson n'est plus celui qu'il était, au même titre que De Niro. Sa carrière s'est arrêtée en 97, avec "Le Cinquième élément", ne trouvant plus de récits originaux pour ses films. Elle est loin l'époque de "Léon" ou "Nikita". Le truc étant qu'il a engagé trois acteurs pour une comédie, Mister De Niro, Michel Pfeiffer et Tommy Lee Jones, vieillissant mais toujours aussi bon. Et moi, bien sur, en tant que fan des films des années 80, j'ai matté beaucoup de bande-annonces, presque toutes, imaginant que je me trouverais devant un hommage de dingue. J'imaginais, bien sur. Au final? Blagues de beauf, scénario indigeste, vannes lourdingues, mauvais goût insupportable et de multiples foutages de la gueule des français. Besson s'est vendu aux américains en même temps qu'il a signé la fin de sa carrière. C'est mauvais, lourd, méchant envers les français, que le mec n'essaie même pas de cacher et nous balance directement à la figure. En gros, il nous traite d'abrutis congénitaux tous plus xénophobes les uns que les autres, violents à l'école ( c'est vrai que tous les gosses s'amusent à tabasser les nouveaux arrivants; moi jle dis, vive "Kick Ass" ), avec un humour gras ( métaphore sur celui de Besson? ), des mecs méchants et cruels ( les voisins sont vraiment casse burne, mais bon, c'est normal, ils sont français ) et des clichés qui pleuvent un peu comme les hamburgers dans "Tempête de boulettes géantes". Voila, là, le film, je vous l'ai à peu près résumé. Et puis les références, ok, quand elles sont bien faites, mais si c'est pour tabasser un mec à coup de batte juste parce que c'est un escroc ( on est pas tous comme ça en France, je tiens à le préciser, au cas où John et Sarah, les bons vieux ricains qui s'esclaffent devant ces clichés, ne l'auraient pas compris ) pour faire genre comme dans "Les Incorruptibles trop Lol", c'était pas la peine. Parce qu'au pire, le spectateur arrêtera le carnage, au mieux personne ne rira ( enfin, ça dépend le type d'humour que t'apprécie, si t'aimes ça, je peux rien pour toi ). Au fond, ça partait d'une bonne idée, et le concept de base était sympa, mais bon, l'humour noir, quand on sait le faire, c'est super cool, mais quand on n'y connait rien, on essaie de l'éviter. Par exemple, le coup de la fille qui tabasse le gosse de son âge à coups de raquette de tennis, ça vous a fait rire, vous? Mais bon, on va dire que je critique énormément, alors je tiens à dire qu'il y a une référence que j'ai trouvé amusante, bien qu'un poil téléphonée, c'est celle sur "Les Affranchis", plutôt bien trouvée et drôle. Ah oui, la voix française de De Niro n'est plus la même, et je dois bien avouer que celle ci ne lui va pas du tout. On veut Jacques Frantz, nous! Autre gros problème? Son scénar, véritablement mauvais. Au début, idée de base originale oblige, t'es très enthousiaste. Mais vient la suite, et tout ce qui se passe dans la famille n'est pas là pour faire avancer l'intrigue, non, c'est là pour tenter de te faire rire, pour ajouter des gags, quoi. Comme le trafic de drogue dans le lycée ou la relation de la fille avec le matheux ( qui ne sert à rien, en fin de compte, puisqu'elle n'est pas drôle et n'amène à rien ). Et puis, à la fin, overdose, aucune sous histoire n'est réellement aboutie que viennent les bad guys, comme un cheveux sur la soupe. Catastrophe, on a droit à la fusillade la plus molle que j'ai vu dans le genre. Désastreux. Mais bon, quelques répliques qui fusent sont bien envoyées, et les diverses définitions du mot "putain" par le gamin sont plutôt amusantes. Le soucis, avec ce film, c'est que, nous proposant une hilarante comédie rendant hommage à un genre en perdition, on se retrouve au final avec quelque chose d'étrange, sorte d'hybride entre un film qui avait tout pour réussir et un gâchis total, qui, loin de nous faire rire, peine à nous arracher un sourire.
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