Trois ans après le succès surprise mais largement mérité de Case Départ, Fabrice Eboué et Thomas Ngijol sont de retour avec Le Crocodile du Botswanga, une autre comédie aussi incisive.
Didier, un agent de joueur de foot vénal (Eboué) quitte la France pour le pays d’origine de Leslie Konda, son jeune protégé. Ce dernier veut verser les cendres de sa défunte mère dans son village natal. Sur place, ils sont accueillis par le Président Bobo (Ngijol) qui achète Didier afin qu’il convainque le jeune footballeur de jouer pour le Botswanga.
Fabrice Éboué retourne derrière la caméra avec Lionel Steketee, Thomas Ngijol en moins. En quittant le poste de co-réalisateur, ce dernier s’implique plus en tant qu’acteur. En roue libre pendant tout le film, il est la vraie star du Crocodile du Botswanga, inoubliable dans des scènes hilarantes (Bobo part chasser, Bobo et ses dictons, Bobo en pleine parano…). Le film dans sa globalité ne restera pas forcément dans les mémoires étant un brin plus faible que Case Départ dont l’intrigue était plus originale mais ce dictateur mégalomane pourrait bien faire date parmi les personnages les plus drôles de la comédie française.
Fabrice Éboué a aussi ses moments d’anthologie mais on le préfère au poste de scénariste et réalisateur. Dans Le Crocodile du Botswanga, tout et tout le monde en prend pour son grade, du despote maître dans l’art de la mise en scène au blanc nostalgique de l’Algérie française en passant par l’indifférence stupide, dangereuse et intentionnelle des...
Venez découvrir la suite de ma critique sur mon site ScreenReview !