Avis sur The Last Days on Mars

je revu the last days on Mars une nouvelle fois il y a quelque jours et je le trouve toujours aussi excellent, des marsonnautes qui essayent de survivre jusqu’à l'arrivé du vaisseau qui est sensé les ramener sur terre et qu'ils doivent faire avec une planète hostile qui les empêche de se cacher face à des infectés qui sont quasi invulnérable. Il y a du suspense et de la tension, à chaque instant ils peuvent se retrouver infecté ou mourir et devenir une menace qui se rajoute à celle préexistante, pas de temps mort et les personnages sont suffisamment esquissé pour que l'on s'attache à certains. J'ai bien aimé l'idée que le personnage le plus antipathique de l’équipage se retrouve être celui qui fait d'un grand sang froid et cherche à lutter contre les infectés alors que à contrario le personnage qui apparait le plus empathique à savoir le psy se révèle celui qui panique et lâche tous le monde. Au niveau des infectés ils font un peu clichés avec tout ce que l'on a vu au cinéma mais le fait qu'ils soient quasi invulnérable et que l’équipage cherche plus à les fuir qu'a les combattre permet de souligner plus la vulnérabilité de chacun des membres de l’équipage, ou une petite morsure ou blessure peut leur être fatale. On est pas dans Walking Dead et ce traitement fait du bien après des séries et des films qui privilégie le charcutage de zombie. En définitive, The Last days on Mars, remet les infectés ou zombies à la place qu'il mérite celle d'une véritable menace et offre une variation intéressante en les mettant sur Mars. Il réussit même là ou Ghost of Mars a échoué sur un sujet assez similaire.

Une bonne surprise. Le Direct To Vidéo (DTV) est une méthode répandue qui consiste à sortir un film à petit budget directement en DVD sans passer par la case cinéma. Parmi ces productions, peu sortent du lot, mais lorsque c'est le cas, on peut être confronté à de sacré surprises. C'est la cas pour le sympathique The Last Day On Mars, un film au synopsis intriguant qui retient très vite l'attention en ce début d'année.

L'univers de la science-fiction est relativement peu utilisé dans le genre horrifique. L'immensité de l'espace, le côté sombre et inconnu des planètes n'attirent guère, pourtant le genre s'y prête sans aucune problèmes. Nous sommes au XXIème siècle sur une station située sur la surface de notre chère planète Mars. On y suit un groupe d'humains envoyés sur la planète rouge pour des questions d'ordres scientifiques. Manque de pot, tout ne se passe pas comme prévu et le groupe réveille un virus qui sommeillait sous terre. Classique, voire même très classique dans le genre du film de virus, le réalisateur choisit la voie la plus juste. En effet, pas trop de blabla, on entre très vite dans le vif du sujet grâce à des séquences rythmées ou l'horreur se lie avec l'épouvante. L'univers de la SF est respecté, on a le droit aux thèmes habituels (traumatismes, éloignement de la Terre, nostalgie, quête de découverte...). Les fameux infectés sont bien fait, leurs apparitions sont biens mises en scènes et le fil conducteur du film ne déçoit en rien. En général, le scénario réserve quelques bonnes surprises, même si on passera bien entendu au dessus d'une grosse erreur d'ordre physique. En effet, la gravité est nulle dans ce film, les scientifiques courent dans leurs combinaisons de cosmonautes comme s'il n'y avait aucune apesanteur. Petit couac qui aurait pu être réglé par une explication simple. Rien de bien grave puisqu'on pardonne sans problèmes à ce film. Idem pour le manque de frissons et d'ambiance pesante alors que le film s'y prête bien. Enfin, on peut aussi laisser quelques réserves quant à la fin du film qui est trop ouverte, comme les films de SF en général.

Côté casting, le film propose un trio de tête intéressant. On retrouve l'excellent Liev Schreiber (Les Insurgés, Le Voile des Illusions, Le Majordome) très à l'aise dans son rôle. Il interprète le héros de l'histoire, pas bourrin ni bourrin comme il à l'habitude dans ses rôles en général. A ses côtés, la ravissante Olivia Williams (Sixième Sens, X-Men 3) est très convaincante. Elle reste naturelle et ne surjoue à aucuns moments. C'est pareil pour Elias Koteas (Zodiac, La Ligne Rouge) qui est sérieux et très adroit dans le rôle du chef d'expédition qui tient à exécuter les ordres. Bon il est clair que chaque personnage à son rôle à jouer, certains sont quelques peu clichés (le chef autoritaire, le scientifique excité par une découverte, l'hystérique...) mais cela ne met pas à mal l'histoire.

Enfin, la réalisation du film est exemplaire et très bien. On a le droit à des effets spéciaux réussis, des décors originaux et bien ancrés dans le thème martien ainsi que des habitations très austères dont on retrouve les diverses influences de l'univers SF. Le budget de 7 millions de £ permet aussi de pouvoir afficher des images de synthèses splendides qui feraient rougir certaines grosses productions.

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Les + : l'histoire intéressante, les acteurs impliqués, l'univers SF bien travaillé dans une réalisation quasi sans faute

Les - : une ambiance pas assez effrayante, quelques incohérences scientifiques et des musiques peu marquantes, pour ne pas dire inexistantes.

The Last Day On Mars a tous pour plaire aux amateurs de SF pure et dure. Tout d'abord, une histoire intéressante et bourrée de qualités. On retrouve bien tous les thèmes de SF et cela malgré un manque de frisson qui, au vu du film, pouvaient mériter une place plus importante. C'est aussi une palette d'acteurs sûr d'eux, avec des personnages crédibles qui apportent un plus à l'histoire. Enfin, pour un DTV doté d'un budget important, le film nous propose des décors splendides, des effets spéciaux bluffants et une réalisation en général qui nous fait un sans faute. Pour conclure, c'est une très bonne surprise qui serait fort dommage de laisser de côté.

Les 20 premières minutes du film sont captivant : on découvre la base et le travail à effectuer sur mars. On tombe ensuite dans la simplicité avec une course poursuite banale et classique des films d'horreur.
Le ridicule l'emporte sur la peur que le film cherche désespérément à susciter.

Je me suis lancée dans ce film sans attente, sans avoir lu le synopsis ou bien même sans avoir vu de bande-annonce. Peut-être, aurais-je du... Vu, vu et déjà vu. Et s'il vous plait à l'avenir, penchez-vous un peu plus sur la tête de vos "zombies". Je veux voir de nouveaux monstres, de vrais nouveaux monstres, rien qui ne ressemble à un mort vivant, un singe de la Planète de singes, Alien ou même à un loup-garou... Un peu de créativité sur vos montres les gars, ne ferait pas de mal au cinéma!

Début prometteur, assez bien fait, mais tombant très vite dans le déjà vu, sans aucune surprise, ni suspense ... Pas terrible.

The Last Days on Mars, de Ruairi Robinson, s'intéresse à une équipe d'astronautes postée sur Mars dans le but d'y faire des recherches scientifiques, et prouver que la vie y est possible. Mêlant la SF à l'horreur, les choses se compliquent rapidement quand un virus s'échappe et commence à contaminer les uns après les autres, créant un chaos inévitable parmi eux. Des films comme celui-ci, il y en a à la pelle, certains réussis tandis que d'autres non. Et tout dépend principalement du budget qu'il a pu récolter. Ici, on reste dans la moyenne : le casting est plutôt correct (Liev Schreiber, Elias Koteas entre autres) mais le scénario faiblit par moment, au point de tomber dans une série B sans réel intérêt. Horrifique, prétendument fantastique et au destin tragique, il n'entrera pas dans les mémoires, comme bien d'autres avant lui.

Une bonne petite série B avec de bons interprètes (dont l'excellente Olivia Williams, remarquée dans "The Ghost Writer"), le scénario n'a rien de très original, c'est un survival martien (comme l'était l'excellent Planète rouge) mâtiné de zombitude. Si on peut regretter certaines confusions : qui est où ? qui va où ? qui est blessé ? ainsi que l'abus de plans tremblotants, l'ensemble se laisse cependant regarder sans déplaisir.

Pas d'une grande originalité,mais il y a de bons effets spéciaux et l'histoire se tient.

Lors de leur dernière journée d'une mission de six mois sur Mars, une équipe d'astronautes se retrouve infectée par une bactérie inconnue et...voilà. Car The Last Days on Mars n'est qu'un banal film d'infectés de plus n'ayant que pour seule originalité son cadre martien. Même l'excellent casting de talentueux seconds couteaux (Liev Schreiber, Olivia Williams ou Elias Koteas) n'arrive pas à sauver le film d'une irrépressible sensation de déjà-vu. Rien de déshonorant pourtant, ça se laisse suivre sans mal (et même une ou deux séquences sont à sauver, les scènes entre Schreiber et la jolie Romola Garai dans la dernière partie notamment) mais voilà c'est vide, aussi terriblement vide qu'un désert martien.

Un énième huit clos spatial dans lequel il ne se passe finalement pas grand chose. Un réalisation plutôt brouillon, tremblante et saccadée, comme cela se fait beaucoup pour donner du rythme mais qui hélas embrouille pas mal le spectateur lors des rares scènes un peu plus rapides. Liev Shreiber, comme tout bon héros qui se respecte a ses propres démons qui ressurgissent. On notera que pour la première fois sur Mars, des zombies peuvent aussi être très très méchants... Bref, je m'attendais à bien plus original.

J’aime beaucoup les films qui se passent dans l’espace et j’avoue que j’apprécie vraiment lorsque la SF se la joue un brin horrifique ("Alien" et "Event Horizon" sont des classiques indétrônables du genre à mes yeux). Après la grande déception de "Apollo 18", je comptais sur "The Last Days On Mars" pour me rabibocher avec le genre. Avec son histoire d’astronautes en fin de mission sur Mars dont l’un d’entre eux découvre une bactérie extraterrestre qui transforme ceux qu’elle contamine en sorte de zombies assoiffés de sang, le film avait tout pour être le maillon manquant entre "Mission To Mars" et "Sunshine"... malheureusement pour nous, le traitement de l’idée n’est pas à la hauteur de son originalité. Pourtant, "The Last Days On Mars" n’est pas exempt de bonnes choses : 01) les décors naturels de la Jordanie nous donnent occasion de formidables plans d’une rare beauté. 02) Le travail sur les décors internes (la station et les véhicules de déplacement terrestres) et les costumes est vraiment plaisant et convaincant. 03) les effets spéciaux sont assez bons dans l’ensemble et apportent une certaine crédibilité au métrage, qu’il s’agisse des plans spatiaux avec navettes (sur lesquels les effets de flare donnent aux images un côté très « Space Opera ») ou de l’impressionnante tempête du sable qui survient au début du film. 04) un casting solide qui s’évertue à donner corps aux personnages et dont les têtes connues feront plaisirs aux cinéphiles (Liev Schreiber, Elias Koteas, Johnny Harris, Olivia Williams). Malgré tous ces bons points, le film ne sort jamais des sentiers battus, se contentant de donner le minimal syndical en matière de tension, de suspense et de peur. Cela aurait été tellement mieux si le film s’était lâché un peu : par exemple, on aurait aimé que la bactérie ait plusieurs répercussions sur les humains que de les transformer simplement en tarés psychopathes, on aurait souhaité des parties de cache-cache stressantes dans des couloirs sombres un peu comme dans "Alien" (au lieu de ça les personnages se planquent dans des endroits confinés et très éclairés bien à l’abri des « zombies »), on aurait pas craché sur plus de personnages amenant diverses morts violentes…mais au final il reste très basique, jouant plus sur une atmosphère tendue qu’une véritable ambiance horrifique, d’autant plus que le réalisateur évite toute déviance gore afin de rendre le film accessible à une plus large audience (et encore merci à la foutue dictature du PG-13 !!) Sans être un affreux nanard mais n’arrivant jamais à être excellent, "The Last Days On Mars" demeure un petit film sans aucune prétention, sympathique à voir une fois.

Voyez-vous, il existe des films qui avaient tout le potentiel pour réussir et qui, au final, se plantent lamentablement. "The Last Days on Mars" fait à moitié partie de cette catégorie. Il a du potentiel, c'est sûr, mais son échec n'est pas total. Non, c'est surtout qu'en fait, il a été mal écrit et très mal rythmé. Ce qui saute le plus rapidement aux yeux : sa lenteur. Et même s'il possède deux têtes d'affiches plutôt engageantes, en la personne de Liev Schrieber et d'Erik Koteas, force est de constater qu'il gâche leur potentiel via une écriture somme toute décevante. Je l'ai déja écrit y'a pas si longtemps, dans ce film, il y a beaucoup trop de lenteurs. Ce n'est pas tant le fait que l'action se déclenche au bout d'une demi-heure ( ou 45 minutes, je ne m'en souviens plus ) qui gêne, c'est surtout que pendant ce long laps de temps les dialogues n'ont rien de passionnant. Bon, ce n'est pas pire que ceux de "Drones", dont je vous parlerai très prochainement, mais ils en bouchent quand même un coin. Je sais bien que dans tout dilm il doit y avoir une part belle des répliques, mais quand même, quand on ne sait pas les écrire correctement, on évite de les faire, tout simplement. Qu'est-ce que je me suis ennuyé pendant cette première ( longue! ) partie! Les lenteurs sont vraiment abusées, vous l'aurez compris, et, malheureusement, elles ne sont pas aidées par une réalisation parfois molle, bien que majoritairement correcte. Heureusement, une fois que la première demi-heure sera passée, vous aurez droit à une deuxième et dernière partie franchement de bonne facture. Mais il y a toujours ce petit quelque chose qui a fait que je n'ai pas pu le noter de manière plus élevée : l'ennui. En effet, je sais que je vais me répéter ( une nouvelle fois ), mais ces lenteurs, et ce même si la suite est plaisante, m'ont complètement achevé. Je ne suis pas du genre à arrêter de regarder un film tout simplement parce qu'il ne me plait pas ( critiques obligent ), mais là, c'était vraiment frustrant. Non pas que j'ai pensé à éteindre la télé, on n'en était pas à ce stade. Mais au bout d'un moment, quand toi tu t'attends à un bon vieux survival dans l'espace ou sur une autre planète, autant vous avouez qu'autant de longueurs ne peuvent que vous insupporter. Et pour cela, "The Last Days on Mars" est un métrage franchement décevant. Il avait un certain potentiel, et n'a pas sût le saisir quand il le devait. Mais le pire, c'est qu'après, il est plutôt bon! Les effets spéciaux passent bien, certans plans aussi, et les décors sont vraiment très bien faits. Sur cette partie, par contre, niveau décors, ils ont fait carton plein! C'est tellement réaliste et crédible que, personnellement, je me croyais réellement sur Mars. Pour un dtv ils sont tout simplement excellents. Globalement, on tient là un film pas trop violent. Alors certes, certains scènes de meurtres peuvent être un minimum sanglantes, mais le fait est là, on reste dans le minimum. Ce n'est pas pour me déplaire, car je n'apprécie pas trop les orgies de sang et de boyau ( à part quand la situation l'oblige, genre vampires, zombies, etc ). Les acteurs sont franchement à leur place, et bien que parfois peu exploités, ils remplissent leur rôle et nous offrent une bonne prestation. Ainsi, je n'ai pas grand chose à dire sur eux. Heureusement pour nous, "The Last Days on Mars" possède une bonne tension, une tension qui fait que l'on ne s'ennuie pas ( ou plutôt que l'on ne s'ennuie plus ) et qui nous tient en haleine jusqu'à la fin. Et c'est justement cela qui est dommage : après un temps d'égarement, le film reprend ses droits. On aurait souhaité qu'il ne les ai pas perdus! L'action en plus est vraiment efficace. Ce qui m'en fait venir à une hypothèse certifiée ( n'est-ce donc pas une certification? ): ce métrage est terriblement inégal. Comme je l'ai déja dit, il a du potentiel, mais en méchant petit garçon mécontent, il gâche tout. En fait, c'est plutôt un mélange entre l' "Alien" de Ridley Scott et le "The Thing" de John Carpenter. Quand je vous dis qu'il pouvait donner un sale truc! Franchement, au ciné, on aurait eu droit à quelque chose de surement inoubliable. Y'a qu'à voir l'image marquante qui se situe sur l'affiche du film où quelqu'un défonce le crâne d'un autre à coups de pierre. C'est juste glaçant. Et c'est ainsi que l'on aurait voulu voir ce film : glaçant et terrifiant! Et justement, pour la conclusion, enfin, le dernier combat, j'ai été réellement conquis, à tel point que j'en suis resté bouche-bée. C'est impressionnant de discener une telle violence dans un métrage qui partait si mal, et nous proposait une conclusion d'une si grande ampleur. C'est une très belle fin, émouvante et dure, presque poétique dans sa manière d'être tournée. Malheureusement viendra la suite de la conclusion, et beaucoup diront surement que c'est bâclé. Je ne pourrai que leur répondre affirmativement, car on n'aura pas patienté plus d'une 1h35 pour assister à pareil dénouement. C'est d'autant plus dommage que le film partait dans une bonne direction, dans quelque chose de dramatique et de viscéral. Déçu, mais je reste sur mes positions : il aurait fait un superbe film au cinéma. Je garde l'espoir fou qu'il sera, un jour, réadapté. Un espoir tellement fou que même moi, je n'y crois pas.

Son court-métrage Blinky™ avait donné des sueurs froides tout en laissant découvrir une mise en scène impressionnante de la part d'un jeune réalisateur irlandais : Ruairí Robinson. Pour son premier long-métrage, il devait réaliser l'adaptation-live d'Akira. Heureusement pour lui (et pour nous), le projet est tombé à la flotte, laissant le réalisateur adapter une nouvelle de Sydney J. Bounds où des astronautes effectuant leurs derniers jours d'une mission sur Mars vont être victimes d'un mal étrange. Une idée sympatoche comme tout pour un metteur en scène talentueux mais qui manque cruellement de consistance... Last Days on Mars possède un pitch simplissime : des astronautes pressés de rentrer chez eux, une bactérie inconnue qui contamine deux des leurs les transformant en sortes de zombies mutants. À partir de là, le film va devenir un classique film de survie versus des morts-vivants, le tout dans un vaisseau spatial. C'est du classique mais, bien mené, ça peut nous filer les frissons (à l'instar de Prometheus pour ne citer que le plus récent). Hélas, étalant une mini-histoire sur une durée de long-métrage, le résultat n'est que plus ennuyeux. Robinson n'arrive jamais à rendre ses protagonistes, pourtant peu nombreux, à devenir attachants ou à acquérir une quelconque personnalité. De plus, les séquences horrifiques n'ont rien de surprenant et sont beaucoup trop espacées dans ce scénario préférant jouer sur la peur de nos héros que sur un véritable survival dans l'espace. On s'ennuie donc pas mal devant ce jeu de cache-cache pas très palpitant où les multiples possibilités d'un scénario pourtant très simple ne sont que trop rarement exploitées. Mené par un Liev Schreiber pas très convaincant en héros portant un film basique sur ses épaules, Last Days on Mars n'apporte rien au genre et ne bénéficie même pas d'une mise en scène réussie, la faute à une photographie cafouilleuse (les passages dans le noir sont extrêmement fades) et un léger manque de gore, comme si le film s'était autocensuré. Dommage. On attendait donc beaucoup plus le premier film d'un réalisateur bien plus à l'aise dans des courts inventifs et plus soignés. En ce qui concerne cette incursion naissante pour le format cinéma, on peut dire que Robinson a encore pas mal de chemin à faire au final. Une déception.

Je ne comprends pas trop la démarche du réalisateur. L'histoire est revue et revue, le budget semble limité pour faire un super film d'action, on en déduit donc qu'il va étoffer le scénario mais non c'est juste du réchauffé basique. En plus il utilise assez mal ses acteurs avec par exemple la disparition assez rapide Olivia Williams qui apportait un peu de pêche au film. Résultat si le départ parait honnête la suite ne rentrera pas dans les chroniques martiennes.

En soi pas un mauvais film d'action mais par contre une épouvantable science-fiction. Je comprend pas comment on peut prendre les spectateurs autant pour des idiots en respectant si peu des règles simples, qui donneraient toute la crédibilité au déroulement de la trame et aussi au jeu des acteurs. Alors tout d'abord, quand on trouve une bactérie, vous allez pas me dire que des astronautes entrainés et travaillant sur Mars depuis plus de 6 mois ne sont pas capable de s'en occuper correctement ? En désinfectant et en isolant le matériau en premier lieu et non pas en le laissant à la vue de tous nonchalamment sur un microscope près de la salle à manger. C'est quand même un des accomplissements majeurs de leur voyage sur la planète, on ne me fera pas croire qu'il n'y a pas un quelconque protocole à suivre. Ensuite, quand on est visiblement attaqué par une force malveillante, pourquoi ne pas s'armer ? Pas une seule fois un des héros ne pense à prendre ne serait-ce qu'un bâton de bois pour se défendre, alors que les ennemis, bien qu'ultra cons, sont eux capables de se servir d'une paire de ciseaux dans leurs assaults. Ensuite, toute l'équipe semble communiquer en temps réel avec la base, alors pourquoi est-ce qu'à des moments capitaux, il faut tout à coup attendre 15 minutes pour que le message passe ? Y'en a mille des exemples comme ça et c'est dommage, parce que ça commençait pas mal mais ça chute rapidement dans un grand foutoir d'incohérences.