Sorti en salle il y a 2 ans, entre Astérix: le domaine des Dieux d'Astier et Les Pingouins de Madagascar de Dreamworks (beurk !), j'avais loupé Paddington au moment de son passage en salle. Et ce n'est finalement qu'aujourd'hui que je découvre cette adaptation du roman Britannique de Michael Bond.
Et le voilà ! Après Winnie l'ourson, l'ours le plus célèbre du monde de l'animation puis TED, l'ours en peluche mal léché de Seth Macfarlane, en voilà un vrai gentleman avec de vrais bonnes manières !
Paddington, gros carton de la fin d'année 2014 et succès "surprise" en France avec près de 2,8 millions d'entrées et 260 millions de dollars récoltés à l'international; j'en attendais pas forcément grand chose en me lançant de le visionnage de cette jolie petite fable pour au final avoir eu droit à un vrais petit bijoux "so British" !!
L'histoire commence lorsqu'un jeune explorateur britannique découvre, au coeur de la jungle péruvienne une petite famille d'ours brun. très vite l'homme se lie d'amitié avec eux, leur apprenant tous les bienfaits des coutumes Anglaises. Des années après, un jeune ourson quitte la forêt après un malheureux drame et embarque dans un cargo pour Londres. Là bas, notre petit gentleman à fourrure va vite s'apercevoir que la vie en Grande Bretagne est loin d'être aussi poétique quand dans les récits élogieux de l'explorateur...heureusement la chance lui sourira en lui faisant croiser la route de la famille Brown qui rebaptisera notre petit ourson "Paddington". Paddington commence alors sa nouvelle vie tout en se mettant en quête de retrouver l'explorateur. Mais il ignore qu'il est aussi la cible d'un mystérieux agresseur. Voilà pour le pitch global.
Verdict, Bon alors, Paddington, qu'est ce que ça vaut ?? Eh ben pas mal du tout ma fois, vraiment une bonne surprise là ou je l'attendais pas forcément. Paddington, c'est un film à l'image des sandwichs à la marmelade dont l'ourson raffole tout au long: un bon petit sandwich gourmand et généreusement garni de bonne humeur et de petits rires :).
Nous nous trouvons là en présence d'un must pour les fêtes de Noël ! Une petite boule de neige au moment de Noël. Paddington est un film à l'image de son personnage, très charmant, une petite aventure avec un soupçon de gags burlesques
(cf: la scène de l'inondation de la salle de bain au début).
L'histoire est bien cousu, pleine de petites péripéties amusantes dans un premier temps puis après s'oriente plus vers l'aventure; les 2 se complètent bien.
Paul king a réussi sans problème à nous faire craquer pour la bouille de cette adorable mascotte. Paddington, personnage vraiment bien réussi, tout le contraire de son cousin Américain trèèèèèèès éloigné TED, le réalisateur à bien comprit qu'il s'attaquait à un divertissement familiale, tous les codes sont là, du rire, des situations comiques plaisantes, l'humour est léger et surtout, j'ai réussi à retrouver une émotion que je n'avais pas ressenti depuis un bout de temps, le même type d'émotion que Stuart Little dans le genre. Les personnages de la famille sont bien atypiques, on en fait pas des caisses sur les clichés dans le genre, c'est appréciable, le film reste constamment dans un registre bon enfant.
Le principal reproche que je ferais au film est Nicole Kidman qui ici ne convainc pas du tout mais ce n'est qu'un détail, la mise en scène est orchestrée avec soin, l'animation de l'ours en pluche fonctionne et ne fait pas tâche au milieu des acteurs puis Galienne au doublage (pour son deuxième essai vu qu'il avait déjà fait le chien star dans Mr Peabody & Sherman de Dreamworks) a bien réussi à retranscrire ce timbre timide et humble de cette courtoise petite boule de poile.
De l'amour, des gags, de belles leçons sur la famille et surtout de bons sandwichs à la marmelade, Paddington est une comédie qui ravira toute la famille, petits comme grand, un plaisir à ne pas bouder.
Convaincu que le deuxième opus prévu pour l'année prochaine saura rendre quelque chose de bien, surtout quand on sait que Hugh Grant sera de la partie !