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Lawrence Peyrac
2 abonnés
74 critiques
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3,0
Publiée le 8 mars 2022
On n'y croit pas une seule seconde évidemment, entre un Ewan McGregor prof de fac qui va se lancer dans l'espionnage super dangereux comme ça, après avoir bu un verre un soir avec un dangereux mafieux russe (Stellan Skarsgärd, qui a bien changé depuis son rôle de prof de maths dans Will hunting) en quête soudaine de rédemption. Avec le Mi5 british incarné par Damian Lewis qui va la jouer ultraclassique, en marge de ses chefs pour sauver l'honneur du gouvernement de sa majesté. Pour autant, ça se laisse voir, ce n'est ni pire ni meilleur qu'un autre film du même genre, et après tout quand on aime Ewan,damian et Stellan, on passe un bon moment.
J'ai bien aimé ce film d'espionnage, de complots et de manipulations. Il s'agit d'y montrer une mafia russe tentaculaire, ses circuits de blanchiment d'argent; on y voyage beaucoup, de la taïga russe aux Alpes françaises en passant par Marrakech et Londres...Les paysages sont beaux, et ont pour intérêt de montrer les ramifications de la mafia russe à travers le continent. Le propos est limpide, le film bien rythmé et prenant. Là dedans, le couple de Britanniques est certes sympathique mais joue à mon avis le rôle de faire-valoir pour le mafieux russe repenti et l'agent secret britanniques, qui sont beaucoup plus intéressants. Les différentes péripéties montrent à quel point cette mafia est puissante, a des connexions politiques et comme il semble difficile de lutter contre. Au total, un film limpide, qui parle d'un sujet intéressant de manière "réaliste" mais qui n'oublie pas d'être bien rythmé et n'est à aucun moment ennuyeux.
A moins d’y être obligé pour une raison X, une personne lambda un tant soi peu saine d’esprit n’irait pas s’accoquiner avec la mafia russe. Un couple naïf, un mafieu pas très net, certes charismatique mais dangereux et un agent du MI6 cynique. Assez lunaire comme situation. Je n'ai rien contre l’interprétation des acteurs car ils jouent tous très bien mais le scénario me semble pour le moins irréaliste et fantaisiste. De plus, le film mou et traîne en longueur avec trop de bavardages
Adapter l'un des maîtres du roman d'espionnage n'exempte pas d'un travail pour rendre l’œuvre sur grand écran: les ficelles du scénario sont des plus classiques, la crédibilité manque à l'appel, et ce n'est pas le casting qui viendra compenser (Stellan Skarsgard est un acteur brillant, mais en caricature de mafieux russe ça passe difficilement) pas plus que la mise en scène très feutrée. Trop peu de surprises viennent émailler le récit pour soutenir l'intérêt du spectateur, lequel a le sentiment d'avoir vu cette histoire un nombre incalculable de fois.
4 541 abonnés
18 103 critiques
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1,5
Publiée le 22 juillet 2020
Un traître idéal commence très joliment par des paillettes et du glamour avec le spectacle d'authenticité de la mafia russe. Cela vous fait croire que ce film et cette histoire sont bien pensés mais à la moitié du parcours vous pouvez littéralement prédire chaque scène, ce qui le rend terne. C'est un peu évident et vous espérez que l'histoire vous surprenne mais ce qui la rend ennuyeuse c'est qu'il n'y a pas de rebondissements auxquels vous ne vous attendiez. Vous voulez que l'histoire soit différente et que le film soit plus intéressant mais cela vous laisse tomber pendant que vous continuez à regarder le film puis votre intérêt pour le film s'estompe. Le film ne rend pas justice à l'effort que les acteurs ont mis dans le film. C'est très décevant. Cela aurait pu être un bon film mais c'est juste un vieux film de bêtises prévisible. Je veux dire comment pouvez-vous produire un film qui est si prévisible n'ont-ils pas regardé d'autres films avant ?? Je déteste juste les films qui sont si prévisibles car ils ont gaspillé 90 minutes de ma vie...
Malgré un scénario intéressant et un casting prometteur (Erwan McGregor, Damian Lewis, etc…), le résultat à l'écran est décevant. On a dû mal à entrer dans l'histoire car ça manque de rythme. Le scénario n'est pas aboutie et manque cruellement de crédibilité pour que le spectateur s'implique dans le film. Du coup même le casting est en dessous de ce que nous sommes en droit d'attendre au vue de leurs filmographies respectives. Il y avait matière à faire davantage pour rendre plus attractif le film. Surtout quand le film mêle les services secrets et les dangers que cela peut représenter. Vraiment dommage que cela ne se matérialise pas à l’écran.
Un Bon film, très fidèle au roman de John Le Carré dans l'esprit et dans le ton, mais qui prend des libertés scénaristiques bienvenues.
Ewan Mac Gregor est parfait en faux col blanc de la classe moyenne anglaise, qui veut bien faire l'espion mais dans la dignité et dont l'héroïsme n'est acceptable que parce qu'il est motivé par de belles causes : l'attachement à une famille condamnée.
Skarsgard est magnifique, peut être son rôle le plus juste, le plus humain et le plus criant de vérité.
Lewis et Harris s'en tire avec les honneurs.
Le film tient surtout pour son atmosphère en demi teinte, et ses lieux double face; derrière la plage, les hôtels, les courts de tennis et la visite d'un musée, se cachent aussi de sombres machination où la destinée des hommes se jouent, nonchalamment, entre le thé et les gâteaux secs.
De quoi frissonner, de peur autant que de plaisir.
ce qu'il y a de bien avec John Le Carré et ses adaptations cinématographiques , c'est qu'on est souvent loin de la frénésie gestuelle et verbale des films de super-héros à la " 007" , "mémoire dans la peau" , "mission impossible", "avengers"...Des héros utopiques qui savent tout , prévoient tout et parent tous les dangers ! Un monde illusoire pour un public infantile qui cherche à s'identifier à une idole le temps d'un oubli.. Ici , pas de stress exponentiel , de combat corps-à-corps interminable hyper-technique, de surchauffe de méninges par des scénaris hyper-sophistiqués et machiavéliques,... A tel point que les drogués d'émotions fortes et d'hyper-rapidité délétère finissent par s'ennuyer dans une histoire d'espionnage à taille humaine . Ici , un bon film d'espionnage , posé , à "des années-lumières" du courant diabolique actuel
Adapté d'un roman de John Le Carré, ce film est un polar qui se suit mais qui souffre de gros problèmes, notamment de rythme. En vacances avec sa compagne Gail à Marrakech, Perry fait la rencontre de Dima, avec qui il se noue d'amitié. Dima demande alors à Perry de ramener une clé USB au MI6 une fois de retour à Londres. Cette clé contient des informations sur le blanchiment d'argent au sein de la mafia russe; il échange ces données contre une protection pour lui et sa famille... La réalisation est correcte: le cadrage est bon, la mise en scène assez efficace malgré quelques moments un peu faibles, les prises de vues manquent un peu d'originalité, la profondeur de champ est large et agréable et les mouvements réussis. C'est lisse et très simple, pas grand-chose de vraiment artistique. Le scénario adapté pour l'écran par Hossein Amini est donc un thriller honorable avec les ingrédients de base à savoir mafia, meurtres et secrets d'État. La première partie est bonne, mais le film souffre d'un rythme trop lent à cause duquel le spectateur va décrocher. Il y a aussi pas mal de clichés qui viennent se glisser et beaucoup trop de longueurs. On évite cependant certaines incohérences et le climax est plutôt bon. Les acteurs sont crédibles, ils sont cohérents jusqu'au bout; mais les personnages sont assez creux et un peu stéréotypés, d'où un manque d’intérêt pour eux. Les dialogues sont bons, assez justes. La photographie est réussie, la lumière est bonne et les couleurs variées mais c'est assez banal. Le montage est également assez simple et ne semble pas assez exploré. Les décors sont beaux, les costumes assez classiques et la musique pas très originale. "Un traître idéal" est un film qui semble avoir peur de sortir des sentiers battus et donc remplit son cahier des charges bien sagement.
LA MAISON RUSSIE. la chambre des députés. Argent trop chère, la vie n'a pas de prix. Le baiser de judas pour un film étrangement creux, à coté de la plaque et surtout imparfait pour une soirée. Les romans de John le Carré sont toujours aussi froids, englués et monotones. De l'artifice dans le vide. Consolons nous des traîtres en pensant qu'ils se trahissent aussi.
Le film maitrise l'art d'etre ennuyeux avec un scénario pourtant prometteur. Et même Ewan Mac Gregor n'arrive pas à sauver le film de ses longueurs et de ses incohérences. Le début est intéressant mais le rythme retombe vite...hélas. A mettre pour la sieste.... idéal.
Plutôt bien joué, cette histoire à mi-chemin entre policier noir et espionnage est agréable à regarder pour les amateurs du genre. Un peu tiré par les cheveux toutefois et non sans invraisemblances de scénario. Réalisation crédible et efficace, sans plus.
Ce film est une des nombreuses adaptations d’un roman d’espionnage de John Le Carré, mais sûrement pas celle qui restera dans les mémoires. Pourtant, le film n’est pas indigent et il fournit une intrigue prenante sur la maffia russe, ses accointances avec le pourvoir russe et la perméabilité de la City à l’argent du crime organisé. L’ensemble souffre quand même d’un certain manque de crédibilité, notamment avec la participation de ce professeur d’université anglais et de sa femme avocate, qui passé leur mission de messagers, font montre d’un zèle à se mêler de ces affaires d’espionnage carrément irréaliste. Franchement qui voudrait être embarqué dans une affaire où la maffia russe (ou une quelconque maffia d’ailleurs) est mêlée, si on peut faire autrement… ! Mais, si on ferme les yeux sur ça, on passe un moment assez divertissant devant ce thriller d’espionnage au casting plutôt luxueux (Ewan McGregor, Damian Lewis et Stellan Skarsgard). Le film nous fait voyager de la Russie à Marrakech et de Londres à Paris en passant par la Suisse, ce qui assure des péripéties au dépaysement digne de « James Bond », les Bond girls et les gadgets en moins. Ce n’est pas le film de l’année, mais pour passer une grosse quarante de divertissement, il s’avère adéquat.