Assez décevant car bien que la bande annonce donne envie, le film est linéaire et sans surprises. Les acteurs sont toutefois corrects mais ils ne parviennent pas à donner plus d'intérêt au film.
Thriller d'espionnage à la Jason Bourne sans rythme et qui ne parvient jamais à captiver, les personnages sont tellement caricaturaux et les situations si invraisemblables, qu'on n'y croit guère. Les précédentes adaptations au cinéma des romans de John Le Carré, "La taupe" et "Un homme très recherché" étaient une réussite, celle-ci est sans intérêt.
Un petit film d'espionnage qui ne restera pas dans nos chef d'oeuvre cinématographique. On comprend assz vite le pourquoi DTV.. LE film met un peu de temps a se mettre en route, coté espionnage on reste dans la base et là ou certains auraient pu être approfondi ; ils ne sont qu'en surface. L'histoire d'un couple plongé dans une affaire de blanchiment d'argent et ou évidemment des retournements de situations vont se faire. Le scénario coule et emmèle un peu les pinceaux^^, la réalisation est léchée, les acteurs en bonne condition dans leur jeu qui permet de bien les distingués. ET même si on ne peut nier que l'ensemble manque d'intérêt (c'est un peu vu et revu^^) , alors que mis en scène d'une autre façon aurait pu apporter un peu de fraîcheur sur l'ensemble du film. Bref, un soir d'ennui ; pourquoi pas. Mais l'on comprends son passage inaperçu. Mais on est pas dans le navet non plus , mais absolument pas le chef d'oeuvre. A vous de voir.
Ce film m'a deçu malgre la realisation ambitieuset un bon casting on s'ennuie dans les 2/3 du film. Comment dejà un mafieux russe puisse dependre d'un jeune professeur inexpérimente et d'une jeune avocate dont je me demande ce qu'elle fait là. .. Mafia, blanchiment d'argent, services secrets, tout y est pour faire un bon film mais la mayonnaise ne prends pas et on s'ennuie . ce film est alambiqué et tire par ls cheveux . Ewan McGregor a fait beaucoup mieux mais franchement sa prestation est tres moyenne digne d'un acteur de serie b... le mafieux est à 2 doigts de ressembler à de niro dans mafia blues ! Décevant,!!!!!!!
« Un Traître idéal » est un bon film d’espionnage disposant d’un script simple et efficace, validé à travers une mise en scène sobre et réaliste. Le rythme peut apparaître un petit peu lent, mais cela laisse la place au développement des personnages et de l’interaction qui va s’opérer entre les différents protagonistes. La distribution est judicieuse et les acteurs offrent de bonnes prestations. Les scènes d’action sont bien orchestrées, toujours dans le souci d’apporter une vraie forme de réalisme. L’ensemble se veut être un bon divertissement.
Une mauvaise direction d'acteur, une VF avec un doublage à l'accent russe atroce, des plans bidons, un scénario qui traîne en longueur et une bande son qui n'accompagne même pas d'interminable discours. A éviter.
Pas mal du tout ce thriller qui cumule tous les bons ingrédients du genre. La distribution est vraiment très choisie et chacun joue sa partition avec justesse. On retrouve bien l'ambiance de John le Carré et ses espions solitaires et justes. Pour moi, une réussite, pas un très grand film mais à recommander.
L'ayant vu dans un cinéma "indépendant", je ne m'attendais pas à un film à la James Bond ou Jason Bourne, donc pas de déception côté action, même si on regrette qu'il n'y ait pas plus de castagne (il y avait la place). Mais soit, c'est l'adaptation fidèle (?) qui veut cela aussi sans doute. On assiste donc plutôt à un film d'espionnage à l'ancienne où on voyage et fait face à des situations plutôt réalistes, porté par un casting très solide. On peut certes souligner le manque d'ambition, mais je n'en suis pas forcément ressorti déçu.
Durant leurs vacances, un couple rencontre malgré lui un riche russe. Cet homme est à la tête d’un des plus grands réseaux de blanchiment d’argent de la mafia russe. Le couple va se voir mêler à cette affaire en devant se rapprocher des services de renseignements britanniques pour sauver le russe et sa famille qui sont menacés de mort par ses rivaux. L’histoire d’Un traître idéal est extrêmement bien ficelée et les acteurs ont bien cernés la personnalité de leur personnage. Ainsi, le spectateur ne sait pas trop en qui il peut avoir confiance. Susanna White n’hésite pas à semer le doute lors de longues séquences et appose une dimension politique assez intéressante. Comme son nom l’indique, la traitrise est le cœur de cette adaptation du roman de John le Carré et il était important de mettre en place une mise en scène fluide pour mieux appréhender la complexité du roman d’espionnage. Sans tomber dans le film spectaculaire, Un traître idéal est sans prétention, un film qui répond au cahier des charges sans adynamie. D'autres critiques sur ma page Facebook : Cinéphiles 44
Un couple ordinaire se retrouve projeté au centre d'un imbroglio d'espionnage, coincé entre la mafia russe et la City britannique. Un scénario carré, évolutif, filmé de manière classique et élégante, le genre de film qui se fait de moins en moins et qui pourtant se laisse voir avec plaisir. Retrouver "Brody" de la série "Homeland" est sympathique et il s'en sort très bien en donnant la réplique à Ewan McGregor. On sent la patte du brillant John Le Carré, et on aimerait plus souvent voir ce genre de film d'espionnage, genre dépassé aujourd'hui par une overdose de thrillers...
On avait bien aimé le bouquin de John Le Carré : Un traitre à notre goût et on attendait donc avec impatience l'adaptation ciné, après déjà Un homme très recherché et La Taupe. Pas facile pourtant de trouver le mouvement cinéma d'un bouquin de Le Carré, plus à l'aise dans de longs dialogues tarabiscotés, lourds de sous-entendus et d'implications géo-politiques. C'est une réalisatrice britannique qui s'y colle, Susanna White, inconnue au bataillon, venue plutôt du monde des séries. Et la dame s'en tire plutôt bien qui réussit à rendre la tension du roman sans nous asséner de longs dialogues. Comme elle n'a aucun gadget à la James Bond sous la main, elle va utiliser des plans serrés, une série huis-clos dans une succession de lieux, tous très importants, tous très cinégéniques, tous très différents, mais dont elle sait soutirer toute la tension. Elle est aidée par de bons acteurs bien dans leur rôle : le naïf et honnête professeur (Ewan McGregor), le trouble et british agent du MI6 (Damian Lewis), le rubicond et sympathique mafieux russe (le suédois Stellan Skarsgård).
J'ai 'apprécie de voir à l'écran un résumé très réussi de la riche intrigue du bouquin : un jeune couple (le côté bcbg du couple du bouquin a été un peu gommé) rencontre par hasard un mafieux russe et sa famille. Le mafieux veut passer à l'ouest pour échapper non plus au KGB (ça c'est fini) mais à ses collègues. Comme monnaie d'échange, il propose justement qu'on parle de monnaie : de blanchiment pour être précis, du blanchiment de l'argent de la mafia russe par les machines à laver de la City londonienne pour être encore plus exact. Le russe ne fait confiance à personne et certainement pas aux agents du MI6 chargés d'évaluer son potentiel et le prix de sa protection. Il ne fait confiance qu'au jeune professeur rencontré par hasard. La suite dans le film de Susanna White dont la city londonienne ne sortira pas ... blanchie.
Beaucoup trop classique (personnages archétypaux, intrigue, réalisation - par une habituée des séries télé...) pour retenir l'attention, ce "Our Kind of Traitor" - on s'étonne d'y découvrir une adaptation d'un livre de John Le Carre, tant tout est lisse et sans surprises. Ne reste, pour trouver un peu d'agrément au temps qui passe (1 h 48 de film), que les acteurs : le "Candide", au patronyme si adéquat ("Makepeace"), en "Perry" (Ewan McGregor), le mafieux russe sauvé de l'ignominie par son amour de la famille, "Dima" (le très international Suédois Stellan Skarsgård) et le contre-espion luttant seul contre un establishment corrompu, au prénom de héros antique, "Hector" (l'Américain de "Homeland", Damian Lewis).
Sur une idée prometteuse (comment réagir quand on est pris, à son corps défendant, dans une affaire d'espionnage ?), le film ne comble aucun vide. Où il aurait été intéressant de faire partager au spectateur la perte de repères des personnages (que faire dans ce monde de faux-semblants et de jeux de pouvoir ?), le film traîne, ne décolle jamais vraiment, manque de brièveté et de tension. Dommage car, au fond, l'absence totale de rebondissements pouvait ouvrir de nombreuses portes à un genre éculé.