Le titre Dark Skies renvoie aussi bien à une théorie du complot américain concernant les extraterrestres (qui vise à pointer du doigt le fait que le gouvernement dissimule des preuves de leur existence) qu'à une série des années 90, Dark Skies, l'impossible vérité. Elle n'a duré que le temps d'une saison et était proche de l'esprit de X-Files : Aux frontières du réel.
Dark Skies marque la première incursion du producteur Jason Blum dans l'univers de la science-fiction. Ses dernières productions sont des films d'horreur comme la saga plébiscitée Paranormal Activity ou le récent Sinister (2012).
Si Scott Charles Stewart a réalisé son premier long métrage en 2009 (Légion - L'Armée des anges), il a tout d'abord travaillé pendant de nombreuses années dans le domaine de la création d'effets visuels. Avec Dark Skies, il retrouve l'univers des petits hommes verts 17 ans après s'être occupé de ceux de Tim Burton pour Mars Attacks !.
Dark Skies a été tourné à Santa Clarita dans l'état de Californie aux Etats-Unis.
Keri Russell interprète le rôle principal dans Dark Skies. Cette actrice chevronnée a accédé à la renommée internationale en campant le personnage de Felicity dans la série éponyme. A noter que la série a été créée par J.J. Abrams, qui fera également un tour du côté d'une histoire d'extra-terrestres dans Super 8.
Vous reconnaitrez sûrement dans le film le facétieux comédien J.K. Simmons connu pour son rôle de rédacteur en chef autoritaire du Daily Bugle dans Spider-Man. Son personnage de chef de gang nazi sadique dans la série carcérale Oz est sans doute sa prestation la plus magistrale. L'acteur campe dans Dark Skies le personnage d'Edwin Pollard.
Le jeune comédien Dakota Goyo (né en 1999) interprète un des premiers rôles de Dark Skies, celui du frère du petit garçon de 6 ans qui s'est fait marquer par les extra-terrestres afin d'être enlevé. Dakota a déjà une carrière bien remplie ; on a notamment pu le voir dans Thor de Kenneth Branagh où il jouait le Dieu du tonnerre jeune mais également dans Real Steel dans la peau du fils de Hugh Jackman. A noter que l'acteur a donné de la voix dans le film d'animation Les Cinq légendes ; il prêtait son timbre au personnage de Jamie Bennett.
Scott Charles Stewart s'est entouré d'une équipe de spécialistes de l'épouvante/horreur pour Dark Skies. Le réalisateur lui-même est déjà un habitué du travail sur les effets visuels. Pour apporter à son film une ambiance glaçante et suffocante, il a engagé David Boyd, chef-opérateur ayant officié sur la série TV acclamée The Walking Dead ainsi que le compositeur Joseph Bishara, grand ordonnateur des partitions d'Insidious, Night of the Demons ou la série Les Maîtres de l'Horreur. Stewart collabore également pour la deuxième fois avec le chef décorateur Jeff Higinbotham après Légion - L'Armée des anges en 2009.
Scott Charles Stewart a mis 6 semaines pour écrire le scénario de Dark Skies.
Les films sur fond d'enlèvements extra-terrestres sont plutôt nombreux dans l'histoire du cinéma ; on peut citer entre autres Rencontres du 3ème type de Steven Spielberg où de gentils petits hommes verts venaient chercher Richard Dreyfuss. Mais les E.T. ne sont pas tous bienveillants : ceux de Signes, La Guerre des Mondes ou Visiteurs extraterrestres demeurent très belliqueux.
La production de Dark Skies a mis en place pour la promotion un site web plutôt insolite intitulé "YouHaveBeenChosen.org" ("Vous avez été choisi") qui permet de se plonger dans l'univers du film.
Contrairement à ses précédents films qu'il voulait très esthétisants (Légion - L'armée des anges, Priest), Scott Stewart a cherché à rendre Dark Skies réaliste pour être plus effrayant. Il explique : "Je me suis dit que si le spectateur pouvait s’identifier aux Barrett, et les considérer comme crédibles, il serait d’autant plus effrayé lorsque des événements terribles commenceraient à apparaître". Les décors étaient donc tous vrais, ce qui "a permis aux comédiens de se glisser plus facilement dans la peau de leurs personnages puisque, autour d’eux, tout était réel."
Scott Stewart a choisi de situer son film dans le village où il a grandi, afin de restituer l'atmosphère malsaine qui s'en dégageait : "J’avais le sentiment qu’il s’agissait d’un petit havre de paix totalement protégé", raconte-t-il, en poursuivant : "Mais de temps en temps, un drame se produisait dans le quartier (...) révélant ainsi la futilité de ce sentiment selon lequel rien ne pourrait nous arriver. Je voulais que le film soit imprégné du même sentiment de malaise."