Mon compte
    Paradis : amour
    Note moyenne
    3,3
    226 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Paradis : amour ?

    44 critiques spectateurs

    5
    12 critiques
    4
    11 critiques
    3
    6 critiques
    2
    6 critiques
    1
    4 critiques
    0
    5 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    I'm A Rocket Man
    I'm A Rocket Man

    301 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 mai 2024
    J'ai rarement vu un film aussi choquant... pis à tous points de vue ! C'est incroyable comme cette histoire m'a brassé... voir cette femme aller en Afrique pour profiter des jeunes hommes m'a déjà bien assez troué comme ça car l'ambiance dans ces camps de vacances est assez particulière et beaucoup de scènes sont difficilement regardables tant elles sont crues & osées (je pense notamment à la scène d'anniversaire dans la chambre d'hôtel avec les quatre amis quadras et le jeune prostitué) mais en prime tout le côté arnaque émotionnelle & financière m'a complètement outré aussi et franchement j'ai passé un drôle de moment devant ce film... et c'est pas Tantoo qui va me contredire car, elle, elle a failli tourner de l'oeil tant c'était beaucoup pour elle ! Un vrai film choc...
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    4 794 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 18 octobre 2020
    Ce film n'est certainement pas pour les âmes sensibles. Une femme qui est obsédée par la propreté s'enfuit au Kenya pour des vacances. Le concept dans son ensemble est extrêmement triste. C'est peut-être vrai que c'est la condition humaine de certaines femmes mais je l'ai juste trouvée trop choquant à regarder. Paradis : amour est plein de maladresse et de vulgarité. Aucun de ces personnages n'est vraiment là pour l'amour. Cela se révèle douloureusement incroyable et déséquilibré de voir qu'il existe sur cette planète des extrêmes qui manque de maturité sexuelle. Le sexe imprègne tout ce qui peut nous conduire à vivre la véritable intimité et l'extase. Mais quand tout est vu comme un objet pour son propre plaisir ou pour échapper à la douleur il n'y a plus d'amour. Le cinéaste n'essaie pas de nous montrer le véritable amour. De toute évidence il s'agit de tout le problème du vide dans la vie de cette femme. Mais je trouve cela tellement plat et il est difficile de trouver ce scénario plausible car je ne peux pas croire que la seule chose que cette femme veut faire est l'amour sans raison. Mais là encore je pourrais être naïf et peut-être que c'est tout ce qu'elle mérite après tout...
    vindiesel
    vindiesel

    4 abonnés 130 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 18 octobre 2019
    Ce film reste proche de la vérité ....malheureusement . Il y a des scenes pornographique .... ne pas se fier a l interdiction -16 ans .... c est un film qu on ne peut regarder en famille ! Moin de 18 ans aurait été préférable je penses .
    Bertie Quincampoix
    Bertie Quincampoix

    111 abonnés 1 830 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 février 2016
    Dans le premier volet de sa trilogie Paradis, au titre bien évidemment trompeur, Ulrich Seidl nous raconte l'histoire d'une Autrichienne appartenant à la classe « moyenne moins », franchement grassouillette, qui tente d'oublier (on imagine) la monotonie et la tristesse de sa vie en cherchant l'amour chez des jeunes hommes au Kenya. spoiler: Dans ce festival de faux-semblants, ces prostitués qui ne disent pas leur nom vont la conduire de manière plus rude encore vers l'extrême solitude de son existence.
    Ce film dur qui confronte deux formes de misère, l'une affective, l'autre financière, est – malgré son cadre exotique – d'une grande froideur et multiplie les séquences chocs. Sans apporter grand chose de nouveau.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 31 juillet 2014
    Une photographie soignée pour un portrait âpre, cinglant et incisif sur la cruauté de notre condition et l'état de nos relations humaines...

    Lire la suite sur Vivons curieux !
    Gérard Delteil
    Gérard Delteil

    209 abonnés 1 920 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 mars 2014
    Ulrich Seidl est impitoyable avec ces petites bourgeoises européennes qui se conduisent comme des beaufs en Afrique où elles viennent consommer de la chair fraiche à des prix défiant toute concurrence. Ce film met sans doute mal à l'aise, mais il est hélas très réaliste. Auprès de Paradis amour, Nord sud, sur le même thème du tourisme sexuel, apparait comme une gentille bluette. Sans doute le comportement de ces femmes n'est-il pas pire que celui des hommes qui vont s'envoyer des gamines - ou des gamins - en Thailande ou ailleurs. Mais nous sommes évidemment moins habitués à voir des femmes agir ainsi. L'argent, la misère, l'inégalité sociale ne peuvent que fausser les rapports humains et les rendre sordides, sur le plan sexuel comme sur les autres. Un constat accablant.
    cyclo86
    cyclo86

    15 abonnés 129 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 28 février 2014
    La trilogie filmée d'Ulrich Seidl, Paradis (1 : Amour, 2 : Foi, 3 : Espoir) démontre carrément que le monde occidental a oublié les "trois dimensions de l'être, physique, psychosociale et spirituelle", sans lesquelles, selon Joëlle Randegger, "la frustration engendrée par le manque ou par l'indifférence est source de réponses inadéquates qui génèrent à terme, violences, conduites à risque, névroses, addictions." Tout se passe dans l'Autriche hyper développée du début du XXIe siècle. Amour montre que les femmes mûres sont les premières touchées par le manque d'amour, l'indifférence des hommes dès qu'elles ne sont plus montrables, désirables : elles se sentent obligées d'aller acheter du plaisir auprès des jeunes noirs d'Afrique orientale, nouvelle version du colonialisme.
    A comparer avec "Vers le sud" de Laurent Cantet....
    chrischambers86
    chrischambers86

    14 069 abonnés 12 481 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 février 2014
    Le cinèma de Ulrich Seidl est un cinèma très conceptuel en terme de forme avec des plans fixes et des cadres extrêmement bien travaillès qui empruntent au documentaire la spontanèitè, du fait de bosser sans dialogues et de mèlanger les acteurs professionnels et non-professionnels. « Hakuna Matata » , qui signifie : il n'y a pas de problème! Mais on le voit quand même que les plages du Kenya sont à la dèrive! Ces « sugar mamas » qui se disputent la chair des Blacks le sont aussi, à la dèrive, et nous èmeuvent tout autant! La reprèsentation du tourisme sexuel, conjuguè ici au fèminin, n'est pourtant pas le seul intèrêt de ce saisissant "Paradies: Liebe". L'argent dètermine les rapports et cadre le climat social douloureux! En autrichienne quinquagènaire et bien en chair, Margarete Tiesel force l'attention en portant à elle seule le film dans une prestation forte et courageuse! Contrairement à ses copines qui viennent uniquement pour le sexe, son personnage s'imagine qu'elle va avoir du sentiment! Et, là où c'est cruel, c'est qu'elle n'en aura à aucun moment et le film raconte du coup cet itinèraire là! Premier volet d'une trilogie très acide sur la quête du bonheur des femmes (ont suivi en 2012, "Paradis : Foi", et en 2013, "Paradis : Espoir"), "Paradies: Liebe" laisse des traces profondes dans notre esprit! On frôle parfois, sans jeu de mot, l'overdose sexuel comme la scène hallucinante des quatre « sugar mamas » et du jeune Noir entre strip-tease et partouze! Mais c'est tout sauf du spectacle voyeurisme car le plus touchant de "Paradies: Liebe" ne se trouve t-il pas dans son final ? Quand Teresa attire dans ses filets ce pauvre barman au sourire « banania » en dèsespoir de cause...
    elriad
    elriad

    441 abonnés 1 872 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 31 décembre 2013
    "Paradis Amour", premier volet du triptyque de Ulrich Seidl, promène sa caméra sans complaisance dans un club de vacances au Kenya,cliché de carte postale. Sur la plage, il y a les nantis occidentaux en rang d'oignons sur des transats, et délimitée par une corde protégée par un garde en uniforme, l'Afrique pauvre qui regarde, observe,attend que cette frontière symbolique soit franchie. Tout est là. Dans ce morceau de corde qui symbolise le coin des "riches" qui imaginent pouvoir tout se payer avec leur devises, et de l'autre, les "pauvres" qui espèrent pouvoir monnayer au mieux leur jeunesse. Magnifiquement filmé, dégraissé de toute complaisance et pourtant si trivial dans les dialogues, le film cruel et réaliste du cinéaste autrichien montre sans porter de jugement ces corps qui s'échangent dans un complot d'amour de dupes pour mieux se renvoyer à leur terrible solitude. Pas de musique, des dialogues et des scènes crues, des acteurs qui ont tombé leur pudeur pour entrer magnifiquement dans leurs personnages, "Paradis Amour" est un film sombre et touchant. Et derrière cette plage immuable où ondulent les felouques, cette belle image en forme de métaphore dans la dernière seconde du film résume merveilleusement le propos du film.
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 401 abonnés 4 251 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 23 septembre 2013
    Au départ, Paradis ne devait être qu’un film, mais après 80 heures de rush Ulrich Seidl déclinera son film en une trilogie : Amour, Foi et Espoir. Dans ce premier volet, une quinquagénaire part goûter au tourisme sexuel au Kenya. Mais celle-ci recherche un peu plus que les plaisirs de la chair et rencontrera beaucoup de désillusions. Malheureusement, on a l’impression que l’objectif n’est pas de dénoncer le tourisme sexuel mais plutôt de prévenir des risques qu’on y rencontre quand on a de l’argent. Attention chers blancs, après avoir accablé les pauvres noirs de propos racistes et très dérangeants ou encore après avoir humilié ceux-ci avec leur sexe qui bande mou, vous risquez de vous faire influencer et escroquer par des noirs qui ne pensent qu’à flouer votre argent. Par conséquent, Paradis : amour finit par dégoûter plus qu’émouvoir et faire réagir.

    D'autres critiques sur ma page Facebook : Cinéphiles 44
    Parkko
    Parkko

    162 abonnés 2 020 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 21 septembre 2013
    J'en attendais pas grand chose car j'avais vraiment détesté Dog Days, et puis le sujet me semblait casse gueule complètement.
    Et puis en fait j'ai pas détesté, j'ai trouvé que même si c'était pas dénué d'intérêt, j'ai été touché par certains petits moments qui sont réussis. J'ai trouvé que ça sonnait juste, que le film avait au moins le mérite d'assumer complètement son sujet difficile, il parvient quand même plutôt bien à montrer toute la cruauté des personnages mais en même temps leurs raisons, leurs douleurs. On a du mal à savoir s'il s'agit de victimes ou de bourreaux, on a beaucoup dit que ce film était très cruel, et il l'est, y a des scènes qui sont vraiment d'une grande cruauté, mais je le trouve pas non plus terribles, dans le sens où il y a une humanité dans les personnages, bien cachée, mais c'est pas non plus une condamnation implacable des personnages, tout ce côté là marche plutôt bien.

    Après je trouve que c'est quand même pas une partie de plaisir à voir (bon, pas que forcément pour aimer un film faut que ça soit sympa à regarder), mais je trouve ça d'une grande apreté, c'est glacial, c'est froid, perso c'est pas forcément ce que j'aime au cinéma, je n'aime pas le style d'Haneke par exemple. J'ai hésité à mettre 6 ou 7, j'ai préféré mettre 6, je trouve que le film est plutôt réussi dans ce qu'il veut montrer, et plus subtil que tout ce qu'il semblait être sur le papier quand même. J'ai, en tout cas, envie de voir les deux autres volets, même si je sais que Ulrich Seidl c'est quand même pas le genre de cinéma que j'affectionne.
    Aspro
    Aspro

    14 abonnés 357 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 4 septembre 2013
    La poursuite du bonheur conduit à la déception inévitable dans ParadisAmour . Teresa ( Margarete Tiesel ) se dirige vers le Kenya à la recherche d'affection, de sexe et un sens renouvelé de sa désirabilité. Paradis amour souligne la manière dont le tourisme sexuel est une forme d'oppression néo-colonialiste et laisse l'impression que peu importe son esthétique.

    Teresa travaille avec des personnes handicapées et supporte de manière maussade sa fille adolescente et ses habitudes paresseuses. Quand elle quitte l'Autriche pour rejoindre les «mamas sugar» sur les plages du Kenya, elle se ressent un certain droit à sa part d'amour et de sexe. Au Kenya, elle découvre un monde où les jeunes hommes noirs vont dire et faire n'importe quoi pour flatter et séduire une femme plus âgée, blanche tant que le prix est juste. Doux charmeur Munga ( Peter Kazungu ) la fait se sentir jeune , mais l'illusion de l'amour est rapidement brisée.

    Seidl a un impressionnant styliste visuel. Son point de vue des corps affaissés de Teresa et ses touristes d'âge moyen se situe quelque part entre la gaieté et un œil impitoyable .
    Il ya une image saisissante d'une côte de sable fin avec une ligne ferme de démarcation entre les touristes blancs échoués sur les plages d'un côté et les garçons de plage noir sur l'autre.

    Seidl a créé un film troublant dans un ensemble convaincant. Mais le résultat est trop long même si il offre un engagement lucide avec un Kenya où l'amour est une transaction et le cœur reste un chasseur solitaire.2.5/5
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 17 août 2013
    film dérangeant, qui de surcroît n'est qu'une mise à jour du fameux film Vers le sud avec Charlotte Rampling
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 12 juillet 2013
    Ulrich Seidl signe un film d'une réalité puissante et dérangeante. Frôlant le voyeurisme "Paradis: amour" (ou plutôt Enfer: amour) parle de la solitude et des illusions de notre société occidentale. En effet, aller chercher l'amour sur les plages du Kenya, alors qu'en on est célibataire et qu'on a la cinquantaine, met en évidence l'espoir désespéré de la protagoniste. Désillusions assurées, ce film raconte l'histoire d'un mal-être existentiel, profondément enfouit, qui parle, par-delà le film, de la condition humaine. A voir!!
    Flore A.
    Flore A.

    35 abonnés 518 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 3 décembre 2013
    Un film rude, troublant, dérangeant qui prend un grand plaisir à traiter de ce sujet tabou qu'est le tourisme sexuel. Des scènes glauques, des rapports malsains qui peuvent déranger et faire fuir ... qui en tout cas nous touchent et nous remuent. De longues scènes filmées toujours en plans fixes ... ces corps filmés au plus près, ces corps-à-corps même ... : un film qui a des allures de documentaire. Ulrich Seidl traite le sujet de façon lucide : les touristes et les locaux sont renvoyés dos à dos avec leurs erreurs, leurs faiblesses, leur ridicule ... il n'y a pas les gentils d'un côté et les méchants de l'autre ! non, il y a des tas de personnages bien peu sympathiques, pleins de failles, filmés sous leurs plus mauvais angles et pourtant, au final, j'ai trouvé que ce film dégageait beaucoup de tristesse bien sûr mais aussi une grande humanité.
    Ulrich Seidl nous offre dans ce paysage magnifique de très belles scènes comme ces corps blancs et immobiles alignés sur des transats en train de bronzer avec de l'autre côté de la barrière, les locaux noirs qui attendent avec leur marchandise. (qui est parfois eux-même ...). Le film aborde l'air de rien beaucoup plus de thèmes qu'on peut le penser de prime abord : la misère bien sûr aussi bien sociale, amoureuse que sexuelle ... la haine de soi qui finit par se transformer en haine des autres ... les humiliations que certains n'hésitent pas à infliger aux autres au nom du plaisir et de l'amusement ... les mauvais côtés d'un certain tourisme en général ... parce que sans même parler du tourisme sexuel, ce film nous amène à réfléchir sur notre façon de voyager, de considérer les locaux, ...
    Un film fort et percutant, qui n'hésite pas à nous montrer la laideur du monde et qui reste d'une grande beauté. A noter qu'il doit beaucoup à ses acteurs et notamment à son interprète principale Margarete Tiesel, parfaits dans des rôles souvent difficiles.
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top