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    Paradis : amour
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    3,3
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    44 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 14 janvier 2013
    Touchant, dérangeant, excellemment filmé... Le cinéma autrichien nous a habitué à des films particulièrement déjantés, extrêmes et provocateurs.. En voilà un archétype ! Un triple bravo à l'actrice principale qui est tout bonnement bluffante dans un rôle qui ne fut pas sans doute pas une sinécure... Pourtant, dans une interview elle déclare avoir beaucoup aimé jouer un rôle qui dénonce aussi quelque part les dégâts liés à la dictature de la perfection physique : si tu n'es plus beau (belle), jeune et bien foutu(e), tu n'as donc plus droit à l'amour, sauf à le monnayer ?
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 13 janvier 2013
    A première vue de bande-annonce ce film est très politiquement correct, traitant de misère sexuelle, et oscillant vers la critique néocolonialiste. On dirait une pilule dorée pour bobo (de gauche évidemment) à s'enfiler pour la bonne conscience. Que nenni ! Seidl télescope deux paradis, celui de la carte postale tropicale, que notre Teresa voudra enfermer dans les photos de son téléphone mobile, pour dire au retour "j'ai vu ceci, j'ai fait ça, c'était donc bien", et celui du pouvoir blanc en Afrique, l'arbre à billets de banque qui rencontre l'arbre à palabre. Quiconque a déjà été au Kenya a été victime de corruption passive ou plus insistante. Ici c'est la Sugar Mama qui corrompt la fidélité conjugale des mâles kényans, pourtant peu propices à la vertu. Cette simple bagatelle est le prétexte à un constat froid et honnête sur la mortelle débilité du tourisme de masse, pratiqué par des individus ne se vivant pas comme cette masse pratiquant un tourisme née dans les années 60-70, mais se prenant pour des voyageurs des siècles passés, un genre de Stendhal en Italie au rabais. Âges qui avancent, femmes seules, rêves périmés d'amour, vies ratées, hypocrisie délicate de souhaiter la tendresse de son gigolo,on y devine juste la solitude énorme issue de la récupération du féminisme pour faire de la femme un équivalent de l'homme dominateur (dominés par ses supérieurs hiérarchiques auxquels il veut ressembler) et non plus son complément naturel, passeport pour les valeurs familiales, débarrassée du rôle de larbin domestique dans l'ombre du guerrier de la fiche de salaire. Pas de philosophie. Du cru. Du fantasme. De la légende. Du zizi de noirs en veux-tu en voilà, pour donner du sens à l'ennui glacial de nos teutonnes qui se sont payés le billet d'avion. Sens mou qui dégonfle longuement. Au final on a donc un film au propos conservateur à mille lieux de l'idéal libéral, de gauche ou de droite, du citoyen du monde, nomade qui métisse positivement son esprit sous diverses latitudes. Ce discours sonnerait presque comme une évidence, s'il n'était finalement aussi rare. Ce "paradis" est rare et donc évite la facilité qu'il semble prêt à développer. La direction d'acteurs de Seidl est toujours aussi convaincante. Mise en scène et cadrage sont au cordeau de cette petite descente banale et brutale aux enfers qui nous apporte une chouette bouffée d'ironie précise.
    stanley
    stanley

    66 abonnés 756 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 13 janvier 2013
    Ulrich seidl échoue dans sa volonté de montrer le déclin affectif d'une femme aux prises avec les prémisses de la ménopause dont le corps devenu difforme l'empêche d'attirer les hommes autrement que par l'argent. Dans Amour, nous voyions le déclin consécutif de la maladie altèrer peut être l'amour porté par son conjoint, ici c'est un peu le même thème sauf que Seidl en fait une vaine métaphore des rapports dominants/dominés entre les pauvres et les riches. Cette veine reste vaine, nous en restons malheureusement au corps disgracieux de cette quinquagénaire que le cinéaste, sans pudeur, nous montre en gros plan, filmée en quasi contre plongée (on connaît par coeur son cul, sa bedaine...) Morbide est l'appréhension du spectateur, obligé de subir ceci alors que, Seidl aurait pu fimer différemment, tel le très beau regard et le sourire de cette autrichienne. Les beach boys eux aussi dévoilent leurs musculatures, leurs beaux gros sexes. Seidl veut faire la totale dans l'exhibition de la viande. La scène en incipit fait craindre le pire : des gogols s'amusent devant les yeux de la femme, donc eux sont hors normes mais heureux, don j'ai le droit aussi de payer pour jouir... De plus, les longs plans séquences sont souvent interminables, pour une nouvelle fois qu'on comprenne bien l'immense solitude de cette femme qui semble aussi perdre l'intérêt sa fille. Dans cette scène parfois difficile de strip du black prostitué, l'homme, comble du désespoir de la femme, bande mou et s'avère inexpérimenté. Paradis amour n'est pas nul loin de là, la photographie est belle et Margareth iesel est superbe et très courageuse. La scène où la dame est nue sous sa moustiquaire fait penser à un tableau de Rubens. D'ailleurs les scènes de retour la nuit, bredouille d'amour dans son hôtel, de dos et filmées de loin sont belles. Intéressant aussi, les beach boys debouts devants les sugar mamas, la couenne affalée sur des transats, les deux camps immobiles (au contraire des prostituées qui voient passer les automobilistes) Un plan qui marque : la conclusion où la femme marche aux aurores sur la plage, son gros derrrière relevé comme un ultime défi (cachant une solitude définitive) aux blacks faisant la roue, au sens propre, devant elle, en vain.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 11 janvier 2013
    Un film vraiment spécial. Sans pudeur ni retenue, l'actrice se dévoile, dans la recherche perpétuelle de quelques moments de bonheur pour combler le manque d'affection dont elle fait l'objet. Mais le bonheur ne s'achète pas. Quelques sourires, quelques longueurs. Un film touchant mais sans plus.
    Thierry M
    Thierry M

    166 abonnés 2 435 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 janvier 2013
    Film assez epatant , l'actrice est exelente dans ce role difficile , certe ,
    cela peut choquer , mais la tendresse que degage le personnage principale est remarquable.
    velocio
    velocio

    1 331 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 janvier 2013
    Manifestement, bon nombre de critiques et de spectateurs semblent avoir un problème avec le cinéma autrichien. Après Michael Haneke, très longtemps rejeté par probablement le même groupe de personnes et qui est pourtant, d'après moi, le plus grand réalisateur de sa génération, c'est Ulrich Seidl qui subit les foudres d'une certaine critique pour des raisons qui me paraissent hautement farfelues. Le pompon est atteint par "Les cahiers du cinéma" qui écrit : "Cette enfilade de scènes abjectes et fières de l'être, la complaisance et le cynisme effarants avec lesquels Seidl filme ce glauquissime carnaval, tout cela n'inspire qu'un profond dégoût". Dans le genre "on n'a rien compris au film", on ne fait pas mieux. Les mêmes Cahiers qui encensent à chaque fois les films, pour le compte totalement glauques, de Larry Clark ! Mais revenons à "Paradis : Amour" : certes, Ulrich Seidl ne fait pas dans la dentelle dans sa peinture des relations entre des autrichiennes quinquagénaires venues au Kenya pour se payer du sexe et, espèrent-elles, un peu de tendresse et les mâles du coin, pour qui, pour certains, cela est devenu un business et qui n'hésitent pas à truquer la réalité de leurs relations familiales. La peinture est sévère, autant d'un côté que de l'autre, mais on sent que le réalisateur a fouillé son sujet, qu'il s'est sérieusement documenté et qu'il ne cherche pas à "en rajouter" gratuitement dans ce qui est, réellement, sordide. Un film putassier, c'est un film où on sent que certaine s scènes n'ont pas de raison d'être objective, qu'elles ne sont là que pour choquer ou pour émoustiller. Ce n'est pas le cas dans ce film qui, par certains côtés, s'apparenterait plutôt à un documentaire. A noter que "Allo Cine" a complètement oublié que le film était en compétition officielle lors du dernier Festival de Cannes ! A noter aussi que Laurent Cantet avait réalisé "Vers le Sud" sur le même sujet, il y a 7 ans, un film nettement moins réussi. Et là, oh surprise, les cahiers du cinéma avaient adoré !
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 11 janvier 2013
    "Paradis : amour" est un film sans concession qu'on dit glauque mais qui reflète une réalité qui l'est surement plus encore. Margarete Tiesel aurait mérité un prix d'interprétation à Cannes mais le sujet polémique du film en limite sans doute sa portée. Du pur cinéma, beau et sale.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 10 janvier 2013
    j'ai beaucoup aimé ce film tres réaliste sur le tourisme sexuel en afrique et la detresse affective de certaines europeennes dejà âgées qui peuvent aller ensuite tres loin dans le glauque ce film questionne et dérange il n'est jamais loin du documentaire
    Christine G
    Christine G

    18 abonnés 86 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 janvier 2013
    ce film est un petit bijou en ce sens justement qu'il montre la détresse d'une femme qui n'est pas un mannequin abandonnée par sa fille sa seule parente qu'elle cherche à joindre durant toutes ses vacances.
    elle montre le besoin d'amour de cette femme qui se laisse embarquer comme tant d'autres par des petits jeunes qui s''entrainent à faire du sport sur la plage pour être musclés et plaire à ces femmes à la recherche de l'amour, dans un pays où l'on montre le contraste entre hôtels de grand luxe pour satisfaire une clientéle qui a quelques sous et la pauvreté des villages avec toutes ces bouteilles d'eau qui sont répandues dans les champs.
    c'est une magnifique leçon pour ce tourisme de femmes seules avides de rencontrer le bonheur
    combien se font avoir par tous ces petits jeunes qui ne pensent qu'à leur argent
    s'il pouvait servir de leçon!!
    traversay1
    traversay1

    3 684 abonnés 4 890 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 janvier 2013
    Sur le thème du tourisme sexuel, en version féminine, Paradis : Amour se situe aux antipodes de Vers le sud de Laurent Cantet qui a plutôt laissé un bon souvenir dans les mémoires. Mais comment attendre autre chose d'Ulrich Seidl qui a déjà fait ses preuves dans la crudité et la provocation, avec bonheur parfois, si l'on aime les secousses ? Le cinéaste autrichien nous transporte donc au Kenya pour partager les vacances de dames d'un certain âge, bien en chair (euphémisme) et désireuses de se donner des sensations avec les étalons locaux. C'est le principe de l'offre et de la demande, d'un échange mercantile que le film décrit avec un réalisme ébouriffant, une cruauté frontale à peine atténuée de quelques grammes de tendresse. Chair flasque européenne contre vitalité africaine, le choc est brutal. Si Seidl réussit assez bien le portrait psychologique de son héroïne, il passe allégrement la ligne jaune dans la deuxième partie de Paradis : Amour, notamment dans une scène d'une complaisance détestable qu'on ne peut qualifier autrement que de pornographique. Le cinéaste autrichien cherche le malaise et il l'obtient. Au crédit du film, cependant, l'interprétation époustouflante de son actrice principale, Margarete Tiesel, au physique digne de Botero, qui se donne corps et âme à son rôle.
    ArnoRuoms
    ArnoRuoms

    23 abonnés 101 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 9 janvier 2013
    Indigeste, interminable, hideux... Un abominable pensum. Pour le moment, le pire film de Cannes 2012.
    Schwann
    Schwann

    10 abonnés 261 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 9 juillet 2012
    Profitons déjà pour noter que les titres des films présentés à Cannes cette année 2012 sont particulièrement pompeux. En ce qui concerne Paradis : amour, c'est un flop dont on peut bien se passer. Les traducteurs ont d'ailleurs du soit se laisser porter par la pornographie ambiante soit se désintéresser totalement d'un film aussi pathétique, pour laisser passer dans les sous-titres "tu me donne" ou encore "j'en n'avais". Le spectateur, quant à lui, rira du ridicule du film pour faire passer le temps, voire fera de l'œil à ses voisins. En tout cas, il n'est pas là pour voir des baleines autrichiennes tenter de rattraper une jeunesse perdue auprès de mâles africains qui ne cherchent qu'à les détrousser de leur argent - la direction des acteurs donne un aspect tout à fait réaliste. Il ne réagit même plus aux sempiternelles paroles racistes, ni aux symboliques qui se veulent discrètes (chambre 5, personnages qui se croisent, etc).
    norman06
    norman06

    354 abonnés 1 679 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 juin 2012
    Injustement boudé à Cannes, ce film sarcastique confirme l'univers décalé de Ulrich Seidl, dont le ton désenchanté fait merveille. On attend avec intérêt le second volé de ces contes immoraux.
    Akilajo
    Akilajo

    30 abonnés 4 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 6 juin 2012
    Film présenté pour la Sélection Officielle par l’allemand Ulrich Seidl dure 120 minutes. Le réalisateur n’en est qu’à son premier long métrage car en effet il veut en faire une trilogie pour 3 femmes autrichiennes en quête d'épanouissement dont Paradies : Liebe est le premier volet qui raconterais la vie d’une Autrichienne, Teresa ( Inge Maux ) qui s’envole pour le Kenya et goûte au tourisme sexuel qui a lieu là-bas. Au départ le film semblait drôle mais il vire très rapidement dans le malaise et dégoût. J’ai été très surprise de voir que les avis de la presse étaient très partagés allant d’un point totalement négatif à celui d’un film qui mériterait la palme d’or. Il est clair que nous ne pouvons pas aimer un film de ce genre même s’il permet tout de même de prendre conscience du phénomène des sugar mamas et le mal être de femmes quinquagénaires cherchant à combler un vide sentimental à travers des rapports humains où il n'y a plus grande place pour l'amour et l'estime de soi. Je n’ai jamais été friand des films allemands mais là encore moins malgré quelques beaux plans de paysage exotique, je le déconseillerai fortement aux jeunes personnes de le voir, peut-être qu’un public plus âgés aimerait un peu mieux d’après les différentes critiques de la presse. Il a peu retenu mon attention de façon positive et c’est sûrement le seul film que je peux classer dans cette catégorie à ce jour.
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