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benoitG80
3 437 abonnés
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2,5
Publiée le 13 janvier 2014
"La vie rêvée de Walter Mitty" part d'une assez bonne idée mais la mise en œuvre du scénario ne suit pas vraiment pour réussir à convaincre pleinement ! Pendant un assez bon moment, on se demande même ce que l'on fait assis dans son fauteuil face aux problèmes divers de Ben Stiller du magazine Life voué à de grosses difficultés... Ensuite, en plus d'une construction laborieuse et lente de la situation de base, rien ne permet vraiment au film de réellement décoller bien que le héros se montre assez sympathique mais cela ne suffit pas ! Ce personnage est sans nul doute trop fade et manque ainsi de pertinence et de réel intérêt pour se passionner vraiment pour ses aventures tant attendues ! De beaux paysages permettent de ne pas tout gâcher et l'ensemble est loin d'être franchement désagréable, mais c'est toutefois trop peu pour s'enflammer de cette vie pas aussi rêvée qu'on l'espérait...
trés moyen le Ben Stiller lui qui m'avait fait trop marrer avec Zoolander , on comprend pas où il veut en venir, sinon y a de bonnes idées mais je me suis ennuyé ferme
Une comédie dramatique de Ben Stiller qui nous plonge dans un univers poétique au travers d’un visuel très travaillé. Cependant, sur le plan scénaristique, et malgré un début prometteur, la réalisation se perd rapidement, se révélant sans cohérence, sans fil conducteur ni intensité. L’intrigue est inexistante et les personnages manquent grandement de profondeur. La naïveté et l’irréalisme ambiants ainsi que les bons sentiments finissent par lasser. Un film maladroit et bancal qui ne révolutionne pas le genre !
La photo est superbe est rattrape toutes les imperfections d'une histoire décousue. L'intrigue du cliché perdu est prometteuse et poétique, l'histoire d'amour, quant à elle, est maladroitement traitée et bâclée.
Je ne comprend pas la majorité des critiques, c'est comme si les spectateurs avaient décidé d'entrée de jeu de fermer les yeux sur toutes les incohérences du film. Qu'on nous fasse rêver ? D'accord, mais que cela reste vraisemblable ou alors il fallait dès le début installer des bases faisant comprendre que le film était plus un compte qu'une histoire incroyable reposant sur les épaules d'un énième héros coincé, bloqué dans sa monotonie et son manque de personnalité. Je veux dire, dans Star Wars, quand on vous dit au début "Dans une galaxie lointaine, très lointaine", ça installe les bases et dès lors personne va se dire "ouah des vaisseaux spatiaux c'est n'importe quoi ça existe pas", parce qu'on a été mis au courant de l'intention du film et ce qui s'y passe n'est donc pas réel ou même réaliste mais bien vraisemblable. Ici ce n'est pas le cas vu qu'on nous met dans une situation réaliste et ce qui s'y passe est complètement invraisemblable mais prétend le contraire. Ben Stiller se perd dans la réalisation et oscille constamment entre différentes idées, sans jamais les explorer à fond : l'histoire d'amour est cousue de fil de blanc, les "déconnections" de Walter - se mettant à fantasmer les situations dans lesquelles il est - sont abandonnées après 20 minutes de film et les phases de découvertes du monde sont belles mais tellement tirées par les cheveux qu'on y croit moyennement (même si c'est très beau je l'avoue). Ensuite, les incohérences que tout le monde semble volontairement ignorer ont par ma part, gêné tout mon plaisir tant j'ai passé du temps à y chercher une explication. Tout d'abord, quelle est celle relation entre Ben Stiller & Sean Penn ? Pourquoi Sean Penn serait-il tellement en admiration devant un archiviste ? C'est pas comme si Ben avait une approche artistique dans son travail, il fait que les classer. Leur lien est faussé et exagéré. Ensuite, pourquoi la grand-mère de Ben est aussi amie avec Sean Penn, au point que celui-ci vienne carrément lui rendre visite ? Ca n'a aucun sens et ce n'est jamais développé, on dit juste "ah oui il est venu me voir". Entre parenthèses, la relation avec le personnage d'eharmony est débile au possible. Quand Ben est au téléphone avec lui sur l'Himalaya et raccroche en disant, le visage gelé, "je dois économiser mon air", pour finalement aller jouer foot 10 mètres plus bas avec des autochtones... sérieusement. Je vais passer 15 autres exemples comme ça pour en venir au final, c'est du n'importe quoi. Si vous n'avez pas encore vu le film, ne lisez pas la suite. Donc, Sean Penn envoie 25 négatifs à Ben, la 25ème est considérée comme la plus importante, l'apogée de son oeuvre. Mais pas de chance, Ben ne la trouve plus. Le film se passe et finalement la photo était depuis le début dans le portefeuille qui accompagnait les 25 négatifs que Ben avait reçu au début. Ben donne la photo au magazine, sans la regarder (ben voyons) et là : magnifique, la photo c'est en fait Ben qui examine les 25 négatifs en se demandant où est passée la photo manquante. C'est IM-PO-SSIBLE. Que ce soit beau, mignon, touchant, peu importe vu que c'est complètement con. Comment est-ce que Sean Penn aurait pu prendre et envoyer une photo à Ben, cherchant cette même photo ? Ou alors il aurait fallu que Sean Penn dise dès qu'il rencontre Ben que en fait, la 25ème photo n'existe pas. Mais non... Donc qu'est ce que Ben a donné au magazine vu que le 25ème négatif existait vraiment ? Enfin bref, festival d'idioties masqués par quelques très beaux plans visuels de l'Islande etc etc etc... Mas j'ai eu l'impression d'être pris pour un con du début à la fin.
Séduit par la bande annonce, je me disais que "La vie rêvée de Walter Mitty" pouvait être une bonne surprise. Un film positif qui rappelle combien notre planète est superbe et que la vie peut être une belle aventure pleine de sens peut faire du bien en ces moments de déprimes générales. Oui mais voila, passé quelques beaux plans ingénieux, on ne retient de "La vie rêvée de Walter Mitty" que de superbes images noyées dans un scénario mal fichu accumulant les invraisemblances. Même ce qui semblait être toute la matière de son audace, à savoir l'imbrication entre la réalité et l'imagination burlesque de Mitty, s'évapore totalement au bout d'une vingtaine de minutes. Et il ne reste qu'une histoire linéaire sans souffle aventureux, aux dialogues pauvres, qui finalement ne présente guère plus d'intérêt que de feuilleter un beau livre de photos.
Ce film d'aventure m'a laissé une impression mitigée...En effet, du côté des points positifs, on a un Walter Mitty excellement bien joué par Ben Stiller, qui arrive à nous faire ressentir de l'empathie pour ce personnage: il est assez facile de s'identifier à ce sympathique malchanceux, prudent, gentil, mais en même temps semble-t-il méticuleux et qui aime son travail, et qui parfois s'évade (en rêves) de sa vie monotone et sans histoires. L'histoire qu'il tente de nouer avec une de ses collègues renforce toute la sympathie que j'ai pu éprouver pour ce personnage. C'est à mon avis nécessaire pour avoir un film d'aventure réussi. Un autre point important est la beauté des décors, le dépaysement provoqué, et parfois même la sensation de vertiges que l'on peut éprouver. Malheureusement, malgré ces deux points forts, ce film a un point négatif qui est rédhibitoire: si j'ai bien vu parfois le personnage dans des positions périlleuses, j'ai eu du mal à éprouver la sensation qu'il était réellement en danger, il n'y a pas de tension dramatique, on n'a pas vraiment peur pour lui malgré la sympathie qu'on peut avoir pour le personnage, car tout cela semble être fait pour de faux, et même un peu caricatural... Cà gâche vraiment le film et c'est bien dommage...
Les 10 premieres minutes sont tres bien , les 10 dernieres également. Le probleme , c'est entre , les belles images ne suffisent pas et l'on s'ennuie régulièrement. Dommage car l'idee de depart était plutôt bien.
Le film est nul, lent, mais bien interprété par B. Stiller. La deuxième partie est un peu meilleure. On s ennuie beaucoup. Il y a quelques jolis paysages. Rien de spécial.
Certainement pas un grand film, mais ce feel good movie réussit ce que beaucoup d'autres ont raté, nous faire ressortir de la salle avec le sourire aux lèvres.
Grand fan de Danny Kaye, Ben Stiller tente avec La vie rêvée de Walter Mitty de marcher dans ses pas en adaptant à son tour la nouvelle de James Thurber (1939), déjà transposée à l’écran en 1947 avec son idole. Très poussif mélange de comédie, de roman d’aventure et de conte philosophique, son film le ramène malheureusement à une triste réalité : il ne suffit pas de décréter que l’on veut faire un film sérieux pour qu’il soit bon.
Peut-on faire du bon cinéma avec des bons sentiments ? Cette question, que je n’ai pas inventé puisqu’elle était posée récemment par un magazine à l’évocation du film de Ben Stiller, est bien entendu un peu simpliste mais a le mérite d’ouvrir un vrai débat et surtout le mérite encore plus grand de me permettre de débuter cette chronique de manière solennelle.
Oui, il me semble tout à fait possible de faire du bon cinéma avec des bons sentiments, et beaucoup l’on déjà fait, je ne vais pas vous faire la liste, ce serait long et fastidieux et je n’ai surtout pas envie de prendre le temps de le faire. Ceci étant, Ben Stiller n’a apparemment lui pas appris la recette.
Si l’on ne peut pas retirer à Ben Stiller la sincérité de son projet, il y a en effet assez de naïvetés cinématographiques et de raccourcis dramatiques dans La vie rêvée de Walter Mitty pour faire l’objet d’un cours en première année d’école de cinéma sur les erreurs à ne pas commettre pour un premier long-métrage. Oui je sais c’est gratuit, je n’ai aucune compétence en la matière justifiant cette attaque minable mais ça n’en est pas moins vrai.
Je n’ai jamais vraiment aimé les mélanges entre la réalité et la fantaisie, l'univers de Tim Burton m’ayant pour cette raison toujours laissé de marbre. Mais j’admets que Tim Burton est un vrai réalisateur et fait de bons films si tant est que l’on aime son univers. Ce n’est malheureusement pas le cas de Ben Stiller. En voulant explorer trois dimensions (comique, fantastique, aventure) pour livrer une vaste et ambitieuse réflexion sur la vie, il se perd en effet complètement en chemin et nous embarque dans un univers aussi confus que terriblement caricatural, et c’est sans doute là que réside le gros du problème.
Vaguement intriguant au début, même si les scènes de rêves éveillés de Walter Mitty m’ont personnellement paru aussi longues et répétitives que sans intérêt, le concept du film de Ben Stiller aurait après tout peut-être pu donner un résultat acceptable, voire même agréable. Le beau-fils préféré de Robert de Niro n’a malheureusement pas encore les épaules pour passer du projet au produit et nous offre pendant deux heures une somme impensable de clichés cinématographiques et de philosophie de supermarché qui ferait presque passer Marc Lévy pour un candidat au prix Goncourt.
Il y a en effet dans Walter Mitty à peu près tous les pénibles clichés que l’on peut généralement attendre d’un premier film : scénario aussi prévisible qu’invraisemblable (ce qui est certes en soi une performance), personnages stéréotypés à l’extrême, dialogues très courts, mélo sentimentaliste mille fois vu, musique à fond pour souligner chaque tournant dramatique (cet effet est appelé dans le jargon « technique des Petits mouchoirs », ne me demandez pas pourquoi), leçon philosophique empruntée à un livre de méditation new-age pour adolescentes, fin plus attendue qu’un épisode de Plus belle la vie, … Bref, un très mauvais remake d'Amélie Poulain, Jean-Pierre Jeunet en moins.
Bon certes Ben Stiller a eu la bonne idée de prendre l’avion et de nous faire visiter l’Islande, qui a l’air d’être un joli pays. Et il semble parfois se souvenir qu’il fut un temps où il aimait à nous faire rire, ce qui évite de tomber trop vite dans un demi-sommeil profond. Mais c’est à peu près tout.
On ne sait sinon pas trop ce qui a pu convaincre Sean Penn d’apporter sa caution personnelle à ce grand déballage de lieux communs, spoiler: sa rencontre finale avec Walter Mitty étant d’ailleurs à la limite du grotesque , mais espérons qu’il aura récolté assez d’argent avec ce rôle pour nous dispenser d’autres apparitions de ce genre.
Réponse au sujet de la dissertation donc : Ben Stiller ne sait pas (encore) faire du bon cinéma avec des bons sentiments. Souhaitons-lui qu’il apprenne vite.
Déçue. C’est le mot. En voyant la bande-annonce on s’attend tellement à un film énorme, qu’on ne peut qu’être déçu une fois qu’on l’a vu. C’est d’autant plus décevant que ce film a fait beaucoup de bruit autour de lui, comme quoi il était génial, avec un rythme enlevé et de superbes plans et paysages. Oui, le film est beau (dans le sens : belles couleurs, belles images). Mais cela ne suffit pas à faire un bon film. Je dirais qu’il se laisse regarder, sans grand enthousiasme. Il manque quelque chose, ça fait vide. Dommage. Et le scénario est vraiment beaucoup trop prévisible, on devine assez rapidement la fin du film.
De et avec Ben Stiller, La vie rêvée de Walter Mitty fait parti de ces films qu'on aurait souhaité apprécié davantage que dans les faits. Car sous ses airs de blockbuster américain abrutissant, se cache un joli portrait de La Planète Bleue, encensé par sa photographie époustouflante et son road trip magnifique. Derrière l'employé de bureau lassé (et lassant), Ben Stiller s'improvise aventurier, troquant cravate pour sac à dos et sens de l'orientation. Mais l'aventure démarre bien trop tard, après une introduction longuette et un développement à deux à l'heure. C'est là qu'entrent en jeu le patron insupportable (Adam Scott) et la jolie collègue (Kristen Wiig) qui seront à la fois des tremplins, et d'incroyables boulets. Dès lors, malgré la formidable conclusion qu'amène Sean Penn, on est obligé de montrer déception, tant on aurait pu y croire davantage.
N'ayant jamais vu de film réalisé par l'acteur comique Ben Stiller auparavant, je n'attendais pas grand chose de ce Walter Mitty. Pendant la première moitié du film, j'ai pourtant bien cru que j'allais me laisser positivement surprendre par un film original et drôle. En effet, j'ai adoré ce personnage de looser qui préfère s'imaginer une vie idéale pour compenser sa réalité difficile. Je trouve qu'il y a quelque chose de drôle, mais authentique, dans ces situations où le personnage est humilié et imagine une rebellion, une répartie parfaite, avant que l'on se rende compte qu'il a seulement imaginé cela, et a eu trop peur de le faire "en vrai". N'est ce pas un sentiment que nous connaissons tous? La première partie est donc drôle et très touchante, en plus d'être très bien mise en scène, qu'il s'agisse des effets spéciaux ou de la musique. Alors, quel est le problème? Tout simplement, une deuxième partie en rupture brutale et peu crédible, faisant passer le jeu réel banal - imaginaire sublime vers un réel sublime sans nuances. Walter devient soudainement un super héros et l'on perd le décalage, l'authenticité, et même l'humour! L'intrigue sentimentale n'est pas crédible du tout, et même Sean Penn a du mal à relever le niveau. Bref, un beau gâchis, pour un film qui avait pourtant très bien commencé...