Du Bossu de Notre-Dame à Kuzco, l'empereur mégalo en passant par Hercule et Tarzan, de nombreux plans des dessins animés Disney sont désormais tournés dans les locaux parisiens du studio ; c'est aussi le cas d'Atlantide, l'empire perdu. De mai 1999 à novembre 2000, les membres de Walt Disney Feature Animation France ont peint 213 des 1392 décors d'Hercule. De plus, le personnage d'Helga Sinclair a été totalement créé et supervisé à Paris par Yoshimichi Tamura.
47 ! C'est à ce jour le nombre de fois que le roman de Burroughs a été porté à l'écran. Au jeu des adaptations, seul le Dracula de Bram Stocker dépasse Tarzan.
La puissance et la vélocité de Tarzan doivent beaucoup à la qualité de l'animation. En la confiant à Glen Keane, les deux réalisateurs savaient qu'ils s'adjoignaient les services d'un des meilleurs animateurs de sa génération.Vétéran chez Disney depuis 24 ans, Glen Keane a notamment créé le professeur Ratigan (Basil Detective Privé).
A en croire son petit-fils, Edgar Rice Burroughs aurait aimé cette adaptation de son oeuvre : " (...) Les animateurs ont aussi parfaitement rendu la gestuelle de Tarzan bondissant, volant littéralement dans les frondaisons. Mon grand-père avait décrit cette façon de sauter et de voler, d'attraper les branches avec des mouvements libres et sauvages, comme une tornade (...) Mon grand-père et mon père auraient adoré voir cela. "
Kevin Lima a fait ses débuts dans la réalisation en 1995 avec DINGO ET MAX après avoir collaboré à LA PETITE SIRENE, LA BELLE ET LA BETE, ALADDIN et LE ROI LION.Chris Buck, quant à lui, a commencé sa carrière chez Disney en 1978 sur ROX ET ROUKY, puis a été superviseur sur POCAHONTAS. Animateur indépendant de 84 à 92, il a, entre autres, travaillé avec Tim Burton sur "Frankeenweenie".
Militaire manqué, Burroughs a été chercheur d'or, policier, avant de retourner en 1906 à Chicago, sa ville natale. Il y exerce une série de petits métiers, plus ternes les uns que les autres : comptable, vendeur par correspondance, et enfin employé dans une maison de distribution de taille-crayons...
C'est en octobre 1912 que paraît, dans les pages du magazine "The All Story", son récit d'aventures intitulé "Tarzan, seigneur de la jungle". Edgar Rice Burroughs, connut enfin la gloire que ces deux premiers romans ne lui avait pas apporté.
Déterminé à transcrire la profondeur et la dimension théâtrale du décor naturel, Dan St. Pierre dirigea le développement d'un procédé technique révolutionnaire nommé "Deep Canvas", permettant aux personnages en deux dimensions d'évoluer de façon réaliste dans l'environnement de la jungle.
Ce musicien de légende (rappelons qu'il a été l'une des chevilles ouvrières de Génésis) avait tout d'abord été chargé de composer cinq chansons pour le film. Mais, bien vite, son enthousiasme et sa ferveur ont conduit les deux réalisateurs à lui demander d'interpréter lui-même quelques unes de ses compositions. L'artiste accepta de poser sa voix sur quatre des mélodies qu'il avait composées, devenant ainsi tour à tour le narrateur du film et la voix intérieure du héros.Mais que les fans européens de Phil Collins se rassurent, puisque la star a également enregistré les versions française, allemande, italienne et espagnole de ses chansons.
Lorsqu’ils arrivent dans le campement des explorateurs, les gorilles aperçoivent rapidement, parmi d’autres objets divers, une théière et une tasse qui ne sont autre que Mrs Samovar et Zip, des personnages de La Belle et la Bête. Alors qu’ils sont normalement enchantés, ils sont ici parfaitement immobiles, ce qui n’empêche pas l’éléphant Tantor de s’affoler en les prenant pour des êtres vivants.
L’un des animateurs en charge du personnage de Tarzan a eu l’idée de le faire surfer de branche en branche en voyant son fils passionné de skate effectuer ses figures. Pour ces séquences-là, les artistes se sont également inspirés du célèbre skateboarder Tony Hawk.
Le méchant du film porte ici le nom de John Clayton. Il s’agit en réalité du véritable nom de Tarzan dans le roman d’Edgar Rice Burroughs.
A l’origine, le combat final était censé se dérouler sur le bateau des explorateurs, où Clayton devait mourir dans une explosion. Mais après s’être rendu compte que Tarzan ne serait pas dans son élément sur le navire et perdrait l’avantage durant le combat, les artistes ont décidé de transposer la scène dans la jungle.
Un spectacle intitulé "Tarzan : la rencontre", et mettant en scène des acrobates et des danseurs professionnels dans un fabuleux décor, a été mis en place au Chaparral Theatre de Disneyland Paris suite à la sortie du film.
Le film présente plusieurs points communs avec l’attraction "Jungle Cruise" du parc Magic Kingdom en Floride. En effet, les bateaux utilisés par les braconniers dans le long métrage sont les mêmes que ceux dans lesquels embarquent les visiteurs de l’attraction. De plus, on retrouve dans le film un gorille ayant exactement la même posture qu’un singe de l’attraction, alors qu’il tient un fusil entre les mains et qu’il regarde dans le canon.
Une peluche représentant le chien de Mulan apparait furtivement dans le film, et tombe des vêtements du professeur Porter quand l’un des gorilles le suspend par les pieds.