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Votre avis sur Six femmes pour l'assassin ?
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En s'inspirant d'Hitchcock, en mêlant polar, horreur et érotisme, Mario Bava invente le Giallo. L'esthétique léchée, le surjeu, et un certain maniérisme sont un des autres charmes de ce film qui a été restauré et qui marque la rétine et l'esprit du cinéphile.
On est au début du Giallo, ça tâtonne dans l’organisation du suspense, ce qui empêche de plonger totalement dans l’intrigue. Mais l’ambiance hitckockienne est bien présente ce qui permet de ne pas décrocher.
La ressortie en salle de six opus de Mario Bava permet de voir ou de revoir en conditions optimales " six femmes..." (1964) considéré comme le film fondateur du giallo ( polar italien) et comme un des fleurons de son travail de mise en scène ( ce qu'il est).
La filmographie de Mario Bava est aujourd'hui moins diffusée que celle de Dario Argento qui s'en inspira pourtant et il n'est pas le seul.
Comment ne pas voir aussi une source d'inspiration pour l'espagnol Almodovar dans l'utilisation des décors, des maquillages et des jeux de couleurs dont Bava ( un des plus brillants opérateurs du cinéma italien des années 50) passé à la réalisation, utilisa avec maestria.
Il est même possible que la tenue vestimentaire du tueur de " six femmes..." retint l'attention de Wes Craven pour son personnage de Freddy (cf " les griffes de la nuit".
Avec " six femmes..." on a affaire à une angoissante intrigue policière qui donne à voir les mannequins d'une maison de haute couture assassinées les unes après les autres.
Film à énigme, l' intérêt principal porte selon moi sur le casting, la réalisation et surtout la photo formidable.
A mes yeux, cet opus de Mario Bava atteint dans ce genre cinématographique un niveau de finition formelle de premier ordre, que même le talentueux Dario Argento n'atteindra pas.
Très distrayant et souvent captivant, voilà du cinéma grand public de haute volée qui de surcroît n'a pas pris une ride.
La filmographie de Mario Bava est aujourd'hui moins diffusée que celle de Dario Argento qui s'en inspira pourtant et il n'est pas le seul.
Comment ne pas voir aussi une source d'inspiration pour l'espagnol Almodovar dans l'utilisation des décors, des maquillages et des jeux de couleurs dont Bava ( un des plus brillants opérateurs du cinéma italien des années 50) passé à la réalisation, utilisa avec maestria.
Il est même possible que la tenue vestimentaire du tueur de " six femmes..." retint l'attention de Wes Craven pour son personnage de Freddy (cf " les griffes de la nuit".
Avec " six femmes..." on a affaire à une angoissante intrigue policière qui donne à voir les mannequins d'une maison de haute couture assassinées les unes après les autres.
Film à énigme, l' intérêt principal porte selon moi sur le casting, la réalisation et surtout la photo formidable.
A mes yeux, cet opus de Mario Bava atteint dans ce genre cinématographique un niveau de finition formelle de premier ordre, que même le talentueux Dario Argento n'atteindra pas.
Très distrayant et souvent captivant, voilà du cinéma grand public de haute volée qui de surcroît n'a pas pris une ride.
C’est bien fait – surtout pour l’époque (1964) - mais c’est trop. Les décors lourds et sophisitiqués, le bruitage, les maquillages, la musique … tout est au top pour créer une atmosphère étrange (qu’on retrouve aujourd’hui chez Dario Argento) mais le scénario embrouillé (drogue, journal intime…) à rebondissements multiples n’est décidément pas crédible.
Un thriller sanglant à l’atmosphère angoissante, mise en scène efficacement par un des maîtres du genre, Mario Brava.
Un thriller italien qui a du mal à démarrer mais qui nous offre une fin plutôt intéressante et étonnante !
Un film BIS que l'on peut regarder sans soucis
3.5/5
Un film BIS que l'on peut regarder sans soucis
3.5/5
Shawn777
Ce film, réalisé par Mario Bava et sorti en 1964, est très bon ! Étant en ce moment dans une période giallo, je ne pouvais pas passer à côté de ce film qui a, apparemment, posé les bases du sous-genre italien de l'horreur (enfin, là encore, les avis diverges, comme souvent quand on parle du giallo). Je ne suis pas assez érudit dans ce genre pour donner mon avis sur ce sujet, mais j'ai en tout cas beaucoup aimé l'esthétique du film ! Dans une grande maison de haute couture, les mannequins sont traqués par un mystérieux tueur en série. Bon, pas bien original vous allez me dire, et c'est vrai que l'enquête n'a rien d'extraordinaire, mais c'est surtout ici visuellement que le film va nous impressionner ! En effet, j'ai mis d'ailleurs un peu de temps à me lancer dans le film, pensant que seulement le visuel ne serait pas assez intéressant pour m'occuper une heure et demie. Mais finalement, j'ai été rapidement accroché par le film et je ne me suis pas ennuyé une seconde, ce qui est assez paradoxal finalement. Car, en dehors des éléments visuels, même si l'intrigue est plutôt prévisible et ressemble plus à un épisode d'Hercule Poirot qu'autre chose, on se laisse tout de même emmener par l'histoire car les scènes de meurtres sont très bien réalisées et certaines arrivent même à faire froid dans le dos ! Et puis, grâce à son ambiance, le film arrive à emmener le spectateur dans cette histoire. Le film est également réputé pour son jeu avec les couleurs et c'est vrai que nous avons un excellent travail là-dessus, même des couleurs qui ne devraient à priori pas être là et sont complètement irréelles, comme les éclairages violet notamment, ne choquent pas du tout et confèrent au contraire au film une très bonne ambiance. "Six femmes pour l'assassin" est donc dans l'ensemble un très bon film qui n'a pas volé sa bonne réputation !
Roub E.
Un exemple de Giallo qui m’a beaucoup plu. C’est un thriller très caractéristique du genre. C’est haut en couleur, très stylisé, ça joue beaucoup sur l’ambiance, un peu sur le malaise ici. On ne lésine pas sur l’hémoglobine, ni sur la subversion. Le début du film et notamment le premier meurtre m’ont vraiment emballé et m’on fait accrocher pour le reste du métrage. Ce fut une bonne chose car le final lui est un peu plus classique et donc forcément un peu décevant.
Si le film culte de Mario Bava n'est ni un slasher comme le dise certains, ni un chef d'oeuvre, il consolide les bases du Giallo.
Le film souffre de beaucoup de défauts, certains indissociables, d'autres qui sont dues à l'époque et au budget.
Je ne peux pas nier que le rythme du film et sa construction, très différente d'un slasher, m'a plu elle est aussi truffée de personnages oubliables et de répliques mal écrites.
L'écriture tout comme le jeu des acteurs sont variables durant le film.
Ce qui m'a plu dans le film en revanche c'est cette intrigue, bien qu'assez classique, autour d'un tueur masqué que l'on voit faire avec une certaine efficacité sans aucune hésitation.
Le masque est iconique, le tueur redoutable et le contraste avec les personnages, presque tous fragiles et peureux est habile.
Egalement, ce qui sort du lot est bien entendu cette esthétique que la réalisation et la lumière magnifie ou de nombreux plans sont chatoyants.
D'ou la puissance d'une des scènes de fin spoiler: (la chute de la comtesse)
qui n'en est que plus dramatique car la lumière a cessé de l'accompagner.
Je pense que c'est un film qui vaut encore le coup d'être vu et pas uniquement par curiosité cinématographique car je pense sincèrement que le film a encore des choses à dire.
Le film souffre de beaucoup de défauts, certains indissociables, d'autres qui sont dues à l'époque et au budget.
Je ne peux pas nier que le rythme du film et sa construction, très différente d'un slasher, m'a plu elle est aussi truffée de personnages oubliables et de répliques mal écrites.
L'écriture tout comme le jeu des acteurs sont variables durant le film.
Ce qui m'a plu dans le film en revanche c'est cette intrigue, bien qu'assez classique, autour d'un tueur masqué que l'on voit faire avec une certaine efficacité sans aucune hésitation.
Le masque est iconique, le tueur redoutable et le contraste avec les personnages, presque tous fragiles et peureux est habile.
Egalement, ce qui sort du lot est bien entendu cette esthétique que la réalisation et la lumière magnifie ou de nombreux plans sont chatoyants.
D'ou la puissance d'une des scènes de fin spoiler: (la chute de la comtesse)
qui n'en est que plus dramatique car la lumière a cessé de l'accompagner.
Je pense que c'est un film qui vaut encore le coup d'être vu et pas uniquement par curiosité cinématographique car je pense sincèrement que le film a encore des choses à dire.
« Sei donne per l’assassino » est le premier giallo à part entière. Meurtres érotisés de jolies jeunes femmes, hémoglobine à profusion, torture limite gore, tueur sans visage et suspens garanti. Avec des décors kitch à souhait et un traitement de la couleur bien dans le style photographique de Mario Bava, sa mise en scène fluide gagne en élégance ce qu’elle perd en impact. Il est vrai, peu soutenue par des deuxièmes rôles féminins grimaçants à l’exception de Mary Arden et Claude Dantes dont les sous-vêtements rendus transparents par l’eau ne cachent plus grand chose (osé pour l’époque). Le script est souvent peu travaillé, Bava préférant sans doute se concentrer sur le story board et la photographie, est compensé par La musique lancinante de Carlo Rustichelli. Certains travellings peuvent faire penser que le réalisateur a bénéficié de moyens conséquents. En fait il s’est servi d’un landau pour les réaliser. Plus regrettable sont les maquillages inégaux, celui du premier meurtre frôlant le décor pour pâtisserie aux fruits rouges et noirs. Un peu surestimé, malgré un intérêt historique certain, il peut se regarder sous cet angle, mais ses descendants américains, « Scream » ou « Friday the 13th » offrent carrément un autre intérêt.
Xavi_de_Paris
L'acte fondateur du giallo, ce genre très spécifique du cinéma italien, le voilà ! D'une beauté esthétique à couper le souffle, "Six femmes pour l'assassin" est une œuvre magistrale, qui frise la perfection dans la mise en scène. Qu'il s'agisse des décors, de l'utilisation de la lumière, du cadrage des plans, de la couleur en général, on ressort de cette expérience visuelle comme après le visionnage de "Suspiria" de Dario Argento. Et de ce fait l'histoire, une enquête assez banale, l'interprétation hasardeuse, ainsi que le rythme assez lent de l'ensemble, à l'exception des scènes de meurtre, passent au second plan. Car l'ensemble est tenu par une tension sourde qui émaille le film du premier au dernier plan. Et ce sans temps mort.
this is my movies
Voici donc le film qui est considéré comme étant l'acte de naissance d'un genre typiquement italien, le giallo. Ici, les éclairages de couleurs sont un peu moins criards, et pourtant, ils sont bien présents. Compensant un faible budget par une débauche d'effets un peu gore et un soupçon d'érotisme, Bava signe pourtant un film très maîtrisé, aussi bien d'un point de vue technique que narratif. En effet, bien qu'obscure, l'histoire demeure lisible, avec son lot de rebondissements, pas toujours très neufs cela dit. Quand il faut faire surgir la terreur, Bava s'emploie et aucune mise en scène des crimes ne ressemble à une autre. Et il n'y va pas de main morte ! Techniquement, en plus de bénéficier de lumières sublimes et de soigner ses ambiances, il aligne les travellings virtuoses, films sur des chariots d'enfants (pas assez de budget pour avoir des chariots de travelling). Les acteurs sont plutôt bons, et malgré un rythme un peu mou parfois, ça reste un très bon film. D'autres critiques sur thisismymovies.over-blog.com
Voilà un bon giallo de légende ! . Pour amateurs de Dario Argento et de ce genre très stylisé. Le scénario tient en haleine et sans doute un des plus esthétique qui n a jamais été produit par ce genre de cinéma italien . Mario Bava réalise un film solide et distrayant. Les lumières sont superbes et la séquence du générique est déjà une belle ouverture sur son oeuvre .
Un "giallo" parfait, à l'esthétique flamboyante. Outre le scénario qui est bien ficelé, le spectateur ne peut que se régaler devant un tel flamboiement de lumières et de couleurs, des mouvements de caméra très bien maîtrisés. Du très beau spectacle. On se régale.
Ce film italien est un giallo dans la plus pure tradition. Il y a des cadrages originaux, un jeu sur les couleurs et les lumières, une musique un peu entêtante, de belles femmes qui se font assassiner, des suspects, de la déviance...Et bien sûr un assassin masqué... Le scénario aurait mérité d'être un peu plus écrit et construit mais le résultat est divertissant...
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