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Mathias Le Quiliec
61 abonnés
378 critiques
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3,0
Publiée le 10 septembre 2018
Assez déçu. En pleine période "Giallo" ces derniers temps, je me rends compte qu'il y a vraiment à prendre et a laisser dans ces films ! Ma faible expérience de ces films ne me permet pas une grande analyse de ce "6 femmes". Comme les autres je reconnais ses qualités formelles, sa BO à la Nino rota dans la dolce vita ainsi que le charme général qu'instaure le style Giallo. Mais je reconnais également la faiblesse d'un scénario et surtout de ses acteurs, les robes de soirées et les grands rideaux ayant plus de charisme que les personnages, parfois on est un peu gêné devant tant de faiblesse mais on l'accepte quand on décide de visionner ces fameux "Giallo" où les grossiers défaut peuvent constituer le charme. Celui-ci n'est donc pas le meilleur ! Le tueur n'est pas très Rock'n'roll et les filles ne sont pas super excitantes, 2 critères inscrits au cahier des charges Giallo moyennement respecté donc ... L'oiseau au plumage de cristal dans mon exploration récente demeure pour l'instant mon Giallo préféré.
J’ai découvert plus tôt cette année Black Christmas, réputé comme étant le premier slasher. Il me semble que c’est plutôt 6 femmes pour l’assassin qui, 10 ans auparavant, offre le premier exemple du genre: meurtres en série, tueur masqué, sadisme du mode opératoire, décor domestique, importance du téléphone, etc. C’est aussi, me semble-t-il, le premier vrai giallo, un an après La Fille qui en savait trop (du même réalisateur), qui en était déjà une sorte de prototype. L’érotisme y est un peu plus prononcé et, surtout, le passage à la couleur ajoute un vrai plus en termes de stylisation de l’image. Le film mérite donc d’être beaucoup plus connu pour ces raisons « historiques », mais aussi pour ses qualités propres: scénario certes un peu faiblard mais efficace, beauté des images (qui ont sûrement inspiré Argento et De Palma, même si une petite restauration s’impose), relative modernité de l’ensemble et quelques sursauts en prime. La fin est un peu cheap et les décors pas toujours du meilleur goût, mais ça fait partie de l’atmosphère de série B propre au giallo.
ah mario bava s'il n,existait pas il aurait fallut l'inventé ,quel grand réalisateur ,dans ce giallo haut en couleurs c,est cas de le dire ,des couleurs en veux tu en voila comma bava les aime,doté d'une photo exceptionnelle d'une beauté a coupé le souffle ,ce film est tout simple génial ,la mise en scène ,les plans ,les jeux de lumière ,l'ambiance du château , on n,est pas au niveau du masque du démon mais cela reste une oeuvre majeur de bava , dario argento s'en inspirera pour l’oiseau au plumage de cristal,
Minimal dans son approche du suspens, "6 Femmes pour l'assassin" est un giallo qui peine à s'incarner autrement que par ses scènes de meurtres.
Si le long-métrage use avec intelligence, en terme de tension tout du moins, le motif de la silhouette - celles des mannequins, des modèles, du tueur etc -, il ne parvient jamais à réellement l'investir d'une charge thématique.
L'écriture est d'ailleurs dans sa globalité ce qui porte préjudice au film de Bava, lui-même ne semblant porter aucun intérêt à son intrigue. Nous sommes alors introduit à une galerie de protagonistes tous autant inintéressant les uns que les autres, évoluant dans une intrigue convenue, mais surtout mise en scène sans aucune envie par le cinéaste.
Ne reste alors, comme lot de consolation, que les scènes de meurtres, à l'esthétisme vibrant et coloré, mais déployant surtout de véritables idées de mise en scène. Bava joue avec son cadre, faisait réellement vivre le hors-champs par une multiplication des lieux de surgissement possibles, mais aussi par l'utilisation de miroirs. La silhouette du tueur devient passionnante, de par son imprévisibilité et son aspect quasi-surnaturelle.
Malheureusement "6 Femmes pour l'assassin" montre ses limites très vite, et si les meurtres parvenaient à capter notre attention, tout cela se délite par un manque de renouvellement formel ainsi qu'une écriture faisant figure de prétexte.
"6 femmes pour l'assassin" est un giallo qui vaut essentiellement pour sa beauté formelle, où chaque décor d'intérieur s'apparente à une boule de disco avec des lumières clignotantes et de nombreux miroirs qui sont autant de possibilités pour créer une tension relative au surgissement du tueur. Le plaisir véhiculé par l'inventivité de la mise en scène lors des meurtres est certain mais se révèle au final quelque peu amoindri par une intrigue – centrée autour des causes de ces assassinats – peu compréhensible et dont on se fout pas mal. Mario Bava aurait donc eu intérêt à donner moins d'importance aux relations entre des personnages sans épaisseur et à explorer davantage une esthétique de la violence novatrice et fascinante.
Dotés d'un scénario malin et bien écrit, d'une magnifique photographie et d'une mise en scène particulièrement habile de la part de Mario Bava, ce thriller horrifique, qui aura marquer avec "La fille qui en savait trop" le début du giallo chez ce metteur en scène (et que Dario Argento reprendra par la suite avec beaucoup de talent), nous fait passer un très bon moment de cinéma . L'ambiance dans "Six femmes pour l'assassin" est bien angoissante, les scènes de meurtres sont bien filmées et en plus le casting est plutôt convaincant. Une oeuvre ambitieuse et globalement réussi, même si l'on est guère surpris de la révélation finale.
Mario Brava, réalisateur italien célèbre pour son goût du gothique, imprègne son style à cette œuvre sanguinolente où les victimes trépassent, les unes après les autres comme dans un roman d'Agatha Christie, sans que l'on sache qui en est l'auteur. Cette volonté de ne pas décrire précisément le criminel sera repris dans d'autres films à venir que l'on regroupera dans un nouveau genre : le gialo. L'important ici est de représenter les scènes de crime, avec ce qu'elles comportent d'horrible (sadisme, lubricité) tout en cherchant à les magnifier par l'emploi de couleurs vives ou par l'utilisation de décors baroques, de costumes spectaculaires, dans le but de théâtraliser ces actes sordides, et ainsi leur ôter toute appartenance à la réalité. Ce film considéré comme précurseur du genre montre le savoir-faire esthétisant de Mario Brava malgré un scénario peu intéressant et une pellicule alourdit par le poids des ans.
Clairement je souligne la lenteur du film,de l'intrigue mais surtout des personnages.Tout est mou du genou.Donc ce film je le déconseille aux fans du genre action.En revanche le suspens est au rendez-vous et arrive à nous tenir en haleine jusqu'à la toute fin.Si vous aimez les "Dix petits Nègres" en film,celui-ci devrait vous plaire également,puisqu'en effet on prend plaisir à s'imaginer l'assassin. L'autre bon point est le fait qu'aucun personnage n'est blanc comme neige donc en fait ils ont tous des choses à se reprocher et font tous des coupables idéaux. Pour le reste on voit que le film a pris de l'âge.
Six femmes pour l'assassin est un très bon Giallo réalisé par Mario Bava, qui met en scéne une maison de haute couture très réputée qui se trouve dans une sorte de château ou plusieurs meurtres vont être commis.... Un excellent Giallo ou on trouve des acteurs comme l’américain Cameron Mitchell (Le Dernier des Vikings, La Ruée des Vikings et Duel au couteau trois films réalisé par Mario Bava) Eva Bartók (une actrice britannique d'origine hongroise qu'on a put voir dans Le Corsaire rouge de Robert Siodmak) qui joue la comtesse Cristina Como la directrice de l'établissement de mode et Luciano Pigozzi (Le Corps et le Fouet (1963), Une hache pour la lune de miel (1970) et Baron vampire (1972) de Mario Bava).... A noter que la très belle photographie est de Carlo Rustichelli (et Mario Bava bien sur)... Six femmes pour l'assassin est l’œuvre fondatrice du Giallo dans sa façon d’être filmé (de très bon plan séquences), dans son atmosphère (la photgraphie et le décors assez gothique servent très bien l'intrigue) et par son histoire (malgré une intrigue policière pas assez astucieuse et solidement charpentée, Le seul bémol du film pour être le chef d'oeuvre du Giallo)... Enfin bref, ce film est œuvre fondamental dans l'histoire de l'épouvante italienne... un must du genre qui sera sublimé par la suite par Dario Argento (L'Oiseau au plumage de cristal et Les Frissons de l'angoisse).
Comme d'autres critiques l'ont souligné, il s'agit sans doute d'un film fondateur du giallo. On y retrouve les obsessions de Mario Bava, déjà développées dans son chef d'oeuvre Le masque du démon. La recherche esthétique, l'atmosphère baroque voire gothique, les couleurs flamboyantes constituent un univers propre à ce cinéaste. Néanmoins, le film reste furieusement daté sixties et le scénario n'est ni particulièrement bien ficelé, ni très original et encore moins crédible. Quant aux acteurs, ils sont sobres mais manquent tout de même de finesse et de présence. On est très loin d'Hitchcock, même si on se rapproche de Dario Argento. Au final, cela donne un film qui se laisse voir, à condition de ne pas être rebuté par une scène de sadisme gratuit particulièrement horrible. Mais cela manque de souffle et de rythme.
Sans le savoir, Mario Bava avait l’année précédente posé avec « La ragazza che sapeva troppo » les premières bases du giallo. Ce genre à mi-chemin entre le polar et l’horreur, avec souvent de l’érotisme, et parfois du fantastique. En 1964, il pondra celui qui est considéré comme le premier vrai giallo : « Sei donne per l’assassino ». Introduisant notamment les couleurs marquées, l’atmosphère cauchemardesque, les meurtres graphiques, ou l’image du tueur ganté en imperméable. Le film ne sera pas un grand succès en salles. Mais il influencera de nombreux cinéastes, dont Dario Argento, qui sortira en 1970 le premier giallo à succès, « L’uccello dalle piume di cristallo ». Le genre deviendra ainsi très populaire dans les années 70, participant à la réhabilitation populaire du film de Mario Bava. Car « Sei donne per l’assassino » est un petit bijou visuel, très osé pour son temps, et qui fait encore pleinement son effet. On s’intéresse à une série de meurtres au sein d’une maison de haute couture. Mario Bava privilégie l’atmosphère et les exécutions, devant une enquête policière au second plan (un autre trait caractéristique du genre). Dès le générique le ton est donné. BO macabre, personnages tous crapuleux, intérieurs rococo, éclairages flashy cumulés à des couleurs très vives (dont ces mannequins en mousse écarlate, idée de génie !). On est réellement plongé dans un cauchemar, dont la mort semble être la seule échappatoire. Mario Bava sait gérer son ambiance, et livre plusieurs séquences horrifiques très bien senties, qui culminent jusqu’à des exécutions violentes pour l’époque… parsemées d’érotisation des corps. Evidemment, on est en 1964, on n’est pas encore au niveau de gore et de nudité qui seront utilisés par le genre dans les 70’s. Si les personnages sont assez peu développés, le scénario essaie surtout d’exposer leurs vices pour gonfler la liste des suspects (et des victimes !). Tandis que les « gueules » qui les incarnent leur donnent du corps. « Sei donne per l’assassino » demeure ainsi un jalon du giallo, qui n’a pas perdu de son efficacité.
Avec "6 femmes pour l'assassin", le grand Mario Bava réalise un film culte et nouveau qui marqua à jamais le cinéma de genre. La mise en scène et la qualité visuelle sont hallucinantes. Un nouveau genre est né: Le giallo, subtil mélange à la frontière du policier, de l'horreur et de l'érotisme avec notamment un jeu de caméra très stylisé. Génial!
Dans "6 femmes pour l'assassin", le scénario importe peu. Il n'est pas mauvais pour autant, puisqu'il n'est pas dénué d'un certain suspens, et se plait à nous amener sans cesse sur des fausses pistes. La grosse qualité de ce film, c'est la mise en scène. Plans travaillés, décors fournis, couleurs vives et lumières irréelles. Tous ces éléments vont devenir les ingrédients indispensables au genre très codifié qu'est le giallo. D'une beauté graphique renversante, "Six femmes pour l'assassin" est sans doute un des meilleurs film du genre.
Des couleurs flamboyantes alliant une atmosphère morbide à des crimes d'un sadisme élevé. Chaque meurtre et filmé avec précision, en gros plan sans rien nous épargné (visage convulsé, cris, douleur...). Le meurtrier est une grande réussite, son visage masqué donne une aura d'un mal sans mobile, juste un plaisir de donner une souffrance de plus en plus élaborée à ses victimes.