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Un visiteur
4,5
Publiée le 20 avril 2012
Un film fétichiste et qui prend au trip, avec une sublime déco. Un réalisateur qui réalise superbement bien, et comparé à Dario Argento, autres réalisateur de giallo, il dirige ses acteurs et sa se voit. Sinon mème si l'histoire parait un peu simple, rien que les images t'emmène.
Un film fondateur du giallo pour les ingrédients scénaristiques : du ludisme, de l’angoisse, du sadisme. Des victimes féminines très érotisées et un tueur en série. Bava pose les conventions d’un genre une fois pour toute. En même temps le réalisateur transcende son talent, son style. Il sait à la fois trouver les plans de mise en scène les plus ingénieux et les plus efficaces, et un traitement de la couleur, de ses chatoiements, de ses effets d’ombres et de lumières, d’un très grand sens esthétique, d’une profonde originalité : c’est encore plus inspiré et abouti que la veine gothique C’est réellement du cinéma de genre à l’italienne, ludique et un peu gratuit, sur un fil réduit d’inspiration et jouant sur des pulsions malsaines. Mais avec quel intelligence, quel savoir-faire, quel sens du spectacle. Du cinéma comme de l’opéra, comme certains westerns spaghetti.
Un des meilleurs giallo avec une ambiance pesante et un decor baroque à souhait. Le tout est plutot bien rythmé même si il y a quelques longueurs (l'année du film se fait un peu sentir) mais Bava réalise là sans doute le meilleur giallo et rivalise avec argento. La photographie est très soignée.
un film en forme de Cluedo, mais précisément, les personnages sont comme des pions et laissent assez indifférent, reste le côté esthétique et assez outrancier qui a son petit charme
Giallo devenu culte de Bava dont s’inspira très fortement Dario Argento pour ses trois premiers films (l’oiseau au plumage de cristal, le chat à neuf queues, six mouches de velours gris). Le film est donc le précurseur du giallo à l’italienne. « La fille qui en savait trop » sorti un an auparavant quoique plus réussi était de facture plus classique puisant ses références dans le film noir américain. Ici la couleur inonde le film qui se passe exclusivement en lieu clos. La musique est devenu un atout majeur de la mise en scène des crimes. Pour le scénario, Bava ne fait pas preuve d’une grande originalité en reprenant la machination du couple d’amants diaboliques déjà maintes fois utilisée par les plus grands de Wilder à Clouzot. Le jeu des acteurs n’est malheureusement pas au diapason des ambitions graphiques du metteur en scène. On retiendra la scène grandiose du deuxième meurtre où la victime est poursuivie dans un entrepôt où sont stockés les mannequins de mode. Un bon film sans doute un peu surclassé avec les années et qui n’atteint pas la perfection du « Masque du démon » ou l’angoisse profonde de « La fille qui en savait trop ».
Six femme pour l'assassin possède une atmosphère a la hitchcock.C'est un vrai film de suspense.Et comme d'habitude le visuel de Bava et remarquable travailler,le rouge est présent tout au long du film.C'est tout simplement magnifique.
Comme pour le Masque du Démon ou la Baie Sanglante, Bava réalise un film à part dans le cinema de genre, où il utilise tout son savoir faire de chef opérateur (l'un des meilleurs en Italie) pour obtenir un film d'une qualité visuelle ahurissante.. Il en profite pour lancer un genre dont il avait établi les codes quelques années auparavant avec La Fille qui en savait trop : le Giallo, élégant mélange d'intrigues policières hitchcockiennes et de codes répondant au film d'horreur..