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    Eyjafjallajökull
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Eyjafjallajökull" et de son tournage !

    Eyja * $ # ^ % { : §° \ !

    Le titre du film a été choisi en fonction de son originalité, mais consciente qu’il s’agissait d’un mot particulièrement difficile à prononcer, la compagnie de distribution a décidé de rajouter la tagline "…Sinon dites ‘le volcan’" pour encourager les spectateurs à aller voir le film en salle. Pour information, la prononciation phonétique donnée par l’ambassade islandaise est : É – YA – FIAT – LA – YEU – KEUTL. 

    Oups!

    L’éruption du volcan en 2010 a affecté plus de 6 000 vols commerciaux et entraîné plus d’1 milliard de dollars de pertes. Cet évènement a été suivi de très près par les journalistes du monde entier. Mais pressés de fournir des informations, la majorité des reporters se sont trompés quant au nom du volcan et se sont évertués à parler de l’Eyjafjallajökull comme source du problème alors que ce dernier n’est que la calotte glaciaire qui couvre une partie du véritable volcan, l’Eyjafjöll !

    La bonne affaire de Coffre

    Avec Eyjafjallajökull, Alexandre Coffre réalise son second long-métrage depuis Une Pure affaire en 2011 où celui-ci avait dirigé François Damiens et Pascale Arbillot, dont leur interprétation leur a valu un double prix au Festival international du film de comédie de l’Alpe d’Huez en 2011. À ce même festival, le film a également obtenu le Prix Spécial du Jury.

    Les inspirations

    L’idée de ce couple qui se voue une haine sans borne a été inspirée par le film La Guerre des Rose de Danny DeVito ainsi que du jeu de Michael Douglas et Kathleen Turner dans À la poursuite du diamant vert. Quant au côté road movie, cela est dû au long métrage de Jonathan Dayton et Valerie Faris, Little Miss Sunshine de 2006. 

    Après les Brangelina, les Boonneton !

    Le réalisateur, Alexandre Coffre, raconte comment lui est venu à l’esprit le choix de ses acteurs : "Il n’y a rien de plus fort qu’un ancien couple pour interpréter un ancien couple ! Dany [Boon] et Valérie [Bonneton] se connaissent en fait depuis vingt ans. Ils ont débuté au théâtre ensemble, ils ont fait des vidéos à leur début pour la télé. Tous les deux sont du Nord, ils ont un gros vécu en commun et cette complicité retrouvée a véritablement servi leur jeu. Cela s’est senti dès la première lecture : j’avais mon couple !"

    La force des Boonneton

    "Ce sont tous deux des comédiens puissants, et j’avais besoin de leur énergie pour tenir le rythme, garder le ton. Tout le travail consistait à jouer sur une relation intime entre un homme et une femme qui se sont aimés, qui désormais se détestent et qui surtout se connaissent par coeur. Je ne voulais pas aller vers la caricature, mais il s’agit d’une comédie et il fallait tout de même des personnages expressifs. On a donc poussé non pas les intentions de jeu, mais les intentions des personnages, tout en restant ancré dans la réalité", explique Alexandre Coffre.

    L'Union (Européenne) fait la force

    Le film a été tourné à travers une multitude de décors, dans différents pays de l’Union Européenne, dans le but d’embarquer les spectateurs dans les aventures du couple. Le réalisateur raconte son périple sur cette organisation démente : "On a démarré le tournage à Munich, puis on a traversé l’Allemagne et l’Autriche jusqu’en Croatie (…) Tout ce qui est Albanie, Slovénie et Grèce a été tourné en Croatie. C’est un pays superbe qui offre une multitude de paysages différents. On dit souvent que la Croatie est un condensé de l’Europe. Pour le reste, on a tourné toutes les cascades et les scènes de studio en Belgique, et on a fini par le crash de l’avion, filmé en France (…). On changeait de décor tous les jours. Vingt-quatre décors en vingt-cinq jours… C’était aussi épuisant qu’excitant et ça a permis de souder toute l’équipe. On est partis à l’aventure loin de chez nous, on passait toutes nos soirées ensemble, on était dans un véritable esprit de troupe."

    Dany l'intrépide

    En plus de subir un crash d'avion, Dany Boon a dû également donner de sa personne, sur le tournage, en recevant les raclées de la part de Valérie Bonneton"Je me suis retrouvé dans une vraie carcasse d’avion démolie, traînée par des câbles, à grande vitesse… On a passé des jours à se faire traîner, secouer, taper dans tous les sens ! Ce qui est fou, c’est que quand on fait ce genre de cascade, on se rend compte que ce n’est drôle que lorsqu’on se fait vraiment mal. Moi qui suis assez prudent, j’ai appris qu’il y a des choses pour lesquelles il faut donner de sa personne ! Si on prend des baffes ou des coups, il faut vraiment se les prendre pour que ce soit réaliste et que ça fasse rire les gens. Sur ce film, il y avait de quoi faire, on s’est quand même pas mal bagarrés. C’était surréaliste et très drôle !", explique le comédien.

    Les choix musicaux

    Le metteur en scène a réfléchi à une bande-son pour coller au rythme du film et au genre qui lui est conféré : "Rien que sur les scènes d’action, on ne pouvait pas mettre de vraies musiques d’action sinon on se prenait trop au sérieux. Encore une fois il fallait trouver cet équilibre entre réalisme et comédie. (…) Mon superviseur musical m’a présenté Thomas Roussel. C’est sa première bande son, et c’est un tueur ! Il a une formation classique du Conservatoire, il est très talentueux, il sait composer pour de grands orchestres et en même temps il a un groupe d’électro. En trois ou quatre morceaux il a très vite trouvé l’univers. On a vécu des moments magiques aux Air Studios à Londres où on a enregistré avec 65 musiciens. On s’est rendu compte de ce que la musique pouvait apporter au film. Elle renforce son univers dynamique, léger et rythmé."

    L'engouement de Boon

    Dany Boon revient sur les raisons qui lui ont donné envie d’accepter ce rôle : "Une chose qui m’a vraiment séduit dans le scénario, c’est que chaque fois que l’on se dit que ça y est, qu’ils se parlent enfin posément, intelligemment, comme il est préférable de le faire, il s’agit souvent en fait d’une nouvelle manipulation de l’un pour mieux enfoncer l’autre. À chaque fois, on a envie de croire qu’ils se tendent la main, mais ils aggravent tout. Pour ceux qui regardent, c’est du bonheur ! Ils n’ont aucune pitié, aucune limite. En fait, ce que j’aime dans ce film, c’est qu’il parle du couple et de la relation homme/femme telle qu’elle est aujourd’hui. On peut aller très loin, ce que l’on ne ferait pas dans une relation d’amitié ou de travail. Ils rêvent même de se tuer !"

    La fille du couple

    Celle qui incarne Cécile, la fille des deux divorcés, est Bérangère McNeese. Elle est le fil conducteur qui conduit les ex à voyager ensemble et le réalisateur a dû auditionner une grande quantité de jeunes filles avant de trouver celle qui lui convenait : "Même si on ne la voit qu’à la toute fin, on parle d’elle tout au long du film. Il est toujours difficile d’incarner un personnage qui n’apparaît que très tard car il faut réussir à lui donner de l’épaisseur. Il fallait trouver une jeune femme capable d’exister très vite. Bérangère a cette capacité, avec une vraie personnalité. Et même physiquement, elle a quelque chose de Valérie. Il n’y a pas eu une seconde d’hésitation."

    Festival

    Eyjafjallajökull a été diffusé en avant-première lors du Festival du Film Francophone d'Angoulême.

    Valérie Bonneton avait manqué l'appel de "Bienvenue chez les Ch'tis" !

    Anecdote amusante : Valérie Bonneton, en tête d’affiche d’Eyjafjallajökull en compagnie de Dany Boon, avait été sollicitée pour un rôle dans le film Bienvenue chez les Ch'tis, où elle aurait donc donné la réplique à Boon. Mais la comédienne avait à l’époque dû décliner l’offre en raison de ses obligations théâtrales.

    Ce n’est pas la première fois qu’elle a manqué une occasion de jouer aux côtés de Boon, puisqu’elle avait également été contrainte de refuser de jouer dans "La Vie de chantier" (au profit de Marie-Sophie L.), une pièce à succès de et avec Boon, qui a par la suite été adaptée sur grand écran par Boon lui-même sous le titre La Maison du bonheur (sa première réalisation qui a très bien marché en salles).

    Avec Eyjafjallajökull, les deux comédiens se retrouve donc enfin, puisqu'ils ne s'étaient pas côtoyés sur un même projet depuis la série télévisée française "Les Zacros de la Télé", il y a presque 20 ans !

    Money, money, money

    Pour son rôle dans Eyjafjallajökull, Dany Boon a touché un cachet record avec 3,5 millions d’euros, soit 15% du budget total du film. Ce salaire dépasse ce qu’il avait touché pour son dernier film Un plan parfait avec Diane Kruger où il avait obtenu 3 millions d’euros.

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