Il s'agit du premier long métrage du Belge Joël Franka, autrement connu comme monteur de la célèbre émission Rendez-vous en terre inconnue. Pour les besoins de l'émission, il avait fait la connaissance de Sylvie Testud et Patrick Timsit en terrain hostile, mais c'est par l'intermédiaire de l’animateur Frédéric Lopez qu'il a pu les recontacter et finalement les engager dans son film.
Dans la famille de la grand-mère fan de Dave, je voudrais la petite-fille ! Mathilde Goffart, quinze ans, trouve ici son troisième rôle au cinéma, cinq ans après avoir été révélée par Survivre avec les loups, un film sublime où elle incarnait une petite fille juive séparée de ses parents qui traverse l'Europe pour les retrouver. Après une parenthèse émouvante chez Eric-Emmanuel Schmitt pour Oscar et la Dame Rose, Une chanson pour ma mère est sa première comédie et son premier film à l'âge adolescent.
Peu peureux à l'idée de tourner son image en ridicule, Dave joue pour la troisième fois son propre propre rôle au cinéma, après une apparition dans La Cité de la peur en 1994 et dans Poltergay en 2006. Avec Une chanson pour ma mère, il a été tout particulièrement séduit à l'idée de froisser son image de chanteur populaire et d'apparaitre échevelé et débraillé, tout en souhaitant répondre à l'envie du réalisateur de "ramener une star à domicile".
Le film est distribué par la compagnie Walt Disney qui, dans un souci d'affirmer sa présence sur le marché local, a choisi le film de Joël Franka comme sa toute première production belge.
L'histoire du film se passe dans les Ardennes, mais le tournage s'est en grande partie déroulé dans une ferme... à Overijse, en Belgique. La famille de kidnappeurs est par ailleurs de nationalité belge, excepté le personnage du beau-frère, incarné par Patrick Timsit.
Avant sa sortie en salles, Une chanson pour ma mère s'est vu sélectionné au Festival International de Comédie de l’Alpe d’Huez, ainsi qu'en compétition dans la catégorie Premier Film Européen au Festival International du film d'Amour de Mons, en Belgique.
Le thème de l'enlèvement est assez récurrent dans le spectre du cinéma international, mais aucun film francophone ne s'était finalement attaqué au kidnapping d'une célébrité. C'est pourquoi le pitch d'Une chanson pour ma mère s'inscrit en quelque sorte dans l'héritage, à la belge, de films comme La Valse des pantins, chef d'oeuvre de Martin Scorsese où Robert De Niro capturait le présentateur d'un show télévisé, incarné par Jerry Lewis.