Après avoir visionné le film, je m’empresse d’en savoir un peu plus sur Allociné et là je m’aperçois que le titre « Intersections » s’est converti en « Collision »... Avant l’entame du générique, je lis « EuropaCorp », entendu, c’est une production Luc Besson. Films efficaces dans l’ensemble mais souvent bourrins, peu importe, de temps en temps des films rentre-dedans-course-poursuite-en-mode-cerveau-automatique, ça fait parfois du bien. J’ai failli être mauvaise langue pendant près d’une heure. L’intrigue prenait le temps de s’installer, l’accident, la collision, était bien orchestrée, impressionnante. Le personnage de Roschdy Zem (Saleh), préoccupant ; on avait idée du pourquoi de sa présence dans cette intersection au milieu du Sahara : appréhender le personnage de Moussa Maaskri (Omar), lequel comme à son habitude intreprète un bandit. Après un twist, quand la voiture fut mise sur roue, j’ai droit à une autre histoire qui va accoucher d’un autre twist. Seulement cette histoire plombe tout le reste, voire annule la première partie, je pars sur une autre histoire ou plutôt on m'embarque sur une autre piste ; Saleh s’intéresse à un autre protagoniste de l’histoire rencontré lors de la collision. Par contre, le couple continue de se déchirer, en fil rouge. Bref, j’ai deux histoires, trois histoires presque indépendantes sauf qu’elles ont leur origine dans la collision ou dans l’intersection. C’est confus ! Je parle du film évidemment ! Je tente de recoller le puzzle, j’essaie d’accoler le huis clos qui partait bien au milieu de ce désert, décor superbe, à l’autre partie. Peine perdue. Je ne suis pas mauvaise langue : c’est une production Luc Besson, bourrin, cerveau en mode plat, pas la peine de s’évertuer à comprendre... comme d'hab...