Le film a été tourné avec un appareil bien particulier : le téléphone portable ! A travers la Russie et la France, le documentariste Jean-Claude Taki a voulu mener une enquête, et a jugé que le téléphone, objet qui nous suit partout, que l'on garde toujours avec soi, était le seul moyen pouvant rendre possible cette démarche d’exploration intime. Il explique avoir été "frappé par la capacité plastique de cet outil".
Jean-Claude Taki déclare avoir eu l'idée de réaliser cette "pseudo-enquête" à la suite de la mort d'une de ses connaissances durant la catastrophe : il a éprouvé le besoin de se rendre sur les lieux pour "savoir ce qui s'était passé". Il a ensuite dépassé son sujet et admet que son film pose la question plus large de notre présence sur terre.
Sotchi 255 a remporté plusieurs prix dans les festivals où il fut présenté. Il remporta notamment le Premier Prix du Jury au Festival Documenta de Madrid 2011, et le Prix National Georges de Beauregard au FID de Marseille 2010.