Votre avis sur Dans l'ombre de Mary - La promesse de Walt Disney ?
2,5
Publiée le 10 mars 2014
Une premiere partie assez lente , pas tres passionnante et tres academique mais compensee par une seconde plus enlevee et emouvante qui revele le pourquoi des personnages de mary poppins.
3,5
Publiée le 13 mai 2020
Difficile pour Walter Disney de ne pas rompre sa promesse de produire les aventures de Mary Poppins au cinéma quand l'auteur (P. L. Travers) est une véritable peau de vache. Mais il faut se mettre a la place de cette femme, donner les droits pour voir son histoire, presque sa vie, transformer en comédie musicale par un homme qui représente tout ce qu'elle hait. Ce film nous prend par la main afin de nous dévoiler les coulisses et les difficultés qu'à du endurer l'équipe de MARY POPPINS.
anonyme
Un visiteur
5,0
Publiée le 15 mars 2014
Je suis un grand fan et admirateur de Walt Disney, de sa vie et de l'empire qu'il a réussi à créer. Je suis également tombé sous le charme de Mary Poppins voilà de nombreuses années et réunir ces 2 univers dans un film qui raconte la création de ce dernier est un pari risqué. Je pense que de nombreux fans l'attendaient au tournant.
Vous le comprendrez dans cette critique j'ai été conquit par ce film qui va vous faire découvrir Mary Poppins avec un autre regard, un regard plus adulte. Ce qui est amusant de constater c'est que la magie de Mary Poppins fonctionne tout aussi bien dans un film qui raconte sa création.
J'ai été conquis par Tom Hanks qui campe un Walter Elias Disney, tel que je me l'imagine, et tel que j'aurais été le rencontré de son vivant. Qui mieux que lui aurait pu finalement incarné ce mythe.
J'ai été conquis par Emma Thompson en anglaise psychorigide à 1000 lieux de l'image que je me faisais de l'auteur de Mary Poppins et pourtant une image qui se comprend complètement.
J'ai été conquis par les frères Sherman et complètement charmé de nouveaux par toute la création musicale du film.
J'ai été plus que conquis par le nombres d'objet, d'éléments de décorations, de soucis du détails, par la re-création du Main Street de Disneyland des années 60. Ce fut amusant de chercher dans les arrières plans tout ces objets que je n'avais vu qu'en photo jusqu'à présent et qui sont bel et bien réel dans ce film.
J'ai été conquis par ce film qui m'a fait passé du rire aux larmes, de la joie à la tristesse et la compassion. Ce n'est pas un chef d'oeuvre, mais c'est une oeuvre que je conseil à tout les fans de Walt Disney et/ou de Mary Poppins. Cet après midi, j'ai passé 2h avec l'homme que j'admire et ce fut sans doute 2 des plus belles heures de ma vie.
2,5
Publiée le 19 janvier 2014
Un film plutôt bien réalisé et interprété par des acteurs et actrices confirmés, à la gloire de l'un des plus grands visionnaire US du XXème siècle et de sa muse old-school d'origine Australienne, une vieille fille psychorigide, névrosée et probablement lesbienne, sur ce qu'il convient d'appeler le divertissement de masse. Outre l'intérêt discutable - en dehors du désir mercantile de canonisation du créateur de l'un des plus grands empires capitaliste planétaire par certains de ses ayants-droit actuels - de faire un film sur un film aussi célèbre soit il, et peut-être à cause de cela, on peut se demander ce que serait devenu le monde d'aujourd'hui sans cette vision ayant conditionnée des centaines de millions d'individus, principalement des filles, mais pas que, à travers l'éducation, la normalisation et le gommage ethnique des mythes ainsi que la libéralisation de la (pop)culture. On dira ce qu'on voudra, mais faire croire à des générations entières d'enfants que les fées, le père noël, le mariage et "l'amour jusqu'à la fin des temps" (avec un(e) partenaire unique) et autres happy-end à la con sont choses normales dans leur prime jeunesse, les mèneront irrémédiablement à de terribles désillusions conditionnant elles-mêmes l'éducation de leurs progénitures. Ne serait ce pas ce que l'on appelle la décadence? Pour exprimer le fond de ma pensée et être parfaitement clair, "Saving Mr Banks" est un pur produit de propagande pro-pensée unique US quoique, pour une fois, non militariste...
4,0
Publiée le 3 février 2014
Si tout le monde connait Mary Poppins grâce à l'adaptation culte qu'en a fait Disney, certainement peu de gens savent à quel point la gestation de ce projet fût compliquée. Dans L'Ombre De Mary, La Promesse de Walt Disney revient sur les tractations entre Walt Disney et l'auteur PL Travers, une femme acariâtre qui a résisté vingt ans avant de lâcher les droits de son personnage fétiche. Le film s'interresse principalement sur son séjour de quinze jours dans l'empire Disney où l'écrivain était venue travailler sur une éventuelle adaptation. Ce fût tellement compliqué que cela méritait bien un film !

L'idée de ce long métrage ne vient pas des Studios Disney mais de la scénariste Kelly Marcel d'après un documentaire sur le sujet de Lisa Matthews. Elle n'est allé voir le studio qu'une fois son script achevé. Emballé par l'idée, ils en ont achetés les droits et donner accès à toutes les archives disponibles pour reconstituer avec un maximum de véracité cette histoire. Un script validé par Richard Sherman, compositeur de la musique et unique survivant de l'équipe du film, pour qui ce scénario reflète vraiment ce qui s'est passé durant ces deux semaines de travail intensif.

Pour la première fois le studio produit un film sur son créateur Walt Disney. C'est Tom Hanks qui a été choisi pour devenir ce puissant génie. Une prestation tellement excellente qu'on aimerait bien le voir reprendre le rôle dans un véritable biopic sur toute la vie du papa de Mickey. Il fallait forcement une actrice de poids pour lui tenir tête dans le rôle de PL Travers et c'est Emma Thompson qui a été choisie. Un second choix après le désistement de Meryl Streep qui est plutôt amusant puisque la comédienne est connue pour avoir interprété Nanny McPhee, une autre nounou bien connue. Elle aussi est vraiment excellente, réussissant à être attachante malgré son caractère insupportable.

Toute l'histoire du film repose principalement sur le mystère autour cette femme extrêmement coincée. A coup de nombreux flash-backs, le réalisateur John Lee Hancock revient sur la jeunesse de l'écrivain en 1906. On y voit comment la toute jeune fille a forgé son caractère par l'influence d'un père à l'imagination galopante qui l'a abandonné trop vite à cause de son alcoolisme. On y voit aussi comment la magie de Disney a pu faire à nouveau fondre le cœur d'une femme qui semblait se refuser au bonheur. Si le film tire parfois un peu fortement sur la corde sensible, ce n'est que pour nous enchanter et nous faire vibrer devant cette émouvante histoire.

Le film est vraiment très bien peuplé, on y retrouve un Colin Farrel étonnant en père de l'écrivain dans les flash-backs tandis que sa mère est jouée par Ruth Wilson, rescapée du naufrage de Lone Ranger. Paul Giamatti tient le rôle du chauffeur américain de PL Travers, un rôle amusant qui va bien à l'acteur. Etonnant de trouver ici Jason Schwartzman, plutôt habitué aux films indépendants dans le rôle d'un des compositeurs de Mary Poppins au coté de BJ Novak (The Office).

Pour rendre hommage au film Mary Poppins, il fallait bien un long métrage aussi frais et émouvant. JL Hancock nous amuse et nous enchante avec beaucoup de fantaisie avec cette histoire qui transforme le cauchemar de Walt Disney en comédie émouvante. Un film qui doit beaucoup à ses deux interprètes principaux Tom Hanks et Emma Thompson tout deux vraiment excellents.
2,5
Publiée le 15 avril 2015
Alors que la mode du biopic sévit à Hollywood depuis de nombreuses années (en assurant, souvent, un oscar à son réalisateur et à son interprète principal…), il parait invraisemblable qu’aucun producteur n’ait encore mis en chantier un film sur Walt Disney. Dès lors, la perspective de voir, sur grand écran, un pan (même minime) de la vie du grand homme qui a tant fait rêver les enfants apparaît comme une mince consolation… mais comme une consolation quand même ! Car, on a beau avoir écrit un tas de chose sur ce brave Walt (dont il ne sort pas toujours grandi), il reste une icône synonyme de bonheur et d’insouciance qui fait un bien fou. Et quel choix surprenant de s’attaquer à un moment méconnu de la carrière de Disney, à savoir la pré-production difficile du film d’animation Mary Poppins. On découvre, ainsi, qu’avant d’être un film, Mary Poppins est un livre écrit par Pamela L. Travers, une femme d’une terrifiante froideur qui a refusé pendant des années de céder les droits de son œuvre à Disney, qu’elle considérait comme un pitre qui dénaturerait des personnages. Les scènes d’affrontements verbaux entre Travers et Disney font partie des scènes les plus amusantes du film, tout comme le dégoût de l’auteure pour l’univers de Mickey et ses amis (voir la réplique visant Winnie l’Ourson). Les adorateurs de Mary Poppins (dont je ne fais pas vraiment partie) seront, en outre, ravis des nombreuses références faites au film, que ce soit l’évolution du scénario au gré des exigences de Travers, les discussions houleuses autour des images d’animation ou la composition de la musique par les frères Sherman. Mais, plus que la genèse de Mary Poppins, c’est surtout la tragique histoire familiale de la rigide Pamela L. Travers qui est au centre du film. Il faut dire qu’elle a vu, très jeune, des choses qu’un enfant ne devrait jamais voir spoiler: (la déchéance de son père alcoolique puis sa mort à petit feu, la tentative de suicide de sa mère…)
et s’est visiblement inspiré de bon nombre de ses souvenirs spoiler: (et de l’arrivée providentielle d’une tante aux allures de Mary Poppins)
pour écrire ses livres. On comprend, ainsi, que "Mary Poppins" n’est pas tant un film sur une nounou anglaise qui vient aider des enfants qu’une spoiler: déchirante déclaration d’amour d’une fille à son père qu’elle idolâtre et qu’elle a vu sombrer.
Certaines scènes ne manqueront, d’ailleurs, pas de secouer spoiler: les pères de petites filles
… même si, malheureusement, le film rate un peu le coche de l’œuvre bouleversante qu’il aurait pu (aurait dû !) être avec une telle histoire. La faute en incombe essentiellement au réalisateur Jonh Lee Hancock, qui se contente d’une mise en scène très académique… alors que l’intrigue est une succession d’aller-retour temporel entre la jeunesse de l’auteure et les négociations avec Disney, procédé propice à l'imagination mais qu’il peine visiblement à maîtriser. Le film souffre, en outre, d’un rythme bien peu efficace et d’une durée déraisonnable (plus de 2 heures !) accentuée par une fin qui parait rajoutée à la dernière minute. On peut, également, reprocher au scénario de se montrer un peu trop léger sur les changements d’avis de Pamela L. Travers qui, bien qu’elle soit partie pour tout refuser (y compris le principe même d’une adaptation par Disney), finit par accepter des trucs pourtant inenvisageables pour elle (à commencer par les chansons !). Ces défauts viennent considérablement entamer le plaisir et, surtout, le potentiel formidable du pitch. Heureusement, il reste les acteurs principaux (les seconds rôles, comme Paul Giamatti, Bradley Whitford ou Jason Schwartzman, ne déméritant pas mais n’ayant pas grand-chose à se mettre sous la dent) avec une Emma Thompson, impeccable de sévérité, un Colin Farrell inattendu en père aimant mais alcoolique, Ruth Wilson très bien en mère au bout du rouleau et, bien évidemment, le formidable Tom Hanks qui apporte toute son humanité au personnage de Walt Disney. A ce titre, bien que l’icône soit, dans l’ensemble préservé (l’adaptation de "Mary Poppins" est une promesse faite à ses filles, le côté self-made man parti de rien est mis en avant, il est présenté comme un patron parfait…), Walt Disney est, également présenté sous un jour moins reluisant (menteur, manipulateur, lâche…) même si ses défauts sont limités à l’extrême et toujours justifiés par un motif plus ou moins valable. Il reste, ainsi, le personnage sympathique du film face à la revêche Pamela L. Travers (dont le comportement est justifié par son passé). Bref, "Dans l’ombre de Mary" avait tout pour être un excellent film… s’il avait été confié aux soins d’un réalisateur un peu plus ambitieux ou, tout simplement, un peu plus adroit. Dommage…
3,5
Publiée le 22 août 2017
Un film Disney qui fait rêver. Idéal pour les fans de Mary Poppins, il mêle humour, poésie et émotion à tel point que j'en étais toute retournée à la fin. Emma Thompson joue ici un de ses plus grand rôle.
2,5
Publiée le 2 mars 2014
Un peu lent mais histoire touchante. Ne pas regarder si on aime l'action. Très bien joué...
4,0
Publiée le 28 février 2014
Annoncé au départ comme un biopic sur Disney, je ne m’attendais pas à voir cette tournure de film et pourtant je dois dire que l’histoire est assez bien menée et bouleversante pour nous prendre totalement dans le film. J’avoue que j’aurais aimé quand même voir un biopic entier de Disney pour voir comment il en est arrivé là surtout lorsqu’il parle à Pamela de sa vie enfant on se dit qu’il a extrêmement bien réussi sa vie et on aimerait en voir d’avantage. Mais ça ne gâche rien à l’histoire qui montre l’acharnement de Disney pour tenir sa promesse à ses filles concernant le film sur Mary Poppins mais aussi comment travaillait les équipes à cette époque, la passion dégagée et l’ambiance.

Emma Thompson est absolument incroyable dans son rôle, anglaise froide, têtue, qui nous donne au début envie de lui donner des claques nous est présentée de façon de plus en plus attachante au fur et à mesure de l’histoire. Entrecroisé d’images du passé et de sa vie de famille, on comprend à force d’avancer pourquoi elle est devenue comme cela. Mais grâce à la magie de Disney, celui-ci lui fera changé d’avis et lui réouvrira son coeur pour vivre à nouveau.

Tom Hanks est très convainquant en Walt Disney. J’ai adoré le passage à Disneyland où ça semble assez fou de le voir se balader dans le parc comme cela. J’aime également ce qui est montré par rapport au travail, comment pour lui Disney est une grande famille où tout le monde travaille dans la convivialité. Petite mention spéciale également au personnage de Ralph le chauffeur. Et puis il y a la partie sur la vie passé de Pamela, qui a vraiment vécu des événements difficiles pour une petite fille qui donnait tout son amour à son papa et qui lui aurait donné le monde si elle avait pu. Tout l’enchaînement du film est prenant et montre à merveille le changement d’attitude de Pamela.

En résumé, nous avons ici un film bouleversant et brillant interprété par un jeu d’acteurs magistral. Une très bonne surprise concernant le scénario dont je ne pensais voir cette tournure, je m’attendais beaucoup plus à un biopic entier sur Disney, et pourtant celui-ci est très réussi et montre avec brio la magie de Disney.
3,0
Publiée le 9 février 2015
JE SUIS UNE LEGENDE. La genèse de Mary Poppins la femme volante. Une histoire jolie et raconter de façon élégante. Un formidable face à face entre Emma Thompson l'auteure névrosée et Walt Disney Hanks le rêveur. La (ré)création.
4,0
Publiée le 6 mars 2014
Trés bonne idée de nous proposer d'ou vient Mary Poppins. Quelle interpretation autant de Emma Tomson que de Tom Hanks. bravo et quel belle histoire.
3,0
Publiée le 16 mars 2014
Très joli film bourré de charme avec son duo d'acteurs et seconds rôles parfaits. Les chansons prennent vie en jouant un peu trop parfois sur le souvenir du film néanmoins.
3,5
Publiée le 10 juillet 2014
Biopic retraçant la vie de P.L. Travers, l'auteure qui fut derrière l'immensément connue Mary Poppins, Dans L'ombre de Mary n'est autre qu'une adaptation fidèle et instructive, dans laquelle intervient également Walt Disney (campé par un Tom Hanks définitivement inspiré). Allant de son enfance à la première projection de son oeuvre au grand écran, le film s'aventure sur un terrain relativement peu abordé dans les reconstitutions historiques : les relations parentales. En effet, le père de l'écrivaine (Colin Farrell) n'est pas relégué au second plan, mais gagne en crédibilité tout du long, jusqu'au final dans lequel la dernière pierre est posée, révélant la supercherie. En sus d'une prestation mémorable d'Emma Thompson, le développement de son personnage et du monde qui l'entoure mérite -petits- applaudissements.
4,0
Publiée le 17 février 2014
Si le film Mary Poppins de Robert Stevenson (1964) est un classique, l’histoire derrière la genèse ce film n’en est pas moins extraordinaire. 50 ans plus tard, Dans l’ombre de Mary : La promesse de Walt Disney lève le voile sur la rencontre fascinante entre l’acariâtre Pamela Lyndon (P. L.) Travers, l’auteure des livres Mary Poppins et les studios Disney, pour nous proposer une histoire attendrissante, aussi rocambolesque que touchante. La magie Disney a encore frappé !
3,0
Publiée le 17 mars 2014
Un vrai petit bonbon. Cela fait longtemps que je n'ai pas vu Mary Poppins et ce film m'a donné envie de le revoir (un des rares films musicaux que j'aime). Cela dit au-delà de l'aspect nostalgique qu'il fait ressortir en nous, j'ai trouvé l'ensemble assez limité. Les acteurs sont biens sans être transcendants, c'est proprement réalisé. Le problème vient du scénario qui joue sur deux tableaux dont un est totalement raté à mes yeux. Je parle des séquences sur l'enfance de P.L. Travers soporifiques à souhait alors que ça aurait dû être le contraire. La découverte de l'origine du personnage de Poppins déçoit dans son traitement. Heureusement la partie sur la production du film est beaucoup plus intéressante et touchante. Bref un film qui est surtout réservé aux fans du film de 1964, les autres risquent de trouver le temps long.
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