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Alain D.
586 abonnés
3 282 critiques
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4,0
Publiée le 19 janvier 2024
Un Drame, d'une grande intensité émotionnelle, scénarisé et parfaitement dirigé par Stéphane Cazes. Son scénario nous propose des scènes très dures mais aussi des instants magnifiques avec Ombline et son bébé. Son enfant, élevé en prison durant ses premiers mois, voit son premier oiseau (un pigeon) à travers les barreaux de sa cellule. Avec la participation remarquée de Corinne Masiero, le casting nous offre une très belle prestation d'actrice de Mélanie Thierry.
Film carcéral d'une banalité dégoulinante, où tout se déroule de façon convenue et linéaire au possible. Aucune tension dramatique n'émerge de cette production finalement sans intérêt. N'est pas Jacques Audiard qui veut.
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4,0
Publiée le 8 novembre 2020
Mélanie Thierry donne dans Ombline une performance très intéressante en tant que détenue qui est enceinte et qui doit ensuite faire face à toutes les difficultés qui s'en suivent. C'est une véritable histoire de femmes comme on l'a vu très souvent dans l'industrie cinématographique américaine par le passé des femmes en prison mais c'est une histoire moins brutale. Et c'est une caractéristique très sensible bien sûr. On retrouve ici des personnages laids comme celui de Corinne Masiero la méchante fille de ce conte sombre mais pas si désespéré. Masiero est quelque part une sorte de femme du genre Marc Barbé pour ce genre de sujet. Si vous ne savez pas à quoi sert Marc Barbé dans les drames regardez sa filmographie ...
Joli film bien réalisé et porté par l'interprétation de Mélanie Thierry, malgré un rôle trop chargé. Le scénario est très intéressant mais le film louvoie trop entre le mélodrame et le film de genre, ça génère des ruptures de ton qui sont alourdies par l'absence totale de musique. Le début du film m'a semblé trop long et la deuxième partie trop courte, mais il vaut le détour.
Pour une première réalisation, Stéphane Cazes s'en tire avec les honneurs avec ce film décrivant l'univers carcéral féminin, grâce notamment à Mélanie Thierry parfaite dans son rôle de mère emprisonnée. Je l'ai au final regardé plus comme un film reportage que comme un film dramatique, la partie description des prisons primant pour ma part sur l'histoire elle même.
La gentille prisonnière psychopathe face à la méchante administration et entre les deux le bébé, c'est vraiment trop caricatural. Je ne vois pas ce que le film apporte au débat à part qu'une partie des prisonniers auraient plutôt leurs places en psychiatrie. A noter une bonne performance pour Mélanie Thierry.
J'ai un moment pensé lui mettre la note inférieure. Du mal à m'intéresser à l'héroïne, à rentrer dans cet univers carcéral, l'ennui n'étant jamais réellement loin. Et puis, sans être enthousiaste, j'avoue que j'ai fini par être un minimum concerné par ce qui se passait devant mes yeux. Le film est cohérent, n'en fait pas trop et évite assez habilement le manichéisme. Personne n'est tout blanc bien sûr, mais il y a une réelle volonté chez Stéphane Cazes de glisser de l'humanité dans cet univers très froid. Le regard reste à la fois doux sans jamais être complaisant, et on finit par s'acclimater assez bien au décor, à se sentir concerné par cette jeune femme au comportement et aux discours parfois contradictoires. De plus, alors que j'y suis assez peu sensible habituellement, le talent de Mélanie Thierry m'a paru ici évident, celle-ci donnant à son personnage un vrai tempérament, sans que le scénario ignore pour autant les seconds rôles, souvent justes. Pas un nouveau titre majeur sur la prison, certes, mais une œuvre qui sait de quoi elle parle et qui le fait plutôt bien : très honorable.
Le parcours de vie de ce personnage féminin est cabossé à cause d'un passé fait de manque. La teneur de la haine est mesuré sur le visage de Mélanie Thierry. Abrupte, émotive, intenable, elle pète littéralement les plombs dans sa cellule. Une lueur de vie va pour elle tout changer. Un sourire, un regard optimiste, voila ce qu'il lui manqué. Je n'ai pas de mots pour décrire la violence de la scène où elle retrouve son père. Déchirant. C'est un très beau portrait de femme, une combattante.
Avec "Ombline", Stéphane Cazes offre certainement le plus beau rôle de sa carrière à Mélanie Thierry, qui est ici exceptionnelle dans le rôle d'une jeune détenue essayant d'élever seule son enfant en prison. Cazes ressert toute son intrigue sur la jeune femme, et il vise juste tant Mélanie Thierry éclabousse de tout son talent le film. Le résultat est prometteur, accentué par la volonté du réalisateur de développer coûte que coûte son intrigue. Un film fort et beau.
Arte nous réserve parfois d'heureuses surprises comme ce drôle de film vraiment pas fait pour séduire le spectateur ni les foules ! Drôle de non-aventure qui ne laissera pas indifférent : on aimera ou on détestera, et on appréciera diversement ce qui aurait pu être un documentaire, selon qu'on est un homme ou une femme ! Interpréter donc le terme "drôle" dans le sens de bizarre, et non pas rigolo. Loin s'en faut : en effet c'est un film glauque, tourné comme un huis-clos dans une prison tout aussi glauque, glaciale, humide, avec des taulardes paumées, voire dingues. Dommage : le titre de cette histoire n'est pas terrible, et il a failli être encore pire : "le sens de la peine" devait-il se nommer initialement... Dépressifs, neurasthéniques s'abstenir de voir ces drames : cette histoire de nana qui accouche (vêle serait-on tenté de dire) en prison est sordide, dramatique, toujours touchante. Pour son premier long métrage, le réalisateur-scénariste Stéphane Cazes qui se sent investi d'une mission de visiteur de prison, ne visait pas la renommée commerciale : avec 26 000 entrées en salles, ce n'est pas un film "bankable" et il n'a pas été tourné dans ce but. Son oeuvre est travaillée, ciselée, et le scénario ne fait pas dans la dentelle. Il ne devait pas y avoir de musique mais elle n'est pas envahissante. En outre, la prestation fantastique de Mélanie Thierry à elle seule mérite la vision de ce film. On dirait qu'elle vit réellement cette histoire et elle parvient à vous immerger dans sa détresse. Autres prestation remarquable, celle de Corine Masiero qui n'a pas hésité à sacrifier sa cote de popularité en acceptant de jouer un rôle veule, vulgaire, méchant... Bien réussi. willycopresto
Un excellent film sur l'univers carcéral féminin, plus précisément sur la maternité en prison et la déchirure de la séparation 18 mois plus tard, très bien interprété, un film dur, mais réaliste.
Le réalisateur sait filmer ces petits moments importants d'une vie avec une grâce émouvante. Il suffit parfois d'une porte à moitié ouverte pour expliquer l'essentiel. Il sait aussi grâce à MT faire naître la lumière de l'obscurité ténébreuse où elle était enfouie. Le portrait est fort et superbe.
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3,0
Publiée le 6 octobre 2016
Le titre original devait s'appeler "Le sens de la peine". Mais le titre du film a changè pour des raisons de marketing! Finalement, ce sera "Ombline", nom du personnage principal qui apprend en prison qu'elle est enceinte et qui va, durant son incarcèration, accoucher et èlever son enfant jusqu'à ses 18 mois! A ce jour le meilleur rôle de Mèlanie Thierry dans une prestation brutale, douloureuse et pleine de haine, avec un travail intèrieur très profond! Dans un monde qui la pousse en permanence dans la violence, elle va devoir se battre! D'une pour sortir de prison et retrouver son fils ; de deux pour se reconstruire! Dans le genre carcèral, c'est un beau film qui montre sans chichi la rèalitè de la prison! On est toujours avec Ombline, du dèbut à la fin, dans l'intimitè du centre pènitentiaire! Avec d'excellents seconds rôles qui accompagnent l'hèroïne confrontèe à la duretè de l'incarcèration! Que ce soit les matonnes ou les prisonnières, chaque personnage apporte quelque chose à Ombline! Bref, le spectateur y croit grâce à son jeune rèalisateur Stèphane Cazes qui a rèussi à trouver le ton juste...