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    Point limite
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    42 critiques spectateurs

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    Benjamin A
    Benjamin A

    655 abonnés 1 922 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 juin 2014
    Suite à une erreur technique, un groupe de six bombardiers américains reçoit l’ordre d’aller bombarder Moscou, or cet ordre ne peut être annulé qu’au bout de cinq minutes… Dès lors, le président américain appelle le Kremlin pour tenter d’éviter le pire… Si pour son huitième film, adaptation d'un roman d'Eugene Burdick et Harvey Wheeler, l’idée de départ rappelle fortement « Docteur Folamour » de Stanley Kubrick, Sidney Lumet s’en éloigne fortement, loin de l’humour de Kubrick…

    Mais s’il sacrifie l’humour, c’est pour nous livrer un film puissant, réaliste, très sombre et terrifiant. En plus de dénoncer et de mettre en image les inquiétudes de son époque (l’arme nucléaire, la guerre froide, les relations entre la maison blanche et le Kremlin, non sans rappeler l’affaire des missiles de Cuba) et de rendre ses propos encore puissant aujourd’hui, il s’attaque aussi à l’influence grandissante des machines et de leurs utilisations dans le monde d’après-guerre ainsi que la nature humaine dans ce qu’il y a de pire, à l’image des dialogues de cette première scène suivant le cauchemar initial, avec l’« expert civil » ou encore se le sur les communistes.

    Sa mise en scène est nerveuse et efficace, il instaure un climat de plus en plus intense et maintient le suspense de bout en bout, notamment grâce à un scénario très bien ficelé et écrit, à l’image des dialogues et notamment des affrontements verbaux captivant et intense ainsi que la galerie de personnages qu’il met en scène. La tension se fait de plus en plus forte au fur et à mesure que le récit avance. Le traitement est toujours réaliste, il ne tombe pas dans le sentimentalisme niais et bien au contraire propose un traitement dur.

    Comme souvent chez Lumet, la direction d’acteurs est irréprochable et ces derniers le lui rendent bien. Henry Fonda se donne à fond dans son rôle, lui qui était partisan de Kennedy qui sera assassiné peu de temps après la fin du tournage. Les seconds rôles tels que l’inquiétant Walter Matthau et Dan O’Jerlihy sont impeccables.

    Lumet est aujourd’hui célèbre pour des films comme 12 Hommes en colères, Network ou encore Serpico, c’est dommage que celui-là soit aussi peu cité, il est pourtant très bon, captivant de bout en bout, très bien réalisé, écrit et joués.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 23 février 2016
    Étranges ressemblances entre ce Point Limite et Docteur Folamour. Les deux films ont quasiment la même intrigue et son sortis la même année. Seul le traitement change. Là où Docteur Folamour est très corrosif et loufoque, Point limite est plus dramatique et désespéré. C'est un film qui met une bonne demi-heure à démarrer, mais une fois que c'est fait, ça prend au tripes et la tension ne faiblit pas jusqu'à la fin, glaçante. Le propos est très différent de celui de Docteur Folamour : Lumet nous met en garde contre la technologie qui est loin d'être infaillible et qui ne peut pas remplacer l'Homme.
    Au final je conseille fortement de visionner Point limite et Docteur Folamour, rien que pour avoir deux visions différentes d'un même sujet, par deux metteurs en scène de génie. Dans les deux cas le résultat final est excellent.
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    2 840 abonnés 3 958 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 septembre 2014
    Quoi de plus beau que la fin du monde ? De la voir se dérouler, limite en direct, de voir ce que pensent les hommes, les voir se déchirer, les voir faire preuve de cynisme, de pragmatisme, voir leurs peurs... C'est ce que propose Point Limite de Lumet.Peut-être que ça me marque moins que Dr Folamour, parce que justement c'était vraiment drôle et du coup rire de l'apocalypse nucléaire avec un rire bien jaune, c'est bien terrible que de le traiter sérieusement avec toute l'atrocité que ça peut comporter.Après ça ne veut pas dire que ce Point Limite n'est pas un bon film, loin de là, Lumet arrive à faire monter la tension en filmant des points qui se déplacent sur un écran et des conversations téléphoniques. Je veux dire que ce n'est pas rien. Parce le film doit avoir un petit budget et quelque part ça le sert, parce que du coup on n'a pas d'images réellement du monde extérieur, pas de combats d'avions qui auraient transformé le truc en bête film d'action, mais on a au contraire notre propre représentation mentale de l'événement, ce qui est quelque part bien plus flippant.Et des sortes de huis clos minimalistes qui échouent à impliquer le spectateur il y en a plein, sauf que ce n'est pas ce qui se produit ici, grâce bien sûr au casting, mais surtout à la mise en scène et aux personnages, aux situations qui semblent plausibles.Entre ceux qui ne veulent pas collaborer avec les russes, ceux qui préconisent d'attaquer immédiatement pour anéantir l'ennemi afin de maintenir la sécurité du peuple américain... Et pour ça le personnage de Matthau est assez génial. Il y a toutes les options qui sont représentées et qui sont surtout crédibles.On voit le dilemme intérieur du Président... Réussir à faire en sorte de limiter les pertes humaines, les dégâts collatéraux. C'est assez intense. Surtout qu'il n'est pas le seul à décider, le Président russe a aussi son mot à dire et bien sûr il ne laissera pas Moscou se laisser bombarder de la sorte sans répliquer, même si c'est un accident.C'est le moment où le film met en place une réflexion sur la responsabilité de l'incident, sur le fait que même si l'erreur est mécanique, c'est les hommes qui les ont mis en place et c'est les hommes qui ont accepté de faire confiance à des transistors.C'est terrifiant.
    Truman.
    Truman.

    207 abonnés 1 364 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 octobre 2013
    Point limite est bien évidemment directement comparable au film de Stanley Kubrick "Docteur Folamour" sortie la même année mais surtout abordant le même sujet de la même façon, mais ici pas question d'ironie, de cynisme et d'humour car Lumet se prend au sérieux .

    On est plongé au coeur de la guerre froide ou la tension monte petit a petit, la guerre froide a son summum .
    Constamment sous tension, nerveux et intense grâce a ses dialogues ciselés qui rappellent inévitablement "12 Hommes en colère" on ressent la réalisation peaufiné et maitrisé de Sidney Lumet sans la moindre faille dans un noir et blanc exquis ou le peu de moyen est complètement masqué et ne se ressent pas une seconde .

    La tension est le maitre mot dans cette guerre ou la destruction massive peut arriver a tout moment, les acteurs jouent beaucoup a la maitrise global du film dans une ambiance pesante .
    Henri Fonda en président ( rien a dire sur lui bien évidemment ) ou encore Walter Matthau qui donnent le ton et ou leur sérieux offre des jeux d'acteurs d'une finesse incroyable .

    Point limite aborde le conflit de façon intéressante en dénonçant l'absurdité de la guerre, mais aussi dans une ambiance froide et oppressante.
    Sidney Lumet offre ici un grand film bien loin du métrage de Kubrick malgré que tout soit quasi identique au premier abord .
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 11 décembre 2009
    un film correctement réalisé mais il ne fait plus vraiment peur . Il parait bien fade comparé au docteur folamour, on peut même se demander s'il n'était pas téléguidé pour torpiller le coté anti-militariste de ce dernier. Ici les militaires sont irréprochables sauf un qui craque oui mais on nous a bien montré avant que ses parents étaient des alcooliques (sinon c'est impossible biensur ). Le scientifique n'est plus un ancien nazi mais un juif qui refuse d'être exterminé sans réagir, et biensur le président américain pafaitement mettre de lui fait tout pour sauver le monde jusqu'au sacrifice de sa famille tout en donnant la leçon.
    Redzing
    Redzing

    950 abonnés 4 311 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 février 2017
    "Fail Safe" souffre de la comparaison avec "Dr Strangelove", sorti quelques mois plus tôt, et proposant le même pitch : suite à une erreur, un groupe de bombardiers américains se dirigent vers la Russie, prêts à larguer leurs têtes nucléaires. Le président et ses généraux doivent alors gérer cette crise, et négocier avec les Russes pour éviter une guerre mondiale. La différence étant que le classique de Kubrick est une comédie, alors que Sidney Lumet traite son sujet sous la forme d'un thriller en huis-clos particulièrement réaliste et prenant. On y voit les différents comportements imaginables dans une telle situation (pacifistes voulant calmer le jeu, bellicistes voulant sauter sur l'occasion pour déclencher la guerre, analystes fumeux, paranoïa omniprésente...), tandis que le scénario critique de manière implacable les procédures militaires et la responsabilité transférée à de la technologie devenue trop complexe. Le tout est soutenu par de très bons acteurs, avec en tête Henry Fonda en président qui tente de garder son sang froid. Côté mise en scène, Lumet joue sur les gros plans, les espaces confinés, les courtes focales, et les ombres contrastées pour maintenir la pression sur le spectateur, jusqu'à un final assez glaçant. Peu connu, "Fail Safe" est néanmoins un film à découvrir.
    TTNOUGAT
    TTNOUGAT

    528 abonnés 2 526 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 4 juin 2018
    Ce film ne se justifie pas, c’est du théâtre filmé sans plus d’intérêt qu’un livre. Le déroulement étant d’ailleurs plus difficile à suivre puisque tout retour en arrière est impossible lorsque qu’un élément du dialogue nous a échappé.
    Les différents personnages sont sans intérêts et les discussions entre les deux Présidents tellement farfelues qu’elles prêteraient à rire si nous n’étions pas dans le tragique des tragiques. En vérité, vouloir se prendre trop au sérieux fait tomber Lumet dans le ridicule. Evidemment, c’est bien fait, principalement l’ambiance générale qui donne l’impression que tous les protagonistes participent ensemble aux événements. C’est également bien joué car Lumet ne lâche rien dans sa direction d’acteurs. L’ennui pourtant est présent et l’américanisme excessif de la fin est insupportable. L’idée invraisemblable au plus haut point du Président des Etats unis pour empêcher une guerre nucléaire étant la pire des choses intellectuellement parlant. Sujet se voulant énorme tombant dans l’insignifiance.
    pierrre s.
    pierrre s.

    363 abonnés 3 243 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 27 octobre 2020
    Comment un film aussi génial peut-il être aussi méconnu?! Le drame de Lumet est un sommet de tension et d'intelligence. Dans le contexte de la Guerre Froide, la réflexion sur la course à l'armement et sur la guerre en général est très intéressante. A voir absolument!
    Shephard69
    Shephard69

    287 abonnés 2 259 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 avril 2021
    Un peu à l'instar de "Deep impact" et "Armageddon" de Michael Bay sortis dans un délai très proche et abordant une thématique jumelle, ce film de Sidney Lumet est inévitablement comparable au "Docteur Folamour". Abordée dans un ton extrêmement grave, loin du côté tragi-comique assez cynique de Stanley Kubrick, un long-métrage qui offre une réflexion sur la peur d'une apocalypse nucléaire en pleine Guerre Froide, une vision centrée sur la psychologie de personnages pas toujours très bien dessinés, parfois caricaturaux mais parfois profonds en ambiguïté. Un casting imposant d'Henry Fonda impeccable en Président des Etats-Unis confronté à la pire des décisions à Walter Mattau ou encore au jeune Larry Hagman. Un ensemble qui souffre de quelques longueurs, certainement pas le long-métrage de l'année mais, à mon sens, l'une des meilleures oeuvres traitant des dangers de l'arme atomique. Un classique du genre.
    cylon86
    cylon86

    2 283 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 mai 2013
    Pendant sérieux et férocement pessimiste de "Docteur Folamour" dont il aborde les mêmes thèmes (un bombardier américain est parti pour lâcher une bombe nucléaire sur la Russie à la suite d'un dysfonctionnement), "Point Limite" met le doigt là où ça fait mal à une époque où la Guerre Froide battait son plein, montrant les dangers d'un monde où le nucléaire et les machines priment sur tout, plus que l'homme qui lui aussi est pourtant faillible. Malgré les années qui passent, le propos du film ne perd pas sa force et il ne fait que monter en intensité au fur et à mesure, jusqu'à ce que le Président américain prennent des décisions drastiques. La photographie a un peu vieillie mais la mise en scène de Lumet reste terriblement efficace, jusque dans le final, qui fait encore froid dans le dos quand on y repense.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 027 abonnés 4 096 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 27 mai 2022
    1964 aux Etats-Unis, sortent la même année deux films dénonçant de manière radicalement opposée l’engrenage infernal dans lequel, la course folle à l’armement atomique devenu l’enjeu majeur de la Guerre Froide peut conduire l’humanité. Le premier sorti, « Docteur Folamour », farce délirante et grinçante de Stanley Kubrick est devenu un classique jamais égalé alors que « Point limite », le film de Sidney Lumet s'est un peu perdu dans les limbes seulement remis au goût du jour en 2000 par Stephen Frears qui en hommage au réalisateur en a proposé une version télévisée jouée en direct par un casting de prestige (Georges Clooney, Harvey Keitel, Richard Dreyfuss). La course à l’arme nucléaire devenue folle depuis la Deuxième Guerre Mondiale et le traumatisme d’Hiroshima a fini par échapper à ses instigateurs qui se sont bercés mutuellement d’illusion avec « l’équilibre de la terreur » (la situation actuelle donne parfaitement écho au film de Lumet). Par la farce grotesque ou par l’anticipation réaliste, Kubrick et Lumet démontrent que toutes ces théories sont destinées tout autant à justifier les délires paranoïaques des Etats-majors militaires que la soif de profit de l’industrie de l’armement. Il est assez paradoxal et jouissif que ce soit Walter Bernstein scénariste blacklisté qui soit à l’origine de l’adaptation du roman d’Eugene Burdick et Harvey Wheeler. Mais quand on connait la profonde honnêteté intellectuelle et l’humanisme de Lumet, on ne peut être surpris par sa volonté de réhabiliter de la plus belle des manières une victime de la folie dénoncée par le film. Pour encore ajouter au ridicule des théories pro-nucléaires vantées en préambule par le Professeur Groestechesle (génial Walter Matthau) dont la suffisance n’a d’égale que l’entêtement, c’est lors d’une inspection de routine destinée à montrer comment tout l’arsenal est parfaitement maîtrisé que le grain de sable se glisse dans la mécanique devenue tout à coup infernale. Le système de contrôle basé en bout de ligne sur l’obéissance aveugle face à la défiance vis-à-vis de l’ennemi juré ne permet pas de retour en arrière même quand la plus haute instance, c’est-à-dire le Président des Etats-Unis intime l’ordre de tout stopper. La caméra de Lumet qui filme au plus près des visages, met merveilleusement en exergue les tensions qui s’expriment face aux choix cornéliens qui se font jour au fur et à mesure que les maigres digues de prévention tombent les unes après les autres. L’équilibre de la terreur tant vanté par toutes les huiles du Pentagone mène sa logique jusqu’au bout. Pour éviter que l’escalade ne conduise au chaos planétaire, il convient que les pertes soient équitablement partagées. Réjouissant programme ! Grâce à sa légendaire direction d’acteurs, Lumet met parfaitement en relief la tragédie de l’homme qui ayant passé le pacte de Faust avec l’atome est devenu le jouet de sa propre création. Comme le fera Robert Aldrich en 1977 avec « L’ultimatum des trois mercenaires », Lumet pointe du doigt la tentation toujours présente au pays de la démocratie, du commandement militaire de guider l’action du pouvoir politique. Idem pour l’énorme pression qui pèse sur le Président devant réussir à conserver son indépendance de jugement, garante de l’intérêt général. Henry Fonda était sans aucun doute à ce moment-là, le meilleur pour interpréter l’autorité suprême face au choix impossible mis entre ses mains par la situation. Son visage représentait l’honnêteté incarnée et Lumet ne s’y est pas trompé qui filme le tourment qui l’habite sous tous les angles. A côté de lui, le tout jeune Larry Hagman (le fameux JR de la série "Dallas) étrangement ressemblant à Tom Hanks est au diapason ce qui est d’autant plus méritoire qu’il s’agit de l’une de ses premières apparitions à l’écran. Dan O’Herlihy, Frank Overton, Ed Binns tous gradés du Pentagone complètent fort bien la distribution avec une palme pour Fritz Weaver en colonel qui « pète un câble » devant ce qu’il croit être le sacrifice de son pays par le politique. On pourra dire ce que l’on veut d’Hollywood et de son système de production puritain qui oriente tous les talents vers le simple divertissement mais il faut bien reconnaitre qu'à doses régulières, il laisse s’échapper des brûlots que l’on imagine pas être produits en France . Si vous n’avez pas vu « Point limite », précipitez-vous !
    Jean-François S
    Jean-François S

    42 abonnés 667 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 décembre 2006
    Au début des années 60 la guerre froide est à son paroxysme. La crise des missiles de Cuba va éclatée, on frise la troisième guerre mondiale et la course aux armements bat son plein. Certaines voix commencent à s'entendre dénoncant l'absurdité de cette surenchère technologique et commencent à parler de désarmement. En 1963, deux films vont mettre fin à l'hégémonie de l'image de l'armée protectrice des valeurs au cinéma américain: "Docteur Folamour" de Stanley Kubrick et "Point limite" de Sidney Lumet. Si le premier avait traité le sujet d'une façon satirique, Lumet lui choisit la voie du réalisme pur et dur. A comparer les deux films, ceux-ci ont la même trame de fond et les producteurs de Kubrick intentèrent un procès pour plagiat à Lumet. Si dans "Dr Folamour" on rit jaune, dans "Point limite" on ne rit pas du tout et le film nous fout franchement la pétoche, l'US Army obligèrent la Columbia à ajouté un démenti dans le générique de fin stipulant que toute l'histoire du film est une pure fiction et que de tels évènements ne pourront jamais se produire. Le film souffre tout de même de ses manquent de moyens; car il n'est tourné qu'à huis clos dans seulement 6 décors et avec quelques rares images de stockshots volés à l'armée. Heureusement une belle brochette d'acteur tiennent le film sur leurs épaules: Henry Fonda superbe en président des Etats-Unis, Walter Matthau en stratège inhumain et Larry Hagman (monsieur J.R. de "Dallas") en traducteur russe. Même si le sujet peut paraitre aujourd'hui dépassé, le film reste un chef-d'oeuvre d'antimilitarisme.
    Caine78
    Caine78

    6 094 abonnés 7 396 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 février 2007
    Un film remarquable à tout point de vue, un huit-clos passionnant et ou la tension ne redescend jamais. SIdney Lumet semble vraiment le maitre pour dénoncer des thèmes particulièrement graves par des films très loin d'être ennuyeux, et ou l'on peut se rendre compte que la vie humaine se joue souvent à bien peu de choses. Tous les points de vue sont ici explorés et respectés, et la galerie de personnages permet de renforcer ce sentiment, sans pathos aucun, mais avec une dureté extrême. D'autant plus que l'interprétation magistrale ne fait que renforcer ce sentiment, notamment Walter Matthau ou encore Henry Fonda. Brillant.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 4 janvier 2007
    Point Limite reste pour moi le meilleur film de sidney Lumet. Il nous montre a travers cette oeuvre les dangers que causeraient un guerre nucléaire et la panique que cela engendrerait. Bien que la guerre froide soit terminée, le thème est toujours d'actualité et le danger et maintenant multiplié par six, soit le nombre de pays possèdant l'arme nucléaire. une mise en scène qui tient du génie, une interprétation et un scénario impécable font de ce film un chef d'oeuvre des années 60;
    AMCHI
    AMCHI

    5 133 abonnés 5 936 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 26 juillet 2011
    Très bon départ pour Point limite avec son style assez froid et presque proche d'un documentaire (ce que je n'aime pas réellement) puis malgré l'intérêt que l'on porte à cette histoire Point limite devient au bout d'une heure lassant et tourne un peu en rond. A voir tout de même.
    Les meilleurs films de tous les temps
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