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Akamaru
3 100 abonnés
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3,0
Publiée le 11 juillet 2014
Si tout le monde reconnaît Sergio Leone comme étant l'initiateur du western-spaghetti,il commença en écrite sa carrière sur les péplums. D'abord comme assistant-réalisateur(et même organisateur de la scène des chars dans "Ben-Hur"),puis aux commandes du "Colosse de Rhodes"(1961). On retrouve déjà de ses thématiques futures comme la duplicité humaine,le protagoniste au centre d'un conflit ne le concernant pas à priori et un certain humour salé. Reste que ce film-ci ne possède rien d'irresistible,surtout du côté du scénario,très lisse et des personnages,uniformes. Au milieu d'insupportables longueurs,on peut quand même être soufflé par la maîtrise des scènes de foule,l'opulence des décors et prendre note de la métaphore des chaines(le système de poulie du géant représentant l'enchaînement de Leone à un genre qu'il abhorre)appuyé par la catastrophe naturelle finale. Leone passe par tous les passages obligés du genre,tout en se réservant quelques moments à lui(le héros perdu dans les catacombes). Un grand cinéaste embryonnaire.
Divertissement sympa et très décalé à voir au second degré Les éclairages, la musique, les jolis costumes et décors nous mettent dans l'ambiance antique. Bien qu'on sache que tous est tocs et cartons, on est transporté par la naïveté et la gentillesse de ce conte pour grands au cœur d'enfants. La qualité est largement au dessus des films récents.
Le moins qu'on puisse dire c'est que le film ne soulève aucun enthousiasme, ça se regarde d'un œil distrait sans que l'on éprouve aucune empathie pour les protagonistes. Il faut dire que le héros joué par Rory Calhoun ne fait que sourire à tout propos en nous montrant la ,blancheur impeccable de sa dentition, Lea Massari semble partie ailleurs et Marshall teint en blond-roux surjoue. On n'en revient pas d'une si médiocre direction d'acteurs chez Leone ! La réalisation est inégale mais on perçoit déjà le goût de Leone pour les grandes chevauchées (par moment on se croirait dans un western), les mouvements de foules sont bien gérés, les combats sont moyens, et le clou du spectacle, le tremblement de terre est superbement orchestré. Le scénario voit défiler tous les poncifs du genre (le traître, les scènes de sadisme, les passages secrets, les femmes manipulatrices) mais (et c'est un bon point) notre héros n'en est pas un il est là par hasard, il prend parti par obligation et ne résout rien,spoiler: le tremblement de terre s'en chargeant à sa place . On va dire que c'est moyen et que ça occupe les yeux. En matière de péplum italien, on peut préférer par exemple "Hercule et les tyrans de Babylone", bien plus jouissif malgré un budget moindre.
Le péplum italien cuvée années 50-60 n'a pas la réputation d'être le genre qui a su le mieux traverser le temps (à ce titre là même les péplums italiens des années 10 ont beaucoup moins vieilli !!!). Mise en scène qui n'a pas peur de faire dans le kitsch le plus outrancier, le doublage le plus moyen, la post-synchronisation la plus hasardeuse... Mais on n'y va qu'à moitié à reculons vers ce "Colosse de Rhodes" puisque le film est signé par un génie absolu du cinéma, Sergio Leone. Le problème c'est que pour les sales gueules fascinantes avec gros plans parfois extrêmes, l'intensité dramatique d'une seule scène poussée à fond, le format d'image qui n'est pas sans rappeler le CinémaScope, et pour un autre génie absolu à la BO, Ennio Morricone, on repassera... Il n'y a nulle part la patte unique et immédiatement reconnaissable de Sergio Leone, de celui des westerns et des "Il était une fois..."... Le film n'est pas désagréable à regarder tout de même, et on peut même ajouter que les séquences, surtout finales, autour du fameux "Colosse" sont assez réussies. Il n'empêche pour un premier film réalisé tout seul, je m'attendais à un peu mieux de sa part.
Le péplum pur et dur, avec une atmosphère suffisamment sympathique pour emporter l'adhésion, de ma part en tout cas. Bien que le film, réalisé par Sergio Leone, aurait pu être fait par n'importe qui d'autre, je l'ai trouvé bien fait, qu'il s'agisse des costumes, décors, dialogues, les scènes de bataille, et surtout le fameux tremblement de terre final et les conséquences dévastatrices qui s'ensuivent. "Le Colosse de Rhodes" doit être vu par tout cinéphile fan de péplum ou du réalisateur italien, qui il est vrai sera plus à l'aise dans le western.
Difficile de reconnaître dans "Le Colosse de Rhodes" la marque de Sergio Leone tant ce film est semblable aux autres peplum de l'époque, que le cinéma italien produisait en masse. Ce film est un peu long et n'est pas exempt de tous défauts, mais le colosse, l'attraction du film, vaut bien la peine qu'on s'y attarde un peu.
On a là un film qui a beaucoup vieilli, et surtout qui manque d'authenticité. Les anachronismes sont légion et surtout flagrants: le colosse de Rhodes date par exemple de l'époque hellénistique et on nous parle de "Phéniciens" alors que ce n'est pas du tout la même époque. Les "jeux du cirque" sont incongrus Les décors ou les bâtiments ne sont pas conformes à l'image que je me fais de l'Antiquité, il y a un manque de monumentalité, certains décors font carton-pâte...Le fameux Colosse, qui devrait être l'écrin du film, est laid. Les mouvements des acteurs sont dans certains scènes d'action un peu lent et manquent de rythme. Ces défauts sont rédhibitoires. Toutefois, tout n'est pas à jeter: il y a de nombreux figurants; et par ailleurs le scénario est plutôt bien conçu, avec de multiples rebondissements. Mais ça ne suffit pas à racheter un film globalement raté.
Sergio Leone avait déjà travailler sur d'autres films mais "Le Colosse de Rhodes" est son premier "vrai" film où il y assure toute la réalisation. Avant de créer sa célèbre trilogie du dollar, le metteur en scène italien s'essayât à un autre type de film : le péplum. Et on peut se dire une chose : heureusement qu'il n'a pas continué dans cette voie. Car "Le Colosse de Rhodes" n'est pas un bon film. D'une part, il est beaucoup trop long. Cela entraîne de nombreuses scènes ennuyeuses et d'autres plutôt sans importance. D'autre part, les personnages ne sont pas intéressants. Même le personnage principal n'a rien de spécial, pourtant on voit souvent dans les péplums des héros charismatiques et courageux mais là, rien. La seule qualité du film est son histoire qui, si elle avait été mieux traitée, aurait pu donner un film vraiment bon. Il y est question de trahison, de rébellion... Si le récit n'avait pas été étalé sur plus de 2 heures, le film aurait sûrement gagné en intérêt. D'ailleurs, on va épargner à cette œuvre les effets du temps qui sont considérables mais bien sûr, cela n'aide pas le spectateur à se passionner pour ce qu'il regarde. Sergio Leone est un génie des westerns, sa filmographie le prouve mais certainement pas un génie des péplums. On s'ennuie devant celui-ci et on se met à regretter que le réalisateur de "Le bon, la brute et le truand" n'est pas utiliser son temps à créer un autre western plutôt que ce film.
Avant de devenir le maître ultime du western, Sergio Leone a réalisé ce très bon péplum très bien écrit et comportant quelques séquences impressionantes. Ca a un peu veilli et c'est un peu kitsch mais c'est très agréable à regarder.
Le Colosse de Rhodes est un péplum de Sergio Leone très agréable à visionner. Ce premier film de futur réalisateur d'Il était une fois dans l'Ouest n'est pas à renier, car il possède de magnifiques décors pour l'époque et quelques séquences assez marquantes. En tête d'affiche, nous retrouvons notamment un Georges Marchal particulièrement affuté dans le rôle de Pélioclès, tandis que la magnifique Lea Massari donne un joli aperçu de son talent et de son charme à travers son personnage qu'est Diala. De plus l'histoire possède peu de temps mort, une photographie des plus réussi, donc tout ceci fait que ce long métrage est à ( re )découvrir pour tous les fans du maître transalpin.
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3,0
Publiée le 14 mai 2012
Après avoir remplacè Mario Bonnard sur le tournage des "Derniers jours de Pompèi", Sergio Leone se voit confier la réalisation de son deuxième pèplum, juste avant de conduire la deuxième équipe sur le tournage de "Sodome et Gomorrhe" de Robert Aldrich! "Le Colosse de Rhodes" ètait une statue d'Hèlios, en bronze, dont la hauteur dèpassait les trente mètres, oeuvre de Chares! Dans ce solide pèplum, plein de bruit, de fureur et merveilleusement servi par le cinèmascope, le cinèaste pratique un subtil mèlange des genres, annonciateur de l'esthètique baroque de ses futurs westerns! Le film est spectaculaire comme cette lutte intèrieure de la machine perfectionnèe qu'est le colosse, ou les personnages se retrouvent par la suite minuscules sur l'èpaule, puis sur le bras de la statue! Efficace avec un Rory Calhoun charismatique et en grande forme...
Film ultra secondaire dans la filmo du maître tant il n'y a aucun style. On reconnait bien le style pompeux des peplums de l'époque, statique et un peu long. Je me suis plutôt ennuyé, rien ne laisse paraître que le film est réalisé par Leone, son style n'est vraiment apparu que lors de "fistful of dollars". A voir pour le patrimoine culturel, mais ce genre de cinéma vieillit mal mis à part certains indétrônables (Ben hur par exemple).
Premier film d' un futur réalisateur de génie , Sergio Leone , qui signe ici l' un des rares chef d' oeuvre du péplum a l' italienne . 3 ans plus tard , " Pour pour une poignée de dollars " voit le jour , le succès et prouve que Leone est l' un des meilleurs ! A voir pour les fans de péplum et les fans du réalisateur .
Mon dieu, comment imaginer que Leone ait pu tourner ça ? Film bancal, explicatif, sans réel talent dans la mise en scène à l'époque ça aurait pu être un film correct, dans la moyenne des "mauvais" péplum de l'époque, mais là, là s'en est trop, les jupettes, les gens qui font des râles mourir des plus ridicules, qui écartent les bras au moment de mourir, les bruitages… c'est juste plus possible. De nos jours ça ne vaut plus rien. Heureusement que Leone s'est rattrapé par la suite.
Contrairement à ce que l'on pourrait parfois penser, la carrière de Sergio Leone n'a pas commencé avec le western mais avec le péplum. Etant un assistant-réalisateur renommé, il remplaça au pied levé un Mario Bonnard malade sur Les Derniers jours de Pompéi. Ce sauvetage de dernière minute lui permit d'être promu officiellement réalisateur d’un premier film : Le Colosse de Rhodes. Le péplum n'est pas, d'après les interviews qu'il a pu donner, un genre auquel il croyait beaucoup et cela se ressent dans ce film. Si ces mêmes entretiens révèlent qu'il accepta de le diriger parce qu'il y voyait certains éléments lui permettant de subvertir le genre, ce long métrage, vu de nos jours, ressemble beaucoup à un très banal péplum comme le cinéma italien en produisait par dizaines à l'époque (et qu'il abandonnera au profit du western spaghetti suite au succès de Pour une poignée de dollars d'un certain… Sergio Leone). La flamboyance formelle dont fera preuve Leone dans ses films suivants n'est que très peu visible : si on observe déjà un certain sens du cadrage, le film est peu découpé, privilégiant les plans larges aux gros plans (cela permet de d'admirer les décors) et le sens du rythme si marquant dans les œuvres qui lui succédèrent n'est ici pas présent. Si on ajoute à cela des personnages et une intrigue guère intéressants et certains effets ratésspoiler: (un singe apparaissant en arrière-plan n'est pas crédible du tout et étant visiblement un être humain dans un costume) qui sont heureusement raresspoiler: (le tremblement de terre final est plutôt réussi pour l'époque) , il est difficile de reconnaître le génie qui sera à l'origine de la trilogie des dollars et de celle des Il était une fois. Le Colosse de Rhodes est donc au final un péplum très banal, une grosse déception quand on est amateur du cinéaste et le plus mauvais film de Sergio Leone.