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    A.C.A.B.: All Cops Are Bastards
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    3,6
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    97 critiques spectateurs

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    conrad7893
    conrad7893

    299 abonnés 1 679 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 décembre 2013
    film assez violent montrant le quotidien des C.R.S italiens face aux violences urbaines notamment les hooligans romains et napolitains, dealers, minorités clandestines , nationalistes ...
    Des propos chocs, des scènes de violences, une image de la police dépeinte d'une façon extrême
    Cette Italie loin des clichés touristiques
    l'action pourrait très bien être transposée en France ou en Angleterre
    un bon casting , une super B.O
    un film qui peut déranger ou conforter
    L'homme le plus classe du monde
    L'homme le plus classe du monde

    325 abonnés 450 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 juin 2013
    Le propos politique d'A.C.A.B est relativement ambiguë. D'un coté les CRS sont dépeint comme de gros bourrins, fachos, violents, cyniques et abusant du pouvoir de leur uniforme. Bref, une vision pas très glorieuse de la gente policière... Mais d'un autre coté, le film semble véhiculer un propos ultra-sécuritaire assez puant, où les italiens de souche se font voler leur logement sociaux par des turcs, où les roumains violent des petites filles et ou les noirs vendent de la dope en bas des immeubles. Comme si l'immigration pouvait justifier l’extrême violence dont usent ces policiers. Selon ses propres opinions politiques, on peut voir ce film de plusieurs manières. Les fanatique de l'ordre et de la patrie, y verront une magnifique peinture du dur métier de CRS, les anarchistes, eux, y trouveront une raison de plus de détester les flics. Pour ma part, je ne sais pas trop quoi en penser...
    aberdeen76
    aberdeen76

    45 abonnés 1 013 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 mai 2013
    Un film brillant décrivant avec réalisme et sincérité une réalité peu reluisante. D'ailleurs nombreux sont les pays européens pouvant s'identifier à l'Italie décrite dans ce film, entre crise économique, problèmes d'immigration et montée de la violence et de l'extrémisme. Cette unité anti émeute est révélatrice d'un malaise profond et d'une incapacité politique à réagir. Un casting au top, une réalisation réussie et une BO excellente. Une claque.
    yeuce
    yeuce

    30 abonnés 913 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 avril 2014
    Le film montre bien le dureté de la profession de CRS, la violence du quotidien, et montre aussi l'émergence du nationalisme dans une Italie engluée dans l'explosion de migrant sans papier dont le gouvernement ( comme celui de la France ) donne sa priorité en oubliant son propre peuple .
    Le début du soulèvement est en marche...............
    Prad12
    Prad12

    91 abonnés 1 086 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 19 mai 2014
    Une plongée hallucinée et hallucinante dans l'Italie d'aujourd'hui et de ses CRS. Un descente aux enfers dans un basculement de violence. Un coup de poing........Pierfrancesco Favino est superbe, découvert avec Romanzo criminale en 2005, il n'en fini pas de monter depuis. Un grand acteur avec une solide présence. On pourrait résumer ce film en un pour ou contre les CRS, la violence, le racisme, le fascisme, l'intolérance....... les belles âmes seront contre le film bien sûr mais, en même temps elles applaudissent à l'ultra violence d'un Tarantino qui serait acceptable (on se demande bien pourquoi) et en oubliant que les pires polices sont ou étaient celles des pays totalitaires dont elles ont soutenues les régimes lors de la splendeur du communisme......... les belles âmes sont d'une hypocrisie sans nom...... les autres verront dans ce film un réalisme incroyable que seule l'Italie avec son héritage cinématographique pouvait faire, la vision de la déliquescence d'un pays en proie à de multiples injustices. ACAB est le Tropa de Elite européen....... et çà fait du bien car le cinéma français est incapable de nous montrer la réalité de la violence et de la pauvreté en France...........
    beautifulfreak
    beautifulfreak

    109 abonnés 343 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 septembre 2012
    Le film dresse le portrait d'une société gangrénée par le fascisme ordinaire, et d'humains en proie à leurs démons personnels, mais traite aussi de la solidarité d'hommes confrontés à un quotidien brutal et sordide, et contraints d'obéir aveuglément à des ordres venus d'en haut. On peut trouver "A.C.A.B" ambigu dans son propos, un peu à la manière de "Tropa de elite", mais le réalisateur filme frontalement la dure réalité d'une société fracturée, avec l'énergie du désespoir.
    scarface666
    scarface666

    187 abonnés 155 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 novembre 2019
    A.C.A.B, ou All Cops Are Bastards est un des film italien mis a l’honneur dans cette 7e édition du festival internationale du film policier de Liège.
    C’est le premier long métrage de Stefano Sollima, fils du célèbre réalisateur de western spaghetti, Sergio Sollima.
    Il a déjà obtenu le prix Sang Neuf pendant la quatrième édition du Festival International du Film Policier de Beaune.
    Le film nous place au sein d’une unité de police italienne, celle des répression d’émeute : le RSA.
    Par la vision de Cobra, Negro et Mazinga, le spectateur est entrainé au cœur de la violence dans une Rome mis a mal par les « hooligans » du dimanche soir.
    Les événements raconté dans le film sont réel, et nous conduisent jusqu’au émeute de Rome en 2007.
    Leurs propres sécurités mise en danger par les restrictions de la Loi sur les affrontements, ces 3 « bâtards »du RSA n’hésitent pas à réprimer les groupes violents dans l’illégalité la plus totale.

    C’est une des thématiques que le film aborde : le manque de moyen mis en place et même l’inaction de la justice envers la sécurité de ses policier.
    Que faire ?
    On bourre dans le tas et puis temps pis !

    En dehors des scènes d’action, le film se concentre aussi sur les relations familiale des protagoniste, une fois rentré du boulot.
    Les infernales conditions de travail déteignent sur la vie sociale des 3 policiers.
    J’ai aimer ce contraste entre violence et calme.

    Les acteurs italiens sont irréprochable, l’interprétation au top.

    A.C.A.B est rythmée par une bande son quasi entièrement américaine.
    On peut y entendre Seven Nation Army ou encore Where is my Mind accompagné les scenes brutale, donnant plus de style au coté action du film.

    On ne voit pas les deux heures passée, et la fin arrive un peu vite je trouve.

    Pour résumé, A.C.A.B n’est pas vraiment à considérer comme un simple film d’action, pour ma part c’est aussi un drame sociale.
    Le film soulève de vrai question et dénoncent beaucoup.
    Du très bon cinéma, a allez voir de toute urgence.
    trinitron
    trinitron

    22 abonnés 304 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 avril 2014
    Vraiment pas mal ! plusieurs histoires "d'hommes" qui testent leur fraternité et leurs doutes dans un monde compliqué où la violence est omnipresente.. A voir.
    tixou0
    tixou0

    697 abonnés 1 999 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 juillet 2012
    "Celerino, figlio di puttana" : voilà ce que claironne "Cobra" (Pierfrancesco Favino) quand débute ce film coup de poing - tellement l'habitude de ce nom d'oiseau, le pauvre "celerino" (l'équivalent italien d'un "mobile" de CRS), qu'il a l'habitude de s'annoncer ainsi, pour conjurer quelque part le mauvais sort. Outre Cobra, on fait rapidement connaissance avec Mazinga le vétéran (Marco Giallini) et "Negro" (Filippo Nigro). D'autres "celerini", rattachés à la même brigade romaine. Le tableau sera complet avec Carletto (rayé des effectifs depuis une grosse bavure et devenu vigile, mais toujours membre actif de la petite troupe, en « off ») et le "bleu", Adriano. Une mini-légion en fait (comme l’illustre la fresque naïve et grandiloquente réalisée par Cobra dans le hall de la caserne), avec filiation « Rome antique », revue par la tradition fasciste (le « Dux/Duce » est d’ailleurs placardé dans l’appartement de Mazinga). On va suivre au plus près pendant presque 2 heures (qui passent comme un éclair) leur quotidien, professionnel autant que familial, dans l'un et l'autre cas fort peu réjouissant ! C’est leur(s) vie(s), déroulée(s) de leur seul point de vue, qui va faire l’histoire : immersion sans ménagements en « acabie ». La seule arme dont ils disposent pour tenir, entre une hiérarchie qui ne les soutient pas (et les abandonne volontiers au bras de la justice « bourgeoise ») et une hostilité de tous les instants des publics qu'ils ont en charge : la camaraderie (ou mieux encore, une "fraternité" sans réserves - et de tous les dangers). Stefano Sollima (par ailleurs fils de – son père fut l’autre « Sergio » du western spaghetti) était jusque-là surtout connu pour avoir réalisé la version télé du remarquable « Romanzo Criminale », roman (Giancarlo De Cataldo) et film (Michele Placido). Ce premier « long » pour le cinéma est parfait de simplicité dans la mise en scène et d’efficacité dans le propos (3 scénaristes ont en l’espèce adapté le livre du journaliste d’investigation Carlo Bonini, paru en 2009). Adriano a choisi de faire carrière dans la « Celere » parce que la police d’état chargée en appui du maintien de l’ordre est mieux payée (on peut même arrondir ses fins de mois comme videur au noir dans les établissements de nuit, très demandeurs de ces personnels aguerris), comme Negro avant lui (qui avait su ainsi convaincre Miriam rencontrée lors de vacances à Cuba de le suivre en Italie). Mais le traitement correct ne fait pas tout, car la pression est effrayante, les insultes (voire les coups) monnaie courante, et la tâche du genre « basses besognes » : expulsions, manifestations diverses à canaliser, répression surtout du hooliganisme radical des « tifosi » (ce qui explique et justifie le titre anglophone). Le constat est dramatique, qui montre sans ambages la démission des politiques, incapables de juguler les flux migratoires (Europe de l’Est : Roumains, Bulgares, Albanais…, autant que Maghreb et Afrique sub-saharienne), et laissant prospérer les dérives populistes en réaction. De la haine et de la violence comme seuls moyens d’expression. Le drame n’est jamais loin, dont la manifestation tristement ordinaire s’illustre à répétition, jusqu’à un épilogue « ouvert » dans une capitale en quasi-état de siège. « Prix Sang Neuf » totalement justifié au dernier Beaune, « ACAB » impressionne par la maîtrise de sa dramaturgie et l’excellence de sa distribution. Un « polar » vraiment différent !
    max M.
    max M.

    15 abonnés 35 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 30 septembre 2014
    excellent film, criant de réalisme, avec des scènes fortes et émouvantes.
    pietro bucca
    pietro bucca

    66 abonnés 1 228 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 novembre 2012
    Tres bon film.Une plongée aux coeurs des crs italiens.Une unité qui fait corps coute que coute et qui abuse parfois de la violence.Ce film m'a plus car il n y a pas une morale gnan-gnan comme quelquefois il peut y avoir dans se genre de film.C'est une vraie reussite.
    Sid Nitrik
    Sid Nitrik

    58 abonnés 416 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 janvier 2014
    Le point positif préalable de « ACAB » est son sujet. On bouffe chaque année quantité de films sur les flics et cela depuis longtemps mais quid des CRS, bras armé de l'Etat ? Stefano Sollima choisit la voie de la fiction pour pénétrer un univers très particulier dont on ne sait pas grand chose sauf à se goinfrer de reportages idiots et racoleurs pullulant sur nos bonnes vieilles chaînes nationales (et encore c'est plus souvent sur la BAC ou la brigade à vélo de St Trop' et ses plages d'été pleines de marsouins échoués les fesses à l'air...). Le film sort donc un peu du lot. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que le portrait dressé par Sollima n'est pas glorieux. D'un côté les « pandores » italiens sont présentés comme des brutes épaisses, rancunières et limite fascisantes, de l'autre la société italienne est présentée comme un obscur trou à nazillons, pseudo « supporters » déchaînés et roumains mal rasés pratiquant la manche agressive. Mais ce portrait d'un réalisme et d'un pessimisme glaçant de prime abord manque tout de même d'éléments de fond permettant de mettre le sujet au delà de la simple fiction comme a pu le faire un réalisateur comme Matteo Garrone pour « Gomorra ». La violence employée par Sollima est plus physique que psychologique. Un excès de « rentre dedans » qui dessert l'exercice sociologique sous-tendu. Au final on ne sait pas bien ce que veut faire le réalisateur et où il veut nous emmener. Le film se laisse suivre mais se contente d'un divertissement efficace mais intellectuellement paresseux alors que le sujet de base était riche. Pas mal mais sans plus.
    shimizu
    shimizu

    9 abonnés 228 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 19 août 2012
    Le plus gros défaut de ce film est qu'on a du mal à s'attacher aux personnages. Comment ressentir de la sympathie pour un type qui a un poster de Mussolini dans son salon? Et le réalisateur nous le montre comme si c'était un mec bien, enfin, en tout cas, plus une victime qu'un méchant. Ce regard ambigu nous met mal à l'aise. Les personnages sont totalement racistes, et nous dévoilent une réalité où les immigrés ont pris le pouvoir. On finit par se poser la question : ce film, au demeurant assez bien réalisé, est-il un film à tendance fasciste, ou cherche-t-il seulement à montrer de façon neutre la réalité bien sombre dans laquelle se noient ces pauvres gars? J'avoue que je n'arrive pas à répondre clairement à cette question, et c'est en cela, dans sa façon maladroite de montrer ses héros, parfois un poil trop caricaturale, parfois pas assez distante, que le film n'est pas assez réussi. Il reste toutefois intéressant, et parfois prenant.
    traversay1
    traversay1

    3 568 abonnés 4 860 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 22 juillet 2012
    Dans les anciens temps, le cinéma se targuait d'avoir un jugement moral sur ce qu'il montrait. C'en était parfois assez pénible, et plus que risible, avec le recul. A l'inverse, il est désormais de bon ton, dans les films actuels, de se vanter de ne pas dispenser de jugement moral. C'est très pratique, cela donne un discours ambigu et provoque une polémique à peu de frais. Un peu putassier sur les bords mais quoi, que demande le peuple des arènes nourri au pop corn ? Du sang et de l'adrénaline. ACAB montre des CRS (sont-ils vraiment TOUS fascistes à ce point ?) qui se frottent à des supporters bas du front (même question), bastonnent des grévistes et se paient quelques immigrés au passage. Le sens de la nuance, Stefano Sollima ne connait pas. Il est vrai que ce n'est pas dans l'air du temps, forcément vicié, et propice à tous les débordements. Là encore, bien réducteur d'accuser la politique, la finance et tout ce qu'on voudra pour expliquer (excuser ?) les pires exactions. Bref, ACAB ne sent pas la rose, et dans la lumière blafarde de ses images, ne propose qu'une bonne dose de provocation radicalement naïve pour un film aussi assommant et abrutissant qu'un coup de matraque dans la gueule.
    tomPSGcinema
    tomPSGcinema

    750 abonnés 3 323 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 février 2014
    Pour son premier long-métrage, Stefano Sollima (qui est le fils du célèbre Sergio) nous offre un film policier assez brutal et contenant des séquences assez dures. L'histoire se déroule en Italie et l'on y suit le quotidien de trois policiers qui doivent faire face à la violence urbaine à laquelle ils sont malheureusement toujours confrontés. La mise en scène est énergique, les acteurs imposent un certain charisme et l'ensemble s'avère donc assez prenant. Une belle surprise à découvrir !
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