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Zoé B.
461 abonnés
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3,0
Publiée le 20 mars 2014
Cinéaste inclassable, aussi à l’aise dans le documentaire ("La mort suspendue", "Marley"), que dans la fiction ("Le dernier roi d’Ecosse"), Kevin Macdonald s’est lancé cette fois dans l’adaptation d’un succès de la littérature jeunesse : "How I live now", sorti en 2004, curieux roman d’anticipation qui racontait sur fond de 3ème guerre mondiale l’éclosion de l’amour chez une adolescente revêche. Le résultat est assez déroutant (aussi déroutant que ce pitch, j’imagine), et on a un peu de mal à savoir à quel public il s’adresse : Les ados – son lectorat initial – mais seront-ils touchés par cette bluette en terrain hostile, plus simple, plus contemplative que toutes les productions ultravitaminées qui sont fabriquées aujourd’hui à leur intention ? Ou un public adulte, celui des "Fils de l’Homme" par exemple, auquel le film fait souvent penser, mais pourra-t-il passer outre la naïveté assez confondante de la romance ? Le style de Macdonald fait néanmoins merveille, dessinant en quelques plans ce futur très proche, notre monde en fait - nos maisons, nos voitures… - marqué seulement par l’ultraprésence militaire (hommes en armes, survols aériens…). Le récit s’organise dès lors en 2 parties égales : L’utopie d’abord, où comment le personnage principal, insupportable tête à claques, va peu à peu se décoincer et se laisser gagner par l’éden compagnard de ses cousins, gamins livrés à eux-mêmes, robinsons oubliés dans une nature paradisiaque. La dystopie ensuite, avec l’irruption de la guerre, le déchainement d’une violence à laquelle on ne comprendra rien (qui est qui ? qui fait quoi ? tout ça reste à dessein opaque et absurde), et la fuite insensée de l’héroïne décidée à traverser le pays, à retouver sa famille, la maison-refuge, et tenir la promesse donnée au garçon qu’elle aime. Si le film est ce portrait d’une adolescente qui grandit, qui va devenir femme, on se dit que les moyens mis en œuvre pour en arriver là sont assez disproportionnés : une guerre mondiale pour que se révèle une personne, pour qu’elle devienne moins chiante, c’est quand même cher payé. S’il ne m’a donc pas convaincue, "How I live now" m’a pourtant captivée de bout en bout, grâce à la réalisation inspirée de Kevin Macdonald, tour à tour nerveuse et onirique, à son travail sur les cadres, la couleur, la bande son… Et bien-sûr, grâce à l’époustouflante photogénie de Saoirse Ronan.
Le récit d'une ado perdu et amoureuse, tentant de fuir une troisième guerre mondiale au cœur de la campagne irlandaise. Là où le film de Kevin MacDonald ("Le dernier roi d'Ecosse") se démarque, c'est qu'il aborde cette guerre non du point de vue des champs de bataille mais de ceux qui en subissent les conséquences. Si on ignore jusqu'au bout les tenants et les aboutissants de ce conflit sans ennemi identifié, son impact ne laisse jamais insensible. Un bel ovni qui donne du relief au paysage cinématographique actuel assez plat.
C'est vrai que des univers post-apocalyptiques où les ados sont mis en avant, on en a déjà vu quelques-uns. A ce titre, « How I Live Now » s'en tire convenablement, sans pour autant marquer les esprits. Kevin Macdonald fait le boulot, sans pour autant signer sa réalisation la plus aboutie, ni la plus personnelle. Non, si en définitive on suit le résultat avec un minimum d'intérêt et d'empathie pour les différents personnages, c'est par la présence de Saoirse Ronan dans le rôle principal. C'est simple : cette actrice est épatante, capable d'être détestable pendant vingt minutes et donnant envie de la prendre dans nos bras dix secondes plus tard, le tout en portant un scénario honnête mais sans densité sur ses fines épaules. Elle est LA raison de suivre ce divertissement offrant quelques situations intéressantes et une poignée de moments forts, mais que l'on aurait probablement très vite oublié si la jeune irlandaise n'avait pas apporté sa délicieuse contribution au générique.
Une fois n'est pas coutume, c'est son affiche qui m'a décidé à aller voir How I live now. Elle m'a immédiatement intrigué, et charmé.
Le deuxième point fort du film, au moins de mon point de vue, est la présence de Saoirse Ronan, 19 ans, et déjà tout d'une grande.
Le prétexte du film est assez simple, bien que finalement original : dans un futur indéterminé qui voit la troisième guerre mondiale éclater en Angleterre, une jeune fille tombe amoureuse puis doit s'enfuir en plein chaos pour tenter de retrouver son tout nouvel amour.
La réalisation du britannique Kevin Macdonald (Le dernier roi d'Ecosse) est beaucoup plus originale que ce que je pouvais imaginer : vive, nerveuse, rendant très bien les différentes ambiances du film (quiétude pastorale, violence sourde de la guerre, éclairs oniriques). La bande-son est également excellente.
Tout l'intérêt du film réside d'ailleurs dans ces contrastes brutaux que le scénario agence assez intelligemment : spleen ado urbain US / accueil rural en Angleterre, découverte de l'amour et ... la suite ici :
On n'attendait vraiment pas le réalisateur du Dernier roi d'Ecosse dans cette adaptation d'un livre pour la jeunesse. Une romance élégiaque sur fond de guerre nucléaire dont on ne saura presque rien des tenants et aboutissants. Etrange projet que celui de How i live now pour Kevin MacDonald ou comment insuffler une bonne dose de poésie dans le chaos. Le film n'est pas exempt de maladresses et exhale une sorte de naïveté juvénile qui fait en grande partie son charme. Ce n'était pas si facile de faire cohabiter moments d'insouciance amoureuse, tourments d'adolescence, scènes de guerre sanglantes et hymne à la nature, source de régénération et de menaces mortelles, tout à la fois. Déjà vue dans Lovely Bones, Hanna, Byzantium et The Grand Budapest Hotel, entre autres, Saoirse Ronan est remarquable dans le rôle principal. Certains la comparent à une Meryl Streep jeune. Une référence un peu écrasante mais pas totalement fausse.
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2,5
Publiée le 7 octobre 2016
Adaptation honorable d'un roman de Meg Rosoff, paru en 2004! L'histoire est celle d'une ado qui passe ses vacances dans la campagne anglaise lorsque survient un troisième conflit mondial! Avec "How I Live Now", l'ècossais Kevin Macdonald combine le teen-movie et le conflit post-apocalyptique avec brio! Le mèlange peut surprendre mais tient bien la route grâce à sa mise en scène habile et à son rèalisme au point qu'on se dit que cette histoire, totalement imaginaire, peut vraiment avoir lieu! Aucune scène guerrière, aucune grosse scène d'action, juste un film sur l'effet que peut avoir un nouveau conflit mondial qui peut surgir à n'importe quel moment! En adolescente new-yorkaise mal dans sa peau, Saoirse Ronan se rèvèle (une fois de plus) comme une excellente actrice! Son personnage, qui rèpète sans arrêt des phrases dans sa tête pour se forcer à faire des choses, va vivre une transformation! Une transformation par le biais de l'amour! Un peu lent à dèmarrer, le film n'en est pas moins intèressant à l'arrivèe lorgnant dans ses meilleurs moments entre "Hope & Glory" et "Children of Men"...
Armée de belles intentions, ce teen-movie livre une vision intéressante et décalée d’une guerre nucléaire au cœur de l’Europe, du point de vue de la jeunesse innocente et bafouée. Alors que son personnage d’adolescente rebelle irritante devient femme, les yeux bleus azur de Saoirse Ronan pourfendent le gris des paysages couverts de cendres, mais l’ensemble demeure trop simpliste et naïf, en plus d’être clairsemé d’incohérences. Le graphisme de l’affiche du film est un atout sublime à cette romance peu crédible.
Après avoir visionné deux navets parmi les sorties de la semaine, j'ai apprécié ce matin ce film, un peu apocalyptique, cette ado américaine avec ses tocs du passé dans la tête qui l'empêchent d'évoluer et de profiter de son adolescence qu'elle va découvrir grâce à ses cousins anglais, très indépendants, débrouillards et qui vont lui faire connaître les joies et les peines relatives à son âge. Quand une guerre terrible éclate, elle va non seulement devoir s'assumer, découvrir des horreurs mais aussi protéger et essayer de retrouver sa famille dispersée. Des scènes d'une extrême violence avec quand même un espoir qui ne faillit pas. J'avoue que d'habitude je quitte mon fauteuil dès la lumière de la salle remise, là je suis restée un moment scotchée dans mon fauteuil. En ce qui me concerne c'est le meilleur de la semaine. (Cela dit j'ai évité "fiston" qui à mon humble avis aurait été le 3e navet de la semaine).
Je suis en général assez fan de Saoirse Ronan, mais là, je serai clair : c'est non. Mais c'est quoi ce film sans queue ni tête ? Déçu je suis, tellement c'est à la fois mièvre, bizarre et glauque. Certainement faut-il y voir une parabole du genre de "La peste", mais c'est quand même bien moche. Plus jamais ça, s'il te plaît, Saoirse.
Un film qui a le mérite de marquer car pour le coup ça sort de l'ordinaire. J'ai tout de suite été capté par cette histoire romantique sur fond de conflit apocalyptique. Pendant tout le film (et c'est la première fois que je pense à ça pour un film) je me suis dit que ce film aurait pu faire une super série. Car j'ai trouvé que le film était rythmé comme une série et surtout que l'histoire a un potentiel pour être beaucoup plus développée. Le film n'est pas court mais j'ai pourtant trouvé que beaucoup trop de détails étaient éludés et que de nombreuses questions que l'on peut se poser pourraient avoir des réponses. Ainsi, j'ai trouvé que ça se terminait un peu vite. Je reste un peu sur ma faim alors j'ai trouvé l'ensemble de très bonne qualité.
Film d’initiation autant qu’histoire d’amour ou survival dans un monde en guerre, How I Live Now est un long métrage assez déroutant et qui marque surtout par son ambiance assez anxiogène. Saiorse Ronan s’affirme mais pas suffisamment pour emmener ce film vers des sommets que l’on n’atteint qu’à de trop rares moments.
Comme l'a dit à mon avis, justement, un internaute, c'est assez un film pour ados, un petit côté romance et guerre filmé comme les séries américaines actuelles (walking dead, true detective) et qui se rapproche donc de ses séries dans la forme et même le fond, Le film aurait même pu être découpé en deux parties, la paix, partie où il ne se passe à vrai dire pas grand chose, et qui est un peu anodine (pas loin de 50 minutes) où le film décrit des ados (à la ferme, au bord de la rivière....) et cherche son souffle, et une deuxième partie qui est le réel intérêt du film (la guerre et le retour de l'héroïne) où le scénario s'anime et propose des épisodes vivants ou cruels de la guerre.... La fin procure une émotion certes, mais plus convaincante pour un public jeune (entre 15 et 25 ans) que pour d'autres spectateurs..... Le tout est un mélange de poésie amère et de sensibilité, avec une fin où le réalisateur laisse des messages univoques sur la vie, le passage à l'âge adulte, dont un à prendre avec des pincettes à mon avis (la guerre nous apprend la vérité, donne un sens à notre vie), c'est pour moi un message ambigu, dont je me serais bien passé, un amalgame facile entre douleur et guerre...... A vous de voir.....
Un film qui laisse perplexe car assez inégal. L'histoire d'une jeune ado en colère et mal dans sa peau, aux yeux charbonneux et souffrant d'anorexie, envoyée dans la campagne anglaise pour y passer l'été. Tandis qu'elle commence à s'accoutumer à son nouvel environnement et que sa carapace se fragilise, la troisième guerre mondiale éclate. La première partie du film, assez lente, montre ainsi la situation classique de l'ado rebelle qui rejette les autres, avant de s'adoucir et de tomber amoureuse. spoiler: De son cousin. Tout va bien. . La seconde partie est plus intéressante, on y voit l'horreur de cette guerre sans en montrer les batailles. Qui, quoi, pourquoi? Ces questions sont laissées sans réponse, frustrant le spectateur qui est amené à suivre les conséquences de cette guerre sans en connaitre le moindre détail. En conclusion, un film assez original et intrigant, mais qui souffre de lenteurs et de lacunes regrettables.
Film sur la fin du monde. Avec Saoirse Ronan. Ca me faisait deux bonnes raisons de craindre ce film. Parce que oui, bon, la fin du monde au cinéma ça commence à être pas mal traité depuis quelques années. Et Saoirse Ronan, j'aime pas. Et puis j'ai été agréablement surpris. Parce que je pensais que bien sûr la méchante adolescente blonde trop "rebelz" deviendrait trop gentille au contact de sa famille et tout. Et en fait pas tant que ça. Par contre y a un truc super bizarre. Et qui est assez osé (mais osé dans le style dérangeant), c'est que la fille est amoureuse de son cousin. Alors bon, certes, ça choque pas chez les Boutin, mais quand même. Après le film est vraiment pas inintéressant, y a des scènes réussies. On ne sait rien sur ce qu'il se passe vraiment, et j'ai bien aimé ça ! Un film plutôt pas mal.