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Sylvain P
335 abonnés
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3,5
Publiée le 12 mars 2014
Film pour adolescent, indéniablement, tant dans les sujets traités, que la réalisation faussement arty et la bluette qui assaisonne le tout, How I live now est néanmoins de bonne facture. Il y a bien sur beaucoup de scènes édulcorées, mais Kevin Macdonald ose quelques scènes dérangeantes. On ne saura jamais vraiment ce qui se passe outre-Manche, comme si le spectateur était lui aussi plongé dans la tourmente de la guerre.
Grincheuse et méprisante, Daisy est envoyée pour l’été dans sa famille maternelle en pleine campagne anglaise. La troisième guerre mondiale gronde à quelques kilomètres de là mais l’ado new-yorkaise s’intègre et se rapproche de ses cousins, au point de tomber amoureuse de l’un d’entre eux. Leur quotidien est digne de la plus géniale des colonies de vacances, une vie faite uniquement de jeux et de plaisirs mais les horreurs commises par l’ennemi finissent par les rattraper. Parmi les interprètes de ces jeunes confrontés au pire, l’irlandaise Saoirse Ronan. Cette dernière porte le film sur ses épaules dans le rôle de Daisy, jeune fille névrosée et perdue mais à la peau dure, qui n’a pas d’autre choix que de grandir pour survivre et retrouver Edmond, son grand amour. L’héroïne de Reviens-moi, Les Âmes vagabondes et The Grand Budapest Hotel n’a pas encore rencontré le succès qu’elle mérite mais est sans aucun doute l’une des jeunes actrices les plus prometteuses d’Hollywood. À l’instar de George MacKay (For Those in Peril), fascinant dans la peau d’un mystérieux ado qui murmure à l’oreille des animaux. On est également charmé par la photographie mélancolique du film, sa mise en scène contemplative, et les magnifiques paysages du Pays de Galles qui nous changent d’une 3D devenue aujourd’hui quasiment systématique. Avec How I Live Now, Kevin Macdonald (Le dernier roi d’Écosse) s’inspire plus qu’il n’adapte le livre de Meg Rosoff. S’il conserve les moments les plus forts du roman, il n’hésite pas à s’en détourner pour...
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pas mal, sans plus. je me suis un peu ennuyé, d'où ma surprise que ce ne soit pas plus palpitant; le sujet s'y prêtait, pourtant. mais on. j'avais l'impression de voir un film des 70's, dans le traitement et même le scenario. la seule chose qui indique que l'action se déroule de nos jours, c'est le téléphone portable de l'héroïne Daisy. les acteurs se débrouillent bien malgré tout, surtout la gamine rousse. et George Mackay, vu récemment dans "For Those in Peril" confirme son talent. c'est toujours ça d'pris!
J'attendais ce film avec une grande impatience, la bande annonce (trompeuse une fois de plus) annonçait quelque chose de bon et de rechercher, mais au final il n'en est rien. Le réalisateur tente de nous raconter une belle histoire dont il perds le contrôle après seulement un quart d'heure. Étant fan de Saoirse Ronan, je me demande comment elle a pu jouer dans ce film qui manque tellement de profondeur. L'histoire avait de quoi plaire pourtant. Une guerre presque post-apocalyptique, un univers en transition, l'humain doit survire et s'adapter. Tout des ingrédients selon moi qui aurait pu en faire un grand film réfléchi qui nous sensibiliserait. Hélas c'est un échec lamentable au niveau narratif, il y avait mieux à faire selon moi. Là où le réalisateur perd pied c'est quand le groupe d'ados se retrouve séparer en deux. J'aurais imaginer deux chemin de vie qui se rejoigne à l'épilogue final du film. Hors réalisateur décide juste de suivre les filles plutôt que les garçon. Pourquoi ? Le manque d'envergure sans doute où un budget insuffisant pour raconter deux histoires, allez savoir... En est-il que le groupe sur lequel il centralise son film n'est pas convainquant dans leur fuite. Trop évidant, trop facile. J'ai trouver que ce film manquait cruellement d'âme, une grande déception.
Vraiment injustement descendu par la presse, How I Live est une petite bombe (si j'ose dire) naviguant entre romance, drame, action sans jamais se perdre. Le spectateur est littéralement embarqué, un bonheur.
Après un court aparté par le domaine dans lequel il a fait ses premiers pas, à savoir le documentaire avec une excellente biographie de Bob Marley, Kevin Macdonald en revient à la fiction en proposant de nous faire suivre la survie d’une jeune fille américaine, déjà psychologiquement assez tourmentée mais en plus en terre inconnue chez sa lointaine famille britannique, alors que démarre une troisième guerre mondiale particulièrement explosive. Le film se doit donc de commencer par la mise en contact entre cette adolescente réservée et à priori antipathique (qu’interprète une Saoirse Ronan qui, depuis qu’elle a été découverte de Peter Jackson, est en train de devenir incontournable) et ses cousins vivant dans un milieu rural qui lui semble hostile, une introduction dans laquelle la caractérisation des personnages n’arrive pas à s’éloigner des clichés propres aux teen-movies, d’autant que la part émotionnelle du scénario va naitre d’un début de bluette, filmée avec la plus grande naïveté, entre elle et son cousin. Mais dès lors que cette bucolique histoire de famille est rattrapée par le drame de la guerre, avec une scène d’explosion nucléaire hors champ terriblement évocatrice, le ton va devenir de plus en plus violent, allant presque jusqu’à se rapprocher de ce qu’aurait pu être Requiem pour un massacre dans l’Angleterre post-apocalyptique des Fils de l’Homme. Outre cette scission choquante de tonalité, l’atout du scénario est d’avoir la subtilité de faire totalement fi des enjeux géopolitiques de cette bataille destructrice, ne s’embarrassant pas de pointer du doigt l’ennemi potentiel de la civilisation moderne et de la paix. Sur la forme, le long-métrage est véritablement une splendeur grâce à sa bande originale dynamique mais surtout au travail fait sur la colorimétrie et les lumières qui donne aux images une beauté visuelle qui ne fait qu’amplifier les nuances contenues dans cette adaptation d’un livre initialement destiné à un jeune public.
Depuis sa découverte dans Lovely Bones de Peter Jackson, on peut dire que la jeune Saoirse Ronan a plutôt bien mené sa barque du haut de ses 19 ans. Des choix de carrière judicieux et porteurs sans égarement, à l'exception peut être des Âmes Vagabondes, qui la conduisent à nouveau en tête d'affiche dans How I Live Now (C'est Ma Vie Maintenant) peu de temps après sa participation à The Grand Budapest Hotel.
Adaptation d'un roman pour ados signé Meg Rossof, How I Live Now suit une jeune adolescente américaine de 16 ans qui a troqué son vrai prénom Elizabeth pour celui de Daisy. Envoyé de force chez ses cousins anglais perdus dans la campagne, la jeune fille à l'esprit rebelle va d'abord avoir du mal à s'adapter à cette famille et à ce lieu qu'elle ne connait pas. En finissant par accepter ses sentiments pour son cousin le plus âgé, elle fini par profiter enfin de ce cadre idyllique. C'est là que la guerre qui paraissait encore loin vient bousculer leur quotidien en se transformant en Troisième Guerre Mondiale. Séparée de son amoureux, Daisy va tout faire pour réussir à retourner chez eux.
Alternant entre documentaires et fictions, le réalisateur Kevin MacDonald a qui l'on doit entre autres l'excellent Le Dernier Roi D'Ecosse, revient à la fiction après avoir signé il y a deux ans un documentaire sur Bob Marley. Il se frotte pour la première fois à la science fiction mais dans une version très contemporaine, une oeuvre d'anticipation sur ce qui pourrait très bien se passer un jour. Nous ne sommes en effet jamais totalement à l'abris qu'une Troisième Guerre Mondiale ne se déclenche un jour ou l'autre.
How I Live Now est un film sur la fin de l'innocence. Comment des jeunes qui ne se souciait peu de ce que le monde était sur le point de subir, vont se trouver plonger au cœur même de l'horreur après que Londres ait été détruite par une bombe atomique. Un survival qui va propulser sur la route Daisy (Saoirse Ronan) et sa petite cousine. Un film qui rappelle un peu La Route, l'adaptation du roman de Cormac McCarthy, même si le monde de How I Live Now est moins désolé que celui que traversait Viggo Mortensen.
On est porté tout le long du film par les magnifiques images de la campagne anglaise. Un cadre sublime qui donne envie d'aller passer ses vacances là bas. La trame du film ressemble en quelque sortes à celle du Dernier Roi D'Ecosse car dans les deux films une situation qui semblait idyllique tourne au cauchemar. How I Live Now est quand même le plus aseptisé de tous les survival sortis ces dernières années aux cinémas. Probablement parce qu'il vise avant tout un public adolescent.
L'histoire ne développera jamais vraiment ce qu'il se passe durant la guerre. A aucun moment on nous donnera des informations sur qui a balancé cette bombe atomique sur Londres et les quelques ennemis que l'on peut voir dans le film ne semble pas porter d'uniformes particuliers. On a presque l'impression que c'est une guerre civile. Bien pratique pour vendre le long métrage dans le monde entier sans créer de polémiques mais un peu regrettable même si ce n'est en fait pas vraiment le sujet du long métrage. Si How I Live Now met des adolescents face à l'horreur de la guerre, nous ne sommes pas non plus dans un film d'action. Ceux qui pensaient voir une nouvelle version de l'Aube Rouge peuvent passer leur chemin.
En dehors de Saoirse Ronan, l'ensemble des jeunes acteurs n'est pas vraiment connus. Une volonté du réalisateur afin que l'on s'identifie plus aux personnages. On retrouve tout de fois Tom Holland, le jeune héros du film The Impossible qui remuait ciel et terre pour retrouver ses parents après le Tsunami qui avait ravagé les côtes thaïlandaises. Les autres ne sont apparus que dans d'obscurs second rôles ou séries anglaises qui n'ont pas franchement marqués les esprits. Peut être que ce film leur permettra de percer car ils le méritent vraiment.
How I Live Now est sans aucun doute la meilleure adaptation d'un livre pour ados parmi toutes les nombreuses tentatives pour trouver un digne successeur à la saga Harry Potter. Un très beau film dans son image et son histoire qu'on aurait aimé voir durer un peu plus longtemps pour nous montrer un peu plus la guerre et surtout nous expliquer ses raisons.
Vu le caractère détestable de cette adolescente de seize ans, j'ai cru que je n'allais pas tenir jusqu'au bout. Elle a sans doute ses raisons d'être en colère. Ce n'est pas une excuse pour la faire partager à ses cousins qui ne lui ont rien demandé et qui font même l'effort de l'accueillir chez eux. Ce qui m'a marqué, c'est que les adultes sont curieusement absents. Morts ou trop accaparés par leur travail pour s'occuper de leurs enfants qui sont livrés à eux-mêmes pour la nourriture ou les loisirs. Dingue. Si tu ne veux pas t'occuper de tes enfants ou si tu n'en as pas le temps, n'en fais pas. Bref, il y a clairement un parfum de fin du monde avant l'heure. Quand tu ne te préoccupes pas de ce qui représente l'avenir, c'est qu'il y a un problème. Et je ne suis pas démenti. La guerre couve. Montée des extrémistes comme dans les années 30. Des militaires se comportant comme de véritables brutes. Et des attentats terroristes à l'arme nucléaire. Ce n'est pas très reluisant comme vision du monde et il faut espérer que Macdonald soit plus doué comme réalisateur que comme voyant. Heureusement, il y a l'amour de cette adolescente pour un de ses cousins qu'elle ne cessera de chercher dans cet univers sale, violent, sans électricité, eau, nourriture ou informations. Un retour aux années 30/40 comme je le disais. Un brin d'optimisme et de douceur agissant comme un baume. J'espère que la petite Piper en profitera.
Adapté du roman de Meg Rosoff du même nom How I Live Now commence comme bon nombre d'adaptation du même genre avec une histoire d'amour assez classique et pas forcement passionnante mais une fois la guerre déclarée tout ceci passe au second plan même si l'amour reste quand même le moteur de la jeune fille pour continuer de survivre et Kevin Macdonald arrive à créer une vraie tension et un sentiment d'insécurité en montrant toute la barbarie dont est capable l'être humain durant cette 3e guerre mondiale dont on ne sait rien. Bien que pas entièrement convaincu par ce film j'ai bien aimé la deuxième partie ce qui explique ma note.
En dehors du fait que les enfants jouent bien, je n'ai pas trouvé le film génial. Il manque singulièrement d'intérêt. La romance est classique et le déroulé du film ennuyeux, parfois suivi d'une volonté de choquer. Un message pour retourner vivre avec la nature, en province ? Les adultes semblent tous être les méchants alors que les enfants seraient les gentils, en proie à leur propre innocence. Moyen.
Adapté d’un livre pour adolescents/jeunes adultes étonnamment plutôt sombre et très loin des romances à l’eau de rose (bien que l’amour n’y soit pas absent) et du fantastique avec vampires et loups-garous (même si un soupçon de magie y apparaît), le film restitue bien l’ambiance et le gros de l’histoire. Mais film grand public oblige quelques modifications politiquement correctes y ont été apportées dont la principale concerne la liaison amoureuse de l’héroïne (15 ans) qui dans le livre a une relation amoureuse avec un garçon plus jeune qu’elle, qui dans le film devient évidemment plus âgé, histoire de ne pas choquer ou en tout cas de ne pas sortir de schémas traditionnels. Sinon la trame un peu eschatologique du livre est bien respectée, même si le livre permet une progression plus compréhensible et plus cohérente des événements qui dans le film sont plus flous. Le film se laisse dont regarder sans ennui mais, si ce n’est l'excellente prestation des jeunes acteurs, n’est pas non plus un film très passionnant et le côté un peu déstabilisant des événements (invasion de la Grande-Bretagne) manque de force dans cette adaptation pas ratée, mais pas non plus tout à fait réussie. Il lui manque le côté hors du temps de la vie de ces enfants, ainsi que le côté un peu noir de l’ambiance générale. Un film très moyen, mais qui a le mérite d’offrir aux ados une histoire moins gnangnan et magico-romantique que les productions qui leur sont généralement destinées. Une fois encore préférez cependant le livre.
La musique m'a transporté d'emblée. Et que dire de l'interprétation de Saoirse Ronan? Remarquable. Avec un tel sujet et un traitement qui ne s'attardent pas sur des détails scénaristiques, le film se laisse manger par la romance de l'adolescente ici magnifiée par la mise en scène sortant des sentiers battus. Le film peut sembler bizarre mais j'ai trouvé une cohérence dans tout ce qu'il raconte, et surtout la manière. Le syndrôme de twilight est évité facilement avec de bonnes idées scéniques et une progression aussi mystérieuse qu'entraînante. Cruel pour les personnages, cette histoire est quasiment tragique, mais au final le souffle existe. Quelle passion dans cette aventure dramatiquement belle!
Un bon petit film sur la vie d'une adolescente qui bascule avec le déclenchement d'une nouvelle guerre mondiale. J'ai trouvé l'actrice principale excellente ainsi que tous les autres jeunes acteurs qui jouent dans cette fiction, beaucoup de crédibilité dans leur façon de jouer. Le réalisateur a su faire ressortir l'insouciance de ces jeunes avec leur jeu dans la forêt, baignade dans la rivière et communion avec la nature et les animaux et le contraste avec cet évènement grave qui va bouleverser leur vie. Le scénario est bien ficelé, l'histoire se suit agréablement, des prises de vue intéressantes et une mise en scène qui tient la route. Une bonne surprise....