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tilo83
23 abonnés
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1,5
Publiée le 20 août 2014
Désolé, mais je n'ai trouvé aucun intérêt à ce film. 2h à attendre en se disant que s'il est si bien noté, c'est la suite va forcement être fantastique, mais finalement non, c'est bien une arnaque, il ne se passe rien, les aurochs ne sont au final que des figurants dans cette bouse qui n'aurait jamais du sortir de son bayou...
Jamais rentré dans cette fable écolo-Rémy-sans-famille-dans-le-bayou, brouillonne, bancale, aux personnages caricaturaux, qui m'est apparue très rapidement sans intérêt. Je concède: j'ai stoppé bien avant la fin. Mais ma conjointe m'a certifié que je n'avais pas manqué grand chose. Inintéressant je suppose si l'on n'est pas subjugué d'emblée par la gamine (et accessoirement les cochons géants avec des cornes qui sortent des icebergs quand ils fondent), vu qu'en dehors de ça... Enfin, c'est juste mon avis!
Je m'attendais à être séduit et ému par ce film tant les médias et les critiques en avaient vanté la qualité ... Encore une déception à la "Oncle Boonemee" où je me suis trouvé devant un pseudo madmax gentillé Louisianesque qui m'a plus ennuyé qu'autre chose. Vous voyez de la poésie dans ce film?? Une mini séquence feu d'artifice, des aurochs à tête de cochon en vilain plagiat de l'esprit miyasaki et une gamine rebelle et ça y est tout le monde verse la larmichette... Les critiques presse restent des critiques subjectives tout comme la mienne donc si vous êtes curieux comme moi vous prendrez le temps (ou perdrez le temps...) de regarder ce film.
Euuuh... En gros il y a la gamine qui est très mignonne et cet univers du bayou a quelque-chose d'assez fantastique et surnaturel. Ouais... Mais bon... Cinq minutes quoi... Parce que ce film, moi ce que je lui reproche, c'est qu'il est looooooooooong. En toute honnêteté, le discours social du "oh ces pauvres gens", ça ne me parle pas du tout. Moi je cherche l'aventure humaine. Or, je la trouve assez pauvre. Le personnage du père est très basique et les rencontres sont très espacées les unes par rapport aux autres. Désolé, mais moi ce film m'a totalement endormi. Un somnifère...
Le point de vue d'un new-yorkais pseudo-intello, encensé bien évidemment par la critique, sur le Bayou, où tout est forcément totalement sale, totalement brutal et totalement violent, aucune nuance mais par contre beaucoup de condescendance dans le regard puisque forcément en conséquence tous les habitants du Bayou sont tous de gros beaufs alcooliques, et qui n'a même pas le mérite d'avoir son style à soi puisqu'il a tout pompé à Terrence Malick, et malheureusement pas le Terrence Malick brillant des "Moissons du ciel" ou de "La Ligne rouge" mais celui agaçant de "The Tree of Life" avec ses caméras constamment et inutilement en mouvement. A cela peut s'ajouter un vague discours de fond écologiste bien moralisateur et une trame narrative quasi-inexistante tout comme le sont les personnages. Quant au jeu de Quvenzhané Wallis, il est bon mais je ne l'ai pas trouvé particulièrement transcendant...enfin pas de quoi en faire la plus jeune nominée aux Oscars. Bref prétentieux, condescendant, sans le moindre style original, aucune émotion évidemment ; tout ce qui faut pour un film ennuyeux...
Comment peut-on raconter les différences sociales entre riches et pauvres, la relation complexe entre un père et sa fille, et enfin l'arrivée mystérieuse d'aurochs venant à la rencontre des hommes, le tout en 1 heure 30. Et bien, on ne peut pas, tout simplement. Prétentieux, mal réalisé, avec cette caméra énervante qui bouge incessamment, et surtout d'une abstraction frustrante car ininterprétable, ce film est de très mauvaise qualité. On sauvera bien les acteurs, tous convaincants, qui surnagent dans ce chaos. Mais l'ensemble est très vite lassant, à cause d'un dispositif très répétitif, avec sa musique assommante et son scénario qui n'évolue pas. Un monument d'ennui qui tente pourtant de nous distraire avec ses quelques envolées lyriques, mais celles-ci sont terriblement appuyées, et dépourvues de grâce.
Petit coup de gueule contre ce film récompensé en mai dernier par la Caméra d'Or 2012 au festival de Cannes et qui, dès lors, a été porté aux nues par l'ensemble de la critique professionnelle. Ce film apocalyptique est en effet présenté comme une fable naturaliste, symbole de la résistance des opprimés face au monde moderne et leur volonté de conserver un mode de vie proche de la nature et des émotions les plus primitives afin - je suppose - de dénoncer cette société qui corrompt l'homme et l'éloigne de son "état de nature". Eh bien, détrompez-vous, ne vous fiez pas à cette affiche enchanteresse ainsi qu'à toutes ces critiques dithyrambiques car si vous cherchez toute forme de lyrisme dans ce film, vous risquerez d'être forcément déçu. L'univers dans lequel Hushpuppy évolue est brutal, sauvage et solitaire. Même si le réalisateur ne cherche pas à cacher le caractère rude et cru de ce bassin, de ces bayous de Louisiane et de tous les êtres qui y vivent (l'esprit même du film et de ses personnages restant finalement fidèle à son titre) , cette nature farouchement défendue n'est à aucun moment magnifiée, se résumant à un vivier grouillant. Malgré l'hostilité même que représente cet environnement avec la montée des eaux, les derniers habitants de ce bassin semblent faire preuve de solidarité dans leur aliénation en refusant de quitter un lieu qui semble en pleine putréfaction, renforçant ainsi le côté a priori amoral du monde vivant. En ce qui concerne les rapports qu'entretiennent Hushpuppy et son père, bien que non dénoués d'amour, ceux-ci se rapprochent davantage de rapports géniteur/progéniture, mettant en exergue leur animalité. En effet, Wink, le père, gravement malade, cultive une certaine distance et brusquerie vis-à-vis de sa fille afin que celle-ci apprenne à ne dépendre que d'elle-même une fois que celui-ci aura disparu. La situation cataclysmique et la frénésie collective de cette poignée d'hommes, de femmes et d'enfants rendent l'atmosphère de ce film pesante, glauque et inconfortable, prenant le spectateur en otage et ne lui laissant pas de véritable piste de réflexion. De même, bien que le film mette en vedette un enfant n'indique pas pour autant que celui-ci est visible par tous, je pense que Les Bêtes du Sud Sauvage est fortement déconseillé aux plus jeunes tant les images et les propos du film sont crus voire sans concession. Au final, ce film est davantage empreint d'un mysticisme lugubre que de quelque forme de lyrisme que ce soit.
La presse a fait son boulot en défendant ce tout petit premier film, car il est difficilement voyat dans cette océan marketing. C'est donc avec une grande envie que j'ai regardé et j'ai hélàs vite déchanté. Le réalisateur a certes du talent, le début est intéressant, il pose une mythologie et on attend de voir la suite. Mais hélàs on se fait vite chier par la suite. Entre les dialogues très naif en voix off raconté par la petite fille, la caricature des pauvres sauvages, ce n'est pas l'ouragan Katrina qui nous fera couler la petite larme. Et les acteurs ( non professionnels ) ne sont pas formidables. La petite fille au nom imprononçable non plus elle joue comme on lui demande, comme le ferait une enfant de 6 ans. Chiant, caricaturale, sans émotion mais avec un potentiel pour son réalisateur.
Ces bêtes sauvages est un film de durée plutôt courte mais qu'il est lent et ennuyeux. Les qualités plastiques du film sont indéniables et clairement le film est visuellement somptueux. Il n'est pas dénué de poésie et il y a quelques plans atteints par la grâce qui font penser à la nuit du chasseur. De plus la jeune actrice principale est sublime mais ça ne fait pas un film. Surtout que l'émotion ne nait jamais. Les choix de mise en scène sont discutables, la caméra bouge notamment beaucoup sans que cela apporte quoique ce soit au film car on n'est pas dans Jason Bourne. De plus l'omniprésence de la voix off finit par devenir franchement insupportable et ne peut cacher le manque de fil directeur de l'histoire. C'est la que le bat blesse, le scénario est véritablement inexistant. Par ailleurs le film est des plus sombres et glauques. Autant le savoir avant d'y aller.
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1,0
Publiée le 18 octobre 2021
Chaque année ou presque il y a un candidat à l'Oscar du meilleur film qui est acclamé par la critique et qui me laisse perplexe parce que je semble être complètement déconnecté de ces experts. L'histoire de ce film n'a jamais eu aucun sens. Elle implique un jeune enfant presque sauvage qui vit dans un horrible petit village infernal de Louisiane où tout est cassé vieux et sale. Je sais que ces gens sont pauvres mais cela va bien au-delà de la pauvreté. Les enfants apprennent avec un professeur qui utilise un langage grossier et parle d'Aurocs préhistoriques. Quant à la vie familiale de l'enfant rien de cela n'avait de sens non plus. Sa mère est partie mais le père vit dans une maison à proximité ainsi que dans une réalité distincte. Voir un petit enfant courir dans une caravane sale et en panne et jouer avec un lance-flammes a fait ressortir le père en moi et moi j'avais envie de crier qu'il fallait sauver cet enfant de cet environnement horrible regarder cela n'est pas ce que j’appelle un divertissement. Elle mange aussi de la nourriture pour chats. Rapidement elle met le feu à la maison et passe la majeure partie du reste du film à rester avec son père fou qui est en train de mourir. Puis il y a une grosse tempête qui arrive et le village est en désordre. Et à la fin après avoir traité l'enfant comme un animal de compagnie le père meurt et l'enfant le brûle sur un bûcher funéraire. Quel était le but de tous cela et qui sont ces gens sont-ils des fous. Pourquoi est-ce un film que je devrais voir un tout petit enfant qui brûle son père mort sur un barbecue. Je suis peut-être excentrique mais j'ai vraiment détesté Les Bêtes du sud sauvage...
Ce film est une imposture totale. Vacuité du propos, personnages ineptes et désincarnés, c'est vain et prétentieux. Et d'un ennui... Le mystère de noël.
Quelle escroquerie que ce film dont on nous rebat les oreilles ! Le microcosme du bayou est dégénéré, alcoolisé et pas outrageusement solidaire ... La caméra s'intéresse à une môme, qui s'élève visiblement seule tant son alcoolo de père est défaillant, ambiance à la dure garantie. On va la suivre dans la quête de sa mère. Bon. A partir de là, les gros plans sur son visage ne manqueront pas. Je passe sur le prétexte fantasmagorique des aurochs et du déluge dont le lien avec la quête maternelle restera pour moi un mystère.
Difficile de décrire ce film, tant le scénario est confus. Cela se passe dans le delta du Mississipi en Louisiane avant et après un ouragan (Katrina ?) ; le metteur en scène adopte le point de vue d’une gamine de 6 ans, Hushpuppy (c’est d’abord le nom d’une marque de chaussures ainsi qu’une sorte de beignet de maïs frit !) dont la mère est morte et le père malade. Elle vit dans un taudis avec des poulets, un chien et un cochon. Tout est inondé spoiler: et les adultes du bayou décident de faire sauter une digue pour faire baisser le niveau d’eau. Ils sont ensuite pris en charge par les services sociaux et médicaux avant de s’enfuir pour regagner leur territoire boueux . On est loin de « Jeux interdits » de René Clément avec Brigitte Fossey, le film étant en plus parasité par la présence d’aurochs (si ! si !) représentés sous forme d’énormes sangliers affublés de cornes (merci le numérique et adieu les connaissances zoologiques). Bref, j’ai détesté ce misérabilisme pseudo-poétique mais j’étais bien le seul dans la salle ! Les bons sentiments ne font pas les bons films.